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EURO : Questions fréquemment posées

EURO : Questions fréquemment posées
Le débat sur une sortie, ou sur dissolution, de l’Euro suscite un certain nombre de questions qui reviennent de manière récurrente. On en aborde dans la note qui suit quelques unes de ces dernières afin de clarifier ce débat. 1-Différence entre dépréciation et dévaluation de la monnaie. Ces deux termes sont aujourd’hui employés de manière synonyme. Une dévaluation est un terme employé quand la monnaie à un cours fixe, que ce soit par rapport à un métal (l’or, l’argent, voire les deux) ou par rapport à une monnaie (la Livre Sterling, le Dollar, etc.). 2-La dépréciation de l’Euro pourrait-elle remplacer la dissolution de la zone Euro, le retour aux monnaies nationales et la dépréciation de chaque monnaie ? Cette question est régulièrement posée à chaque fois que les tensions s’accumulent dans la zone Euro. Le fait que dans un processus de dépréciation de l’Euro, la parité implicite de chaque pays vis-à-vis de l’Euro n’est pas modifiée. [1] La Lettre du CEPII, n°340, janvier 2014. [2] B.C.

Les scenarii de dissolution de l'euro Share on facebookShare on twitterShare on emailShare on linkedinShare on viadeoShare on google_plusone_shareShare on scoopitShare on wordpressMore Sharing Services204 Note introductive de la Fondation Res Publica La Fondation Res Publica conduit, depuis 2008, un programme de recherche exigeant sur la crise économique et financière internationale, et plus particulièrement sur la crise de la zone Euro. Plusieurs colloques et séminaires ont été organisés par la Fondation, et de nombreuses notes publiées sur ce thème. C’est toujours dans la perspective d’irriguer le débat et d’éclairer les politiques publiques à partir d’une pensée républicaine moderne que s’inscrit la publication de cette nouvelle étude réalisée par les économistes Jacques Sapir et Philippe Murer. La situation économique et sociale et les défis qui se dressent face à la France et face à l’Europe nécessitent en effet une réflexion prospective pluraliste. Les scenarii de dissolution de l'euro by Fondation Res Publica

Les réserves du Tribunal constitutionnel allemand sur le programme de rachat de dette de la BCE Vendredi, le Tribunal constitutionnel fédéral d’Allemagne (Bundesverfassungsgericht) a rendu une décision relative au programme OMT (Opération monétaire sur titres) de la Banque centrale européenne. En réalité, il ne s’agit que d’une introduction, le Tribunal de Karlsruhe ayant renvoyé l’interprétation des dispositions litigieuses devant la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE). Les juges allemands dressent cependant de sérieuses réserves sur la légalité du programme OMT. Les opérations monétaires sur titres Les opérations monétaires sur titres, ou OMT (en anglais, Outright Monetary Transactions) sont un programme de la Banque centrale européenne annoncé le 6 septembre 2012 au titre duquel la Banque centrale achète directement – sous certaines conditions – des obligations émises par des États-membres de l’Eurozone sur les marchés secondaires de la dette souveraine. Pour en savoir plus: Communiqué de presse de la Banque de France Les importantes réserves émises par les Sages allemands

Le prix Nobel d'économie qui aimait l'euro et qui le voit maintenant en train de détruire l'Europe Il avait décroché le prix Nobel d’économie en 2010 et était un fervent partisan de la monnaie unique. Aujourd’hui, Christopher Pissarides voit dans l’euro l’une des plus grandes menaces pour la cohésion de la construction européenne. Dans un discours prononcé le 12 décembre à la London School of Economics, le Professeur Christopher Pissarides, prix Nobel d’économie 2010, a pu présenter les « choix difficiles » qui attendent les européens. En un mot, soit démanteler l’euro soit accepter de le réformer en profondeur. « Le Professeur Pissarides a été un supporter passionné des bénéfices de l’union monétaire européenne. Pissarides déclare : « Les politiques poursuivies aujourd’hui pour sauver l’euro sont en train de coûter des emplois à l’Europe, elles créent une génération perdue. « L’austérité fiscale est en train de détruire des emplois. La question essentielle est ici posée. « Le marché commun européen est l’exemple d’une situation non favorable à une union monétaire. Source : Atlantico

En finir avec l'euro pour sauver l'Europe: quatre journalistes brisent le tabou L'euro est cliniquement mort. Pour sauver l'Europe, il faut revenir aux monnaies nationales, réunies au sein d'une monnaie commune. C'est la thèse de Casser l'euro, ouvrage écrit par quatre journalistes. En savoir plus sur Les monnaies nationales seraient définies par rapport à l'euro, selon un taux de change fixe mais ajustable. Le livre évoque aussi "la vie après le monnaie unique". Ces arguments sont séduisants. Casser l'€uro - Pour sauver l'Europe, avril 2014, éditions Les Liens qui Libèrent. 19 euros.

