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La déportation des enfants juifs du 3e arrondissement de paris

La déportation des enfants juifs du 3e arrondissement de paris
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La carte des enfants déportés LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Denis Cosnard A première vue, cela ressemble à un plan interactif comme Internet en offre à foison. Un bel hexagone à l’intérieur duquel on peut zoomer, jusqu’à détailler chaque rue de Paris, Marseille ou encore Bordeaux. Des points marron apparaissent alors. Mais ils ne correspondent pas à des magasins ou des bars branchés, comme sur Google Maps. Il suffit de passer le curseur sur chaque cercle : une bulle indique le nombre d’enfants juifs qui furent arrêtés sur place, puis déportés. Des noms, des prénoms, des adresses. A l’origine de cette initiative, deux hommes.

Accueil Mais la ruine de l'Europe, causée par la Première Guerre mondiale et renforcée par la crise économique mondiale de 1929, plongea dans la pauvreté un grand nombre de personnes. En 1933, l'Allemagne, comme l'Italie en 1925, porta au pouvoir des dirigeants fascistes qui proposaient des solutions radicales. Le parti nazi, abréviation de Parti national-socialiste, arriva au pouvoir. Les nazis gouvernèrent en prônant la haine et la xénophobie, et en favorisant un climat de peur. Leur postulat était que tous les individus n'étaient pas égaux, qu'il existait des groupes "supérieurs" et "inférieurs". Ils estimaient que certains individus, particulièrement les juifs, se situaient au bas de l'échelle humaine et étaient des êtres dangereux qu'il fallait éliminer physiquement : c'est la "solution finale", mise en place en 1942. Ces idées ont conduit au plus grand massacre systématique qu'ait connu l'humanité.

Une carte interactive de la déportation des enfants juifs en France Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Denis Cosnard A première vue, cela ressemble à un plan interactif comme Internet en offre à foison. Un bel hexagone à l'intérieur duquel on peut zoomer, jusqu'à détailler chaque rue de Paris, Marseille ou encore Bordeaux. Des points marron apparaissent alors. Mais ils ne correspondent pas à des magasins ou des bars branchés, comme sur Google Maps. Il suffit de passer le curseur sur chaque cercle : une bulle indique le nombre d'enfants juifs qui furent arrêtés sur place, puis déportés. Des noms, des prénoms, des adresses. Leur travail, très spectaculaire, est aujourd'hui étendu à toute la France. Le projet, cependant, dépasse le cadre de la mémoire et de l'émotion. Lire aussi : La carte des enfants déportés

Violette Jacquet-Silberstein (1925-2014), sept décennies de bonheur après Auschwitz Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Nathaniel Herzberg Elle aimait dire que la musique lui avait « sauvé la vie ». Qu'elle lui avait permis de traverser la nuit concentrationnaire et de jouir de près de sept décennies de bonheur. Le son de la radio, ou celui de la chaîne Mezzo, l'accompagnait continuellement, dans la chambre de l'Institution des invalides qu'elle avait intégrée en 2009. Violette Jacquet-Silberstein, ancienne violoniste de l'orchestre des femmes du camp d'Auschwitz-Birkenau, est morte mardi 28 janvier, dans son lit, d'un arrêt cardiaque, à l'âge de 88 ans. Née le 9 novembre 1925 à Petroseni, en Roumanie, Violette Silberstein a trois ans lorsqu'elle arrive en France. Le père et la mère sont immédiatement assassinés. Elle éprouve du plaisir à jouer. Depuis son retour à Paris il y a vingt ans, Violette avait trouvé une nouvelle passion : transmettre.

Nazis sur écoute Un membre des commandos spéciaux (Einsatzgruppen) s'apprête à tuer d'une balle dans la tempe un civil agenouillé au bord d'une fosse où s'entassent des cadavres, sous les yeux d'un groupe de soldats allemands. Cette photo d'une exécution de masse en Ukraine est un des témoignages visuels, peu nombreux, sur la «Shoah par balles», ce massacre de centaines de milliers de juifs de l'Est qui a précédé l'extermination industrielle dans les camps de la mort. Ce fut un choc pour l'opinion allemande de découvrir ces photos en 1995 dans une exposition itinérante sur la Wehrmacht. Elles révélaient à ceux qui pouvaient encore en douter que les soldats ordinaires avaient assisté et très souvent pris part aux massacres. Ce démontage brutal de la mémoire nationale correspondait au moment où une nouvelle génération d'historiens allemands, relayant des recherches jusqu'alors essentiellement anglo-saxonnes, avait décidé de mettre à nu un passé qui ne voulait pas passer. Massacres routiniers André Burguière

