Les styles d'apprentissage, une vaste rigolade ? Depuis 2010, les articles académiques et grand public se multiplient aux Etats-Unis pour dénoncer ce que certains appellent "l'imposture" ou "l'erreur" des styles d'apprentissage. Non que ce concept ne recouvre certaines réalités évidentes : les apprenants n'apprennent pas tous de la même façon, pas la peine d'être diplômé en psychologie ou en neurosciences pour le savoir; mais ce qui est fortement remis en cause aujourd'hui, c'est l'utilisation faite de cette théorie dans la conception et l'animation de formations, en présence ou en ligne. Les éducateurs sont donc les premiers touchés par la remise en cause de l'importance des styles d'apprentissage. Aucune vérification de la théorie par la recherche Quels sont donc les termes de cette remise en cause ? Dans un article intitulé "Challenging the Notion of Learning Styles", Maryellen Weimer les résume ainsi : D'après C. Ingénierie pédagogique : on sait ce qui fonctionne Mais faisons un effort et oublions donc les styles d'apprentissage.
Think you’ve got a terrible memory? You don’t know the half of it In late 2013, MIT neuroscientists Xu Liu and Steve Ramirez manipulated the memory of a mouse. Using a laser and the protein channelrhodopsin, they “activated” the rodent’s (false) fear memories. The impetus, says Ramirez, was the awful feeling of a break-up, the desire, Eternal Sunshine-style, to erase the bad associations with his ex. Says Ramirez, “I realized, maybe that’s a little bit lofty for now. Well, as psychologist and criminologist Elizabeth Loftus knows, humans already have extremely faulty memories. A question for the group: Why is human memory so malleable? Elizabeth Loftus: Whatever your theory is, why would Darwin or God or whoever have made us with memories that are so malleable? It’s also thought that sometimes we might be better off with distorted memories. Xu Liu: I think there are probably some protective mechanisms in the brain. EL: Xu, you’re getting perilously close to a folklore I’ve been fighting for a while. SR: Right. SR: It’s all over the place. SR: Yeah.
Arts de la mémoire : les principes de la mémorisation Quels sont les principes de mémorisation utilisés dans les arts de la mémoire ? Comment mémoriser des quantités d’informations sans se tromper ? Quel rôle peuvent encore jouer les arts de la mémoire à l’ère numérique ? Ce sont quelques questions que je me pose depuis quelques années. Les arts de la mémoire ont connu une longue éclipse avant d’être remis à l’honneur par les livres de Dame Frances Yates. Mais quels sont les principes qui ont été utilisés par les « mnémonistes » au cours des 3 derniers millénaires pour mémoriser tant des discours que des poèmes ou des formules de mathématiques ? Trois principes fondamentaux En fait, ces principes sont au nombre de 3. L’ordreL’associationLa répétition Sur la carte heuristique suivante, j’ai dessiné quatre branches : j’ai scindé « association » et « combinaison d’associations » pour une question de visualisation. Arts de la mémoire – principe de mémorisation 1. Pour mémoriser, il faut d’abord placer les éléments à retenir dans un certain ordre.
Ce que l’on doit savoir sur le fonctionnement de la mémoire en enseignement supérieur : l’état de la recherche cognitive Dans un article publié en 2011, la professeure de psychologie Michelle D. Miller résume le développement récent des connaissances sur le fonctionnement de la mémoire qui ont des applications pédagogiques en enseignement post-secondaire. Elle réussit sa synthèse en 5 pages très accessibles. Elle donne deux raisons pour son article synthèse : premièrement, la recherche en sciences cognitives est vaste et complexe, de telle sorte que la façon dont elle a été vulgarisées et appliquée à la pédagogie dans le passé n’a pas toujours été juste, ce qui demande des mises au point;deuxièmement, les connaissances ont évolué rapidement, et ce qui était à la fine pointe hier doit être révisé aujourd’hui. Après une discussion sur l’évolution des connaissances scientifique sur les différents types de mémoire, l’auteure conclut en énonçant 4 recommandations d’applications pédagogiques issues de l’état actuel des connaissances en cognition humaine. Source : Miller, Michelle D. (2011).
Andre Giordan Index Apprendre à apprendre Pour apprendre, il n’existe pas de pilule ! Et ce n’est pas dans les gènes que l’on trouve spontanément la solution pour réussir ! Que se soit à l’école, à l’université ou en formation professionnelle, apprendre et réussir demande d’être un vrai professionnel, bien outillé. Que veut dire apprendre ? Qu’est-ce qui le facilite ? Chacun d’entre nous, par exemple, a sa propre façon de comprendre et de mémoriser. Mais apprendre ou apprendre à réviser ou apprendre réussir demande de travailler sa personne, et notamment sa curiosité d’une part, sa confiance et son estime de soi d’autre part. Autant d’aspects que l’école, l’université et la formation continue n’abordent jamais, du moins jusqu’à récemment. Apprendre à prendre des notes, Apprendre à réviser, Apprendre à réussir. Grâce à des exemples concrets et à de précieux conseils, aussi simples que pratiques, chaque livre permet de mieux appréhender un aspect de ses études et de gagner en temps et en efficacité !
