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Shrinking city, ville en déclin, ville rétrécissante

Shrinking city, ville en déclin, ville rétrécissante
Le terme de « shrinking city », traduit par ville rétrécissante ou ville en déclin désigne les conséquences d'un phénomène de rétrécissement urbain, le shrinkage, qui touche les villes sur trois plans : démographique, par la perte de population ; économique, par la perte d'activités, de fonctions, de revenus et d'emplois ; et social, par le développement de la pauvreté urbaine, du chômage et de l'insécurité. Les shrinking cities sont d'abord associées au « déclin urbain » ou encore à la « décroissance urbaine » des villes industrielles états-uniennes et allemandes (schrumpfende Städte) dans les années 1970-1980 et touchent désormais un certain nombre de grandes villes du monde, d'abord européennes et, depuis les années 1990, des pays émergents. Le phénomène de rétrécissement peut se concentrer sur certains quartiers des villes en déclin : on parle de « shrinking neighborhoods » aux États-Unis. Il s'agit alors souvent des ghettos noirs des villes du Nord-Est. Pour compléter Liens externes

La miraculeuse renaissance de Detroit Notion en débat : shrinking city Bibliographie | citer cet article | français | Deutsch Le regard des enseignants Shrinking city ou « ville rétrécissante », est une notion complexe à laquelle les professeurs sont de plus en plus confrontés en abordant en terminale la mondialisation et le continent américain (en DNL ou non) Ce court article permet de comprendre la complexité de la notion avec des exemples concrets, européens pour la plupart. L’article permet d’actualiser les connaissances et d’améliorer la maîtrise de ce concept assez récent dans la géographie scolaire et de ne pas le cantonner au seul continent américain, ouvrant l’utilisation de la notion vers les horizons des programmes de seconde et de première. A. La shrinking city fait partie de ces notions au nom trompeur, dont la traduction stricte en ville rétrécissante ne colle souvent pas à la réalité observée. La ville de Leipzig 1918-2016 : le même nombre d’habitants, un fort étalement Un autre exemple de shrinking city qui s'étale : Baltimore aux États-Unis

Dévitalisation des centre-villes : la prise de conscience Quel avenir pour les centres-villes? Et quelles solutions politiques pour maintenir l’équilibre dans les territoires? Voilà les questions auxquelles se consacrent les 12ème Assises Nationales du Centre-Ville. Elles se déroulent à Orléans les 29 et 30 juin. Publié à cette occasion, le deuxième baromètre du Centre-Ville et des commerces, réalisé avec l'Institut CSA, s'est penché sur les attentes des Français vis-à-vis des centres-villes. Structurer les acteurs du centre-ville On se souvient de cet article du New York Times et de ses descriptions apocalyptiques du centre- ville d'Albi. Écouter "Il faut se fédérer en coopératives, entre tous les acteurs du coeur de ville" Redonner de l'accessibilité Mais il faut aussi, et surtout, penser pratique : comment faire revenir les gens en centre-ville s'ils n'y habitent pas. "On a su faire venir les gens en périphérie: il faut apprendre à les faire revenir en centre ville" "A Orléans, on a joué sur nos 2000 ans d'histoire"

Shrinking Cities, villes en décroissance : une mesure du phénomène en France Albecker M.-F., 2010, « The Effects of Globalization in the First Suburbs of Paris: From Decline to Revival? », Berkeley Planning Journal, vol. 23, 102-131. Audirac I., Fol S., Martinez-Fernandez C., 2010, « Shrinking Cities in a Time of Crisis », Berkeley Planning Journal, vol. 23, 51-57. Audirac I., Cunningham-Sabot E., Fol S., Moraes S., 2012, « Declining Suburbs in Europe and Latin America », International Journal of Urban and Regional Research, vol. 36, No.2, 226-244, URL : DOI : 10.1111/j.1468-2427.2011.01092.x. Aydalot P., 1985, Economie régionale et urbaine, Paris, Economica. Baccaïni B., Levy D., 2009, « Recensement de la population de 2006. Baron M., Cunningham-Sabot E., Grasland C., Rivière D., Van Hamme G., 2010, Villes et régions européennes en décroissance. Baudelle G., Tallec J., 2008, « Les villes moyennes sont-elles perdantes de la mondialisation ? Béal V., Dormois R., Pinson G., 2010, « Relancer Saint-Étienne. Bessy-Pietri P., 2000, « Recensement de la population 1999.

Plan de travail pour aborder l'urbanisation dans le monde - Odyssée : Histoire Géographie EMC L’urbanisation dans le monde Niveau concerné : Cycle 4 -Quatrième Point du programme abordé Thème 1 du programme de géographie, Classe de quatrième : L’urbanisation dans le monde Compétences mise en œuvre Se repérer dans l’espace Raisonner, justifier une démarche et les choix effectués S’informer dans le monde du numérique Pratiquer différents langages : réaliser des productions cartographiques, décrire à l’écrit Coopérer et mutualiser Outils numériques mobilisés : Les élèves : Usages des tablettes, des QR codes Le professeