Le manuel numérique peut-il remplacer le manuel papier ? La mort du manuel papier est-elle programmée ? Professeurs, élèves, parents sont presque tous utilisateurs des outils numériques et tout semble installé pour un saut qui pourrait aussi dégager des économies. Certains y pensent. D'autres le décident. Pour le secrétaire américain à l'éducation, Arne Duncan, la cause est entendue : il souhaite le passage au manuel numérique dans 5 ans. Est-ce économique ? A cela plusieurs raisons. Dans un article d'Education Week, un site américain d'information sur l'éducation, le représentant d'un grand éditeur scolaire rappelle que "le papier est peu cher et qu'il dure 7 ans". Et efficace ? Le manuel numérique est-il plus efficace que le manuel papier ? Manuel et culture scolaire C'est que le manuel scolaire est étroitement lié à la culture scolaire. " L’utilisation des manuels scolaires est très imbriquée avec l’histoire de l’école. Il y a pourtant des exemples de manuels numériques qui ont réussi à trouver leur public enseignant. Un outil de transition
Pédagogie et nouvelles technologies. Théories et pratiques de l'apprentissage en histoire des arts. Art et Culture dans les politiques éducatives. Généalogie et perspectives Séminaire de recherches transdisciplinaires - Histoire, histoire de l’art, sociologie, sciences politiques Mardi 29 mai 2012, 14h-17h Salle Giorgio Vasari (1er étage), 2, rue Vivienne / 75002 Paris Accès : 6 rue des Petits-Champs Direction : M. Coordination : Susanna Muston (Doctorante, Paris VIII/Università di Milano ; chargée d’études, HCEAC) et Florian Métral (Chargé d’études, INHA ; Doctorant, Paris I). Pédagogie et nouvelles technologies. Cette séance du séminaire « Art et culture dans les politiques éducatives – Généalogies et perspectives » sera dédiée à l’usage des nouvelles technologies dans l’enseignement de l’histoire de l’art. Programme : Présentation par Jean-Miguel PIRE Ghislain DOMINE - Professeur d’histoire-géographie et histoire des arts au collège Emile Zola, Wattrelos. Histoire des Arts & TIC : perception, réflexion, manipulation Muséomix : un musée ouvert orienté vers ses visiteurs
Le ministère publie 17 rapports de l'Inspection générale Le ministère de l'éducation nationale a mis en ligne ce matin 17 rapports de l'Inspection générale portant sur l'année 2011. Ils traitent de la maternelle, des Clis, de la formation des enseignants, du programme CLAIR, du remplacement des enseignants, du plan ENR et de la voie professionnelle. Retrouvez ici une première analyse des rapports sur la maternelle, le remplacement et le plan ENR. Le 22 mai nous avions évalué à 18 environ le nombre de rapports manquants pour 2011. La sortie de 17 rapports sur cette année nous donne à penser que Vincent Peillon a véritablement sorti ce qui restait dans le coffre. Il confirme ainsi ce le Café, les Déchiffreurs de l'éducation et d'autres analystes affirmaient depuis des mois : la censure vigilante du cabinet sur des documents qui ne vont pas forcément dans le sens souhaité par le ministre. Cette publication est évidemment politiquement heureuse pour Vincent Peillon. Le rapport sur le plan Ecole Numérique Rurale est le plus positif. Liens :
Pour une éducation à responsabilité Publié le 27/05/2012 à 11H00 | Mis à jour le 27/05/2012 à 11H37 - Vu 38 fois Troyes - L'assocation Couples et familles de l'Aube, Centre de Formation au conseil conjugal et familial et association éducative a effectué son assemblée générale de l'année 2011 mardi 22 mai au siège, 34 rue Louis-Ulbach, dans les locaux de la maison de la Famille. « Aider les personnes, les couples, les familles, à vivre en adultes responsables », la charte nationale se réfère à la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 et à la convention internationale des droits de l'enfant de 1989, dans ses objectifs. Interventions auprès des scolaires et des adultes Les financeurs sont le conseil général, le Grand Troyes, la ville de Troyes, la CAF, l'État et l'Agence régionale de santé. L'équipe fonctionne avec des conseillers bénévoles, « qui ont suivi une formation exigeante » a souligné la présidente Geneviève Rocheton. L'Est Eclair
Sans diplômes et fiers de l'être M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Guillemette Faure. Photos Annie Tritt 7 / 8Rijul Gupta, un des candidats à la bourse.Crédits : Annie Tritt facebook twitter google + linkedin pinterest 8 / 8Semon Rezchikov, un des candidats à la bourse.Crédits : Annie Tritt facebook twitter google + linkedin pinterest 1 / 8Peter Thiel, fondateur du site PayPal, offre 100 000 dollars aux lauréats pour leur permettre de concrétiser leurs idées.Crédits : Annie Tritt facebook twitter google + linkedin pinterest 2 / 8 Les finalistes de la Thiel Fellowship, une bourse réservée à des jeunes qui s'engagent à ne pas aller à la fac, ont été réunis le 14 avril à San Francisco. Ici, Noor Siddiqui présente son projet.Crédits : Annie Tritt facebook twitter google + linkedin pinterest 3 / 8Semon Rezchikov peaufine une dernière fois son speech avant de monter sur scène à son tour.Crédits : Annie Tritt facebook twitter google + linkedin pinterest Image précédenteImage suivante