Etudier efficacement : réactiver sa mémoire Troisième étape de notre méthode pour étudier efficacement : la réactivation. La mémoire a besoin de répétition. Mais pas seulement. Lire et relire ses notes ou ses manuels ne suffit pas. Après la « mise en projet » et « la prise de contact avec le cours« , voici la troisième étape de notre méthode pour étudier efficacement : la réactivation. Retenir et restituer sont deux activités cérébrales différentes. Dans cette 3e étape de notre parcours, nous allons surtout nous attacher à la première notion : retenir. (Cliquez sur la mindmap pour l’agrandir ou téléchargez-la gratuitement sur Biggerplate). 1. a) Prendre des notes rapides et efficaces Prendre des notes sous forme de mindmapping est une excellente façon de réactiver votre mémoire. Oubliez le surlignage qui n’apporte rien en terme de rétention : vous retenez moins de 1 % des éléments soulignés après une semaine… Aidez-vous plutôt des index et des tables de matières. b) Réactivez votre mémoire de manière régulière 2. a) Les jeux-cadres 3.
Les mots des disciplines - Voyage avec les mots - Centre National de Documentation Pédagogique L’Antiquité est une notion historique dont les contours ont varié selon les époques où on l’a considérée. Et le sens du mot a changé aussi bien par rapport au temps que par rapport à l’espace. En ce qui concerne les pays considérés, on a quand même une constante : la Grèce et Rome, qui restent toujours au centre de cette idée. Il vient s’y agréger d’autres pays, en fonction des intérêts et des connaissances : d’abord l’Égypte, celle des pharaons, et puis la plupart des civilisations méditerranéennes qui nous ont laissé des traces. Donc, on arrive au début de ce qu’on appelle l’histoire, avec ce que l’on suppose être l’invention de l’agriculture, en Mésopotamie, et l’invention de l’écriture chez les Sumériens. Et l’Asie alors ? Mais le mot a une histoire.
Everything You Thought You Knew About Learning Is Wrong Learning through osmosis didn't make the strategies list image courtesy of Flickr user indi.ca Taking notes during class? Topic-focused study? Here's what he said. First, think about how you attack a pile of study material. Instead of making an appreciable leap forward with yourserving ability after a session of focused practice, interleaving forces you to make nearly imperceptible steps forward with many skills. Bjork explains that successful interleaving allows you to “seat” each skill among the others: “If information is studied so that it can be interpreted in relation to other things in memory, learning is much more powerful,” he says. There’s one caveat: Make sure the mini skills you interleave are related in some higher-order way. Similarly, studying in only one location is great as long as you’ll only be required to recall the information in the same location. And again, these tips generalize. “Forget about forgetting,” says Robert Bjork.
Apprendre à retenir, à mieux mémoriser Repères pour aider les élèves à retenir A. Pour bien retenir une leçon, s’assurer de ce qu’on comprend. 1. Repérer pour quoi on apprend : Pour exprimer des informations sur des notions : leur définition, leur réseau de signification, des exemples, des notations, … Pour exprimer des informations sur les situations et évènements : faits, contexte, chronologie, causes et conséquences. Pour engager des actions : mettre en œuvre des procédures, des démarches, des méthodes … 2. B. a. D. a. E. a. F. a. G. a. H. Eléments caractérisant la sphère. Remarque : Il existe divers logiciels chacun performant pour réaliser des cartes mentales avec les élèves.
Chroniques en innovation et en formation » Blog Archive » Dix manières de dire “c’est bien” à ses élèves, ça marche Cochez 10 items déjà mis en pratique,(1ère colonne) puis 5 items que vous pourriez facilement mettre en œuvre dans les prochaines semaines avec vos élèves (2ème colonne) Ceci n’est pas un simple exercice, mais bien un entraînement à des gestes professionnels qui ont un effet sur les attitudes et les travaux des élèves, examinés au niveau international, quand chercheurs, universitaires ou agences de qualité s’intéressent à « ce qui marche » (« what works ?[1] »); Il y a bien quelque chose qui agit, d’utile et d’efficace, dans la relation entre un enseignant et ses élèves, pour l’amélioration des apprentissages des élèves. Les méthodologies sont très étudiées et documentées au Royaume(-Uni depuis plus de 20 ans en ayant expérimenté des choses simples (et pas nouvelles en elles-mêmes) mais mises en système; autour de l’approche d’une évaluation POUR les apprentissages” .
Bjork Learning and Forgetting Lab - Research Applying Cognitive Psychology to Enhance Educational Practice The primary goal of this research, which is funded by the James S. McDonnell foundation, is to promote learning and memory performance within educational contexts through the investigation of principles in cognitive psychology. The overlying theme of "desirable difficulties," first introduced by Robert Bjork (1994), is also explored through manipulations in the spacing of learning events and the study schedule produced by interleaving various to-be-learned items, such as English-Swahili translated word pairs or prose materials. Studies have also looked at the effectiveness of similar choices used in multiple choice tests for future test performance as well as the act of generating items when they are presented with missing letters. This line of work is also directed toward understanding the mechanisms behind metacognitive awareness of learning. I. In recent years, we have explored this phenomenon in a variety of ways. II. R.