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EURO : Questions fréquemment posées

EURO : Questions fréquemment posées
Le débat sur une sortie, ou sur dissolution, de l’Euro suscite un certain nombre de questions qui reviennent de manière récurrente. On en aborde dans la note qui suit quelques unes de ces dernières afin de clarifier ce débat. 1-Différence entre dépréciation et dévaluation de la monnaie. Ces deux termes sont aujourd’hui employés de manière synonyme. Une dévaluation est un terme employé quand la monnaie à un cours fixe, que ce soit par rapport à un métal (l’or, l’argent, voire les deux) ou par rapport à une monnaie (la Livre Sterling, le Dollar, etc.). 2-La dépréciation de l’Euro pourrait-elle remplacer la dissolution de la zone Euro, le retour aux monnaies nationales et la dépréciation de chaque monnaie ? Cette question est régulièrement posée à chaque fois que les tensions s’accumulent dans la zone Euro. Le fait que dans un processus de dépréciation de l’Euro, la parité implicite de chaque pays vis-à-vis de l’Euro n’est pas modifiée. [1] La Lettre du CEPII, n°340, janvier 2014. [2] B.C.

Les scenarii de dissolution de l'euro Share on facebookShare on twitterShare on emailShare on linkedinShare on viadeoShare on google_plusone_shareShare on scoopitShare on wordpressMore Sharing Services204 Note introductive de la Fondation Res Publica La Fondation Res Publica conduit, depuis 2008, un programme de recherche exigeant sur la crise économique et financière internationale, et plus particulièrement sur la crise de la zone Euro. Plusieurs colloques et séminaires ont été organisés par la Fondation, et de nombreuses notes publiées sur ce thème. C’est toujours dans la perspective d’irriguer le débat et d’éclairer les politiques publiques à partir d’une pensée républicaine moderne que s’inscrit la publication de cette nouvelle étude réalisée par les économistes Jacques Sapir et Philippe Murer. La situation économique et sociale et les défis qui se dressent face à la France et face à l’Europe nécessitent en effet une réflexion prospective pluraliste. Les scenarii de dissolution de l'euro by Fondation Res Publica

Sortie de l'euro : Bernard Maris vire sa cuti (3) ********************************************************La deuxième guerre civile Par Bernard Maris En 1992, François Mitterrand a ouvert une deuxième guerre de 30 ans en croyant par la monnaie unique arrimer l’Allemagne à l’Europe. L’Allemagne réalise sans le vouloir par l’économie ce qu’un chancelier fou avait déjà réalisé par la guerre : elle détruit à petit feu l’économie française. Certes, elle n’est pas responsable de cette situation, au contraire ; elle n’est jamais intervenue dans la politique intérieure de la France, elle a tendu la main aux Français du temps de Balladur pour réaliser un début d’unité fiscale et budgétaire (qui lui fut refusée). Plus de vingt ans de guerre économique ont passé, et l’industrie Allemande a laminé les industries italienne et surtout française. Il est bien évident que ni la Grèce, ni le Portugal, ni l’Espagne, ni même la France et l’Italie ne pourront jamais rembourser leur dette avec une croissance atone et une industrie dévastée. (A suivre)

Les réserves du Tribunal constitutionnel allemand sur le programme de rachat de dette de la BCE Vendredi, le Tribunal constitutionnel fédéral d’Allemagne (Bundesverfassungsgericht) a rendu une décision relative au programme OMT (Opération monétaire sur titres) de la Banque centrale européenne. En réalité, il ne s’agit que d’une introduction, le Tribunal de Karlsruhe ayant renvoyé l’interprétation des dispositions litigieuses devant la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE). Les juges allemands dressent cependant de sérieuses réserves sur la légalité du programme OMT. Les opérations monétaires sur titres Les opérations monétaires sur titres, ou OMT (en anglais, Outright Monetary Transactions) sont un programme de la Banque centrale européenne annoncé le 6 septembre 2012 au titre duquel la Banque centrale achète directement – sous certaines conditions – des obligations émises par des États-membres de l’Eurozone sur les marchés secondaires de la dette souveraine. Pour en savoir plus: Communiqué de presse de la Banque de France Les importantes réserves émises par les Sages allemands

Lettre ouverte à Henri Weber …membre du parti socialiste Directeur des études auprès du Premier secrétaire, chargé des études européennes, Député européen… Mon cher Henri, Tu viens d’envoyer une lettre à Marine le Pen sur l’Euro[1]. Nous nous sommes connus, et combattus, appartenant à deux organisations différentes, il y a 40 ans de cela. Tu écris : «La disparition de lʼEuro est un scénario catastrophe que nous devons conjurer et non pas provoquer.. Ceci est faux, et tu ne peux pas ne pas le savoir. (1) Il n’y a aucune raison logique pour qu’une dissolution de la zone Euro rallumes la guerre des monnaies européennes. Mais tu ne t’arrêtes pas en si bon chemin. Là, vois-tu, tu n’es pas à la page. J’aurai bien d’autres choses à écrire dans cette missive, mais, comme disait Maurice Thorez, il faut savoir terminer une lettre. Alors, cher Henri, reconnais que tu dis beaucoup de mensonges, de contre-vérités, dans cette lettre. On peut être des adversaires. Jacques Sapir [3] Sapir J, P. [6] Gallagher K.P., B. Jacques Sapir

Le prix Nobel d'économie qui aimait l'euro et qui le voit maintenant en train de détruire l'Europe Il avait décroché le prix Nobel d’économie en 2010 et était un fervent partisan de la monnaie unique. Aujourd’hui, Christopher Pissarides voit dans l’euro l’une des plus grandes menaces pour la cohésion de la construction européenne. Dans un discours prononcé le 12 décembre à la London School of Economics, le Professeur Christopher Pissarides, prix Nobel d’économie 2010, a pu présenter les « choix difficiles » qui attendent les européens. En un mot, soit démanteler l’euro soit accepter de le réformer en profondeur. « Le Professeur Pissarides a été un supporter passionné des bénéfices de l’union monétaire européenne. Pissarides déclare : « Les politiques poursuivies aujourd’hui pour sauver l’euro sont en train de coûter des emplois à l’Europe, elles créent une génération perdue. « L’austérité fiscale est en train de détruire des emplois. La question essentielle est ici posée. « Le marché commun européen est l’exemple d’une situation non favorable à une union monétaire. Source : Atlantico

Déficit démocratique de la zone euro : la liste de lecture des égarés Ce billet propose une liste de lecture avec des résumés des grands auteurs sur les origines et la nature de l’absence de démocratie dans la zone euro. Il s’agit d’une traduction de l’article (The Eurozone’s “Democratic Deficit”: A Reading List for the Perplexed) écrit par Craig Willy et publié sur son blog. Je le remercie vivement pour cet excellent papier – sa publication sur ContreLaCour – et son aide pour la longue traduction. L’article permettra aux lecteurs français de prendre connaissance de nombreuses sources étrangères assez méconnues. Presque tout le monde reconnaît aujourd’hui que l’Union européenne est de plus en plus, comme le soutient le philosophe europhile allemand Jürgen Habermas, un régime « post-démocratique ». Au mieux, on reconnaît un certain « déficit démocratique » de la méthode Monnet, née dans les années 1950, d’intégration du marché à travers le travail élitiste et discret de diplomates et de bureaucrates transnationaux à Bruxelles. Philippe Séguin Paul Krugman

En finir avec l'euro pour sauver l'Europe: quatre journalistes brisent le tabou L'euro est cliniquement mort. Pour sauver l'Europe, il faut revenir aux monnaies nationales, réunies au sein d'une monnaie commune. C'est la thèse de Casser l'euro, ouvrage écrit par quatre journalistes. En savoir plus sur Les monnaies nationales seraient définies par rapport à l'euro, selon un taux de change fixe mais ajustable. Le livre évoque aussi "la vie après le monnaie unique". Ces arguments sont séduisants. Casser l'€uro - Pour sauver l'Europe, avril 2014, éditions Les Liens qui Libèrent. 19 euros.

L'Européisme a-t-il eu raison de l'Europe ? - Idées Poursuivant sa série sur l'Europe et dans l'attente des élections européennes, La Grande Table reçoit aujourd'hui Frédéric Lordon, philosophe et économiste, à l'occasion de la parution, aux Editions Les Liens qui Libèrent, de son dernier essai, La Malfaçon. Monnaie européenne et souveraineté démocratique. Lordon y développe comment il a choisi de traiter de la sortie de l'euro, cela non pas d'un point de vue de stratégie économique (dévaluation) mais plutôt sous l'angle de la nécessaire restauration de la souveraineté démocratique. Marc-Olivier Padis, rédacteur en chef de la revue Esprit, qui propose d'ailleurs dans son dernier numéro (mars-avril) un article d'Anne-Laure Delatte sur la question de la sortie ou non de l'euro, joindra ses questions et réflexions à celles de Caroline Broué et d'Antoine Mercier. Marc-Olivier Padis et Frédéric Lordon TM © Radio France

L'économiste Frédéric Lordon : "Il faut sortir de l'euro" Dans cet ouvrage, Frédéric Lordon avance plusieurs scénarii possibles de sortie de l’euro pour rompre avec « les politiques d’austérité. » Le verrou allemand Avec Patrick Cohen, il est d’abord revenu sur les origines de la vision très stricte de l’Allemagne quand au respect des principes des traités européens. Une rigueur qui vient de la « grande déflation » des années 20 estime Frédéric Lordon. Les Allemands choisissent alors une politique d’austérité qui mènera les Nazis au pouvoir. Depuis, les Allemands considèrent selon Frédéric Lordon que « l’orthodoxie monétaire devait recevoir un caractère sacro-saint […] sur ces principes l’Allemagne ne transigera jamais ». C’est pour ces raisons que le verrou a été poussé par l’Allemagne estime Frédéric Lordon, les Allemands ne transigeront jamais à moyen terme et donc « tous les projets de reconstruction de l’Union monétaire européenne qui font l’impasse sur cette question sont nuls et non avenus. » La crise responsable de la dette

L’Union Européenne ou le déni de démocratie Chaque état membre de l’UE dispose d’un représentant à la commission européenne. Cette répartition indépendante du poids relatif de chaque pays est encore pire. Cela revient à donner à un pays comme la Lettonie le poids de la Chine, de la Russie et des USA réunis. Pour la France, c’est Michel Barnier (UMP) qui a reçu ce mandat. Il est en charge du marché intérieur et il est le père de la disposition européenne permettant aux banques de se renflouer en saisissant directement le contenu des comptes de leurs clients, c’est à dire les nôtres. Les 65 millions de français dont il devrait défendre les intérêts, ne serait-ce que par patriotisme reconnaissant pour le pays qui l’a éduqué et nourri avant même la naissance de l’Europe, ne valent pas mieux que les 800 000 chypriotes déjà ruinés. Il est vrai que les européistes forcenés plaideront que c’est faire preuve d’ignorance que de décrire la commission sous cet angle. Que faire ? Il y a urgence

Sortir de l’Euro Les élections européennes vont être l’occasion de faire le point sur le sentiment des peuples face à la construction de l’Union Européenne. On sait que cette opinion s’est fortement dégradée depuis 2009, ce que montrent nombre de sondages. Le problème est particulièrement aiguë en France où, pour la première fois, le nombre d’opinions défavorables à l’Union Européenne est majoritaire. Il convient tout d’abord de rappeler que l’Union Européenne n’est pas l’Europe, quoi qu’elle puisse le prétendre. L’Union européenne n’est pas l’Europe… L’Europe a existé, culturellement et d’une certaine manière politiquement, bien avant la Communauté Économique Européenne (ce que l’on appelait le « Marché Commun » et qui est l’ancêtre de l’UE) et bien entendu avant l’UE. Les avantages d’une dissolution de l’Euro Mais la France ne fait qu’environ 50% de son commerce international avec la zone Dollar. Les inconvénients potentiels d’une sortie de l’Euro Le risque politique d’une sortie de l’Euro

L'illusion de la sortie de l’UE par l'article 50 du traité de Lisbonne « Il faut que tout change pour que rien ne change » Giuseppe Tomasi prince de Lampedusa. Le Guépard Certains partis à prétention hégémonique fondés par des politiciens venus de l’UMP cherchent à faire croire que le seul moyen viable de sortir de l’union européenne est l’article 50. Examinons ce que dit le traité et donc les conditions de sortie de l’UE par l’article 50. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.L’État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. Donc en conclusion, tant que les autres états de l’UE ne sont pas d’accord sur les conditions du retrait, le pays reste soumis à la Commission Européenne (Commission de Bruxelles). On voit donc bien que les partis qui proclament la sortie de l’UE par l’article 50 offrent objectivement une issue de secours au grand capital dans la situation où le maintien dans l’union européenne du pays concerné serait combattu massivement par la population

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