L'économiste Frédéric Lordon : "Il faut sortir de l'euro" Dans cet ouvrage, Frédéric Lordon avance plusieurs scénarii possibles de sortie de l’euro pour rompre avec « les politiques d’austérité. » Le verrou allemand Avec Patrick Cohen, il est d’abord revenu sur les origines de la vision très stricte de l’Allemagne quand au respect des principes des traités européens. Une rigueur qui vient de la « grande déflation » des années 20 estime Frédéric Lordon. Les Allemands choisissent alors une politique d’austérité qui mènera les Nazis au pouvoir. Depuis, les Allemands considèrent selon Frédéric Lordon que « l’orthodoxie monétaire devait recevoir un caractère sacro-saint […] sur ces principes l’Allemagne ne transigera jamais ». C’est pour ces raisons que le verrou a été poussé par l’Allemagne estime Frédéric Lordon, les Allemands ne transigeront jamais à moyen terme et donc « tous les projets de reconstruction de l’Union monétaire européenne qui font l’impasse sur cette question sont nuls et non avenus. » La crise responsable de la dette

Sortir de l’Euro Les élections européennes vont être l’occasion de faire le point sur le sentiment des peuples face à la construction de l’Union Européenne. On sait que cette opinion s’est fortement dégradée depuis 2009, ce que montrent nombre de sondages. Le problème est particulièrement aiguë en France où, pour la première fois, le nombre d’opinions défavorables à l’Union Européenne est majoritaire. Il convient tout d’abord de rappeler que l’Union Européenne n’est pas l’Europe, quoi qu’elle puisse le prétendre. L’Union européenne n’est pas l’Europe… L’Europe a existé, culturellement et d’une certaine manière politiquement, bien avant la Communauté Économique Européenne (ce que l’on appelait le « Marché Commun » et qui est l’ancêtre de l’UE) et bien entendu avant l’UE. Les avantages d’une dissolution de l’Euro Mais la France ne fait qu’environ 50% de son commerce international avec la zone Dollar. Les inconvénients potentiels d’une sortie de l’Euro Le risque politique d’une sortie de l’Euro

Comment les juges de Karlsruhe ont tué l’OMT de la BCE Depuis 2009, les décisions de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe ont des conséquences notables sur la nouvelle architecture institutionnelle de l'Union européenne. Sa décision sur le traité de Lisbonne en octobre 2009 réduisait désormais le champ des abandons de souveraineté. Trois ans plus tard, en septembre 2012, la validation du traité instituant le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) plaçait le Bundestag en état d'accepter ou de refuser tout programme d'ajustement décidé au niveau européen. Ce 7 février, les juges en rouge ont une nouvelle fois marqué de leur empreinte l'avenir de la zone euro. La transmission à la CJUE est liée au droit européen Pour saisir de quelle façon, il faut reprendre la logique de la Cour. Karlsruhe conserve une balle dans le barillet Mais, cette transmission ne signifie pas que la Cour de Karlsruhe en a fini avec l'OMT. Karlsruhe plus fort que Luxembourg L'essence de l'OMT La deuxième conséquence concerne l'OMT lui-même. Un compromis possible ? Feu l'OMT

Le coup de gueule de Merkel contre les banquiers Pour la chancelière, les propos de dirigeants de l'Anglo Irish Bank, ridiculisant la banque centrale de Dublin et le gouvernement allemand, sont « insupportables ». Colère à Bruxelles. De notre correspondant à Bruxelles Les Irlandais ne sont pas les seuls à se sentir insultés. Remontant à 2008 mais tout juste révélé, l'enregistrement de conversations entre dirigeants de l'Anglo Irish Bank (AIB) fait scandale. Aux oreilles de la chancelière, c'est le couac de trop. Angela Merkel frappe une corde électorale sensible, à l'approche d'une bataille décisive pour le Bundestag. Indirectement, le message vise aussi ses 26 partenaires de l'UE. Pour Berlin - campagne électorale oblige - il n'est pas question d'envisager d'autre recours au contribuable.