Enseignement libre. La nouvelle présidente de l'Apel séduite par le ministre [audio] - Éducation Le XVIIe congrès de l’Association des parents d’élèves de l’enseignement libre (Apel), qui s’est tenu ce week-end à Clermont-Ferrand, a porté la Mayennaise Caroline Saliou à la présidence. L’association, qui a présenté 12 propositions « pour repenser l’école », se réjouit de constater des convergences avec le ministre de l’Education Vincent Peillon. Élue avec 78,8 % des voix, Caroline Saliou, 48 ans, mère de 6 enfants, est la nouvelle présidente de l’Apel, l’Association des parents d’élèves de l’enseignement libre. Vice-présidente du conseil économique, social et environnemental des Pays de la Loire, cette habitante du Bourgneuf-La-Forêt (Mayenne) tire un bilan positif du congrès qui s’est achevé dimanche à Clermont-Ferrand. L’Apel a ainsi présenté des propositions « simples et efficaces pour repenser l’école de demain sans la bouleverser » et « donner un cadre aux discussions avec les pouvoirs publics ». Alléger les programmes
Réseau Éducation-Médias devient HabiloMédias Après 16 ans, le Réseau Éducation-Médias s’est choisi une nouvelle image. Le Centre canadien d’éducation aux médias et de littératie numérique devient HabiloMédias et propose un site totalement revampé. « L’expression décrit succinctement l’essentiel de notre travail : développer les habiletés nécessaires pour aborder les médias avec un esprit critique. Nous vivons dans un monde branché : les enfants utilisent tout un éventail d’appareils numériques et les adultes ont du mal à les suivre. Ce changement d’image n’affecte toutefois pas la mission de l’organisation. Au fil des ans, cet organisme sans but lucratif financé par différents commanditaires a reçu plus d’une dizaine de prix et mentions pour son travail. À lire aussi : Technologies : les jeunes doivent développer leur esprit critique Exercer son jugement critique sur Internet Des entreprises s’allient pour protéger les enfants À propos de l'auteur Nathalie Côté Nathalie est journaliste.
La technologie en classe : quelques défis au collégial Les jeunes fréquentant le cégep sont majoritairement branchés, mais l’intégration de la technologie dans les cours comporte encore des défis, montre une étude réalisée le printemps dernier par des chercheurs de l’Université de Montréal et des HEC auprès de plus de 30 000 cégépiens. Selon les données recueillies, 86 % des répondants possèdent un téléphone cellulaire et 76 % un ordinateur portable. Toutefois, ils sont respectivement 71 % et 47 % à les utiliser à l’école. « Dans les entrevues, ceux-ci expliquent que l’ordinateur est trop lourd, qu’ils ont peur du bris ou du vol, ou que des ordinateurs sont disponibles à l’école. Ils soulignent par ailleurs que les enseignants ne leur permettent généralement pas d’utiliser leur portable en classe », écrivent les chercheurs. D’ailleurs, une majorité des jeunes est d’accord avec l’interdiction d’utiliser ces outils en classe parce qu’ils les jugent distrayants. Une page pour la classe sur Facebook, le réseau social favori des jeunes?
De la programmation familiale! Apprendre à programmer en famille, voilà l’idée derrière les « coding goûter », un concept français! « Le coding goûter est un rendez-vous mensuel où des enfants et leurs parents s’emparent de différents outils de programmations, des jeux et puzzles algorithmiques, des environnements de développements, des langages. Et comme c’est un goûter, on y mange des gâteaux et des bonbons tout au long de l’après-midi! », explique Julien Dorra au terme de son expérience en décembre à Paris. La rencontre était organisée dans les locaux d’une entreprise oeuvrant dans la conception de logiciels. Pour ce professeur d’université techno, la programmation n’est rien de moins qu’un « un talent essentiel, juste après lire, écrire, compter ». Autre « coding goûter », autre thème. Depuis, un site minimaliste sur le sujet est né. Pour l’instant, l’initiative ne semble pas encore avoir été reprise au Québec. À lire aussi : Enseigner à l’ère des hackers Festival de robotique : de jeunes génies à l’oeuvre
Education : Gâchis ou vacances? Surprenante et courageuse, la tribune de l'historien de l'éducation Antoine Prost « La réduction du temps de travail des élèves est un formidable gâchis » (Le Monde du 31 mai). Surprenante, parce que le problème n’est pratiquement jamais évoqué lorsqu’on traite dans vos colonnes des résultats – de moins en moins brillants si on en croit les « classements » internationaux – de notre système éducatif. Manque de moyens, effectifs insuffisants, sont les arguments habituels des syndicats enseignants qui manifestent – jamais les jours de congés – pour réclamer toujours plus du budget de la République. Dire que des agents de l’Etat payés 365 jours par an pour travailler 140 – moins les jours de grève et, dans le secondaire, les jours perdus pour la « préparation » du bac – pourraient peut-être consacrer plus de temps à leurs élèves est une intolérable attaque contre les droits acquis. L’école intègre de moins en moins bien une population de plus en plus hétérogène ? Alain Bricard, Paris