6 avril 1944 | Maison d'IzieuMaison d'Izieu Une menace grandissante Le 8 septembre 1943, l’Italie capitule et l’armée allemande occupe aussitôt les départements de l’ancienne zone italienne. Dès lors, les persécutions antisémites s’y intensifient. Le 13 décembre 1943, Sabine Zlatin envoie une lettre de démission à l’OSE, à la 3e direction de l’UGIF à Chambéry. Les derniers enfants à quitter la colonie (Angel Elert, Georges Traube et Samuel Pintel) sont encore notés sur la liste de janvier 1944 tenue par Miron Zlatin. Dans les premiers mois de 1944, plusieurs faits achèvent de convaincre Sabine Zlatin de la nécessité de disperser les enfants de la colonie. Le 7 janvier 1944, le docteur Bendrihem, son médecin, est arrêté au hameau voisin de Glandieu. Le 8 février 1944, la Gestapo rafle les locaux et arrête le personnel du siège de la 3e direction de l’UGIF à Chambéry, dont dépend la colonie d’Izieu. Une assistante sociale de l’OSE, Margot Cohen, se rend à Izieu et pousse à la dispersion des enfants. La rafle La question d’une dénonciation

1941-1945 - Que savait-on de la «Shoah» ? La Shoah, entreprise d'extermination systématique des Juifs d'Europe, a été menée par les nazis dans le plus grand secret de 1941 à 1945. Malgré cela, elle n'a pas échappé dès son commencement à la vigilance de quelques observateurs de bonne volonté ainsi qu'aux représentants de la Croix-Rouge. – Le gouvernement britannique savait... Informé par ses services de renseignements que les Allemands massacrent d'innombrables civils dans les zones soviétiques soumises à leur joug, Winston Churchill, Premier ministre du Royaume-Uni, lance un avertissement aux nazis dans son discours à la Nation du 24 août 1941 : « Depuis les invasions mongoles au XIIe siècle, on n'a jamais assisté en Europe à des pratiques d'assassinat méthodique et sans pitié à une pareille échelle. À ce moment-là, il est encore difficile pour les Britanniques de faire la différence entre le crime de guerre et le crime de « génocide » (le mot n'existe pas encore). – La presse anglo-saxonne savait... – Anne Frank savait !...

le génocide des juifs dans l'histoire - Profs d'Histoire lycée Claude Lebois un groupe de tuerie mobile (Einsatzgruppe) en actionsource : site de l'université de Pembroke, Caroline du Nord die Endlösung der Judenfrage la "solution finale" de la question juive la politique génocidaire de l'Allemagne hitlérienne Le terme allemand Endlösung signifie "solution finale". Au départ, son sens est tout à fait anodin. Dans le cadre de la Seconde Guerre mondiale, la politique hitlérienne a visé le génocide des populations juives en Europe. Dans le cas du génocide, cependant, la volonté d'exterminer un peuple en tant que tel a été plusieurs fois exprimée explicitement et le processus d'élimination a été systématiquement mené sous des formes diverses sur une population sans défense. 1) l'antlsémitsme de la société allemande La vigueur des idées antisémites est largement répandue dans toute la société allemande bien avant l'apparition du N.S.D.AP. (à suivre) 2) l'extermination des juifs "prophétisée" par Hitler Le 30 janvier 1939, Hitler déclarait devant le Reichstag : xxxxxx shoah :

Rafle à Marseille en 1943 : un quartier rasé et le petit rire de Pétain On a appris ce mardi 4 juin que le parquet de Paris ouvrait une enquête pour “crimes contre l’humanité” 76 ans après ce qui est resté comme “la rafle du Panier”, à Marseille. Un épisode méconnu qui remonte au mois de janvier 1943, et qui s’est soldé par l’évacuation de force de 20 000 Marseillais (dont certains seront envoyés en déportation) et la rive Nord du Vieux-Port, éventrée à coups d'explosifs. C’est parce que ces crimes sont imprescriptibles qu’une enquête peut être instruite si longtemps après les faits. Mais il a fallu pour cela qu’une plainte contre X soit déposée par l’avocat Pascal Luongo au nom de quatre personnes qui ont en commun d’être rescapées du 22 janvier 1943, ou d’être les descendants d’une des 20 000 victimes d’alors. Ce sont les Allemands, qui occupent Marseille depuis 1942, qui sont à l’initiative de cette rafle. Raser "la verrue de l'Europe" Le 23 janvier 1943, SS et forces de l’ordre françaises commencent à l’aube à évacuer le quartier, bouclé la veille. 1 min

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