La garantie de l'Etat au CIF au-dessus de 20 milliards d'euros | Économie PARIS (Reuters) - Le plafond de la garantie accordée par l'Etat au Crédit immobilier de France sera supérieur à 20 milliards d'euros, a-t-on appris dimanche de source proche du dossier. L'établissement ne pourra plus octroyer de prêts en contrepartie de cette garantie, a-t-on ajouté de même source. Faute d'avoir pu trouver un repreneur, le CIF "n'a pas la solidité qui lui permettrait d'avoir accès à suffisamment de liquidités", a dit la source. "En contrepartie de la garantie apportée par l'Etat, le CIF ne pourra pas octroyer de nouveaux prêts", a-t-elle ajouté. Le ministère de l'Economie a annoncé samedi que le gouvernement apporterait sa garantie au CIF, dont les tentatives pour trouver un repreneur n'ont pas abouti. Le CIF a demandé une garantie publique après avoir examiné les "conséquences très lourdes" de sa dégradation de trois crans par Moody's, a dit la banque dans un communiqué.

Les Maîtres de l'Europe se font allumer Regardez leurs têtes, à Barroso et à Van Rompuy. Le premier est Président de la Commission européenne. Le second est Président de l’Union européenne. Même pas mal… Sauf un air ahuri… Si vous ne comprenez pas l’anglais, lisez bien les sous-titres. (Strasbourg, Parlement européen, le 3 juillet 2012, « 00019e sauvetage de l’Europe ») (Merci à CptAnderson et à sa vidéo sous-titrée de juillet 2012 sur YouTube) Ça n’est pas la première intervention de Nigel Farage dans ce sens. Mais là, il explose tout. Ces deux « Maîtres » n’ont été élus par personne : ils ont été nommés, ou au minimum cooptés. Qui ne dit mot consent, et leur réaction va dans ce sens. Vous croyez un instant qu’ils peuvent « sauver l’Europe » ? Tout cela est une gigantesque farce… Sauf que, par analogie culinaire, nous sommes… … dans la farce ! © PF/Grinçant.com (2012) PS : Merci de faire passer, cette vidéo n’a que peu de chance d’être diffusée sur les médias habituels. Autre vidéo en rapport : DEBT BOMB – La politique, c’est si simple !

Zone euro: Tout comprendre au plan de sauvetage Gilles Wallon Publié le Mis à jour le Le plan «définitif» de sauvetage de la zone euro voté cette nuit à Bruxelles par les chefs d’Etat et de gouvernement après 10 heures de négociations porte sur trois points principaux: un effacement de près de 50% de la dette grecque détenue par les banques, un renforcement du fonds européen de stabilité qui pourra venir en aide aux pays fragiles, et une recapitalisation des banques. De nouveaux plans de rigueur devraient aussi être mis en place dans la plupart des pays de la zone euro, dont la France. Décryptage et explications. L’effacement d’une partie de la dette privée grecque. Le reste de la dette grecque est détenue par les Etats, qui en ont acheté des parts via leurs banques centrales. La dette de la Grèce, de 350 milliards d’euros aujourd’hui (160% de son PIB), va donc passer à 250 milliards d’euros (116% du PIB). Le renforcement du fonds européen de stabilité financière (FESF). La recapitalisation des banques. Mots-clés :

Crise de la dette : la main tendue d'Obama à l'UE - Economie Les Etats-Unis sont "prêts à faire leur part pour aider" l'Union européenne face à sa crise de la dette, a affirmé lundi 28 novembre le président Barack Obama après un sommet avec les dirigeants de l'UE, en soulignant que Washington avait "intérêt à la réussite" économique du Vieux continent. Résoudre la crise actuelle "est extrêmement important pour notre économie. Si l'Europe se contracte, si l'Europe est en difficulté, il sera bien plus difficile pour nous de créer des emplois ici", a ajouté Barack Obama, aux côtés du président de l'UE Herman Van Rompuy et de celui de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Une proposition inédite "Je leur ai fait savoir que les Etats-Unis se tiennent prêts à faire leur part pour aider (l'UE) à résoudre ce problème", a dit Barack Obama. "Nous nous sommes engagés à travailler ensemble" "Nous nous sommes engagés à travailler ensemble pour revigorer la croissance économique, créer des emplois et assurer la stabilité financière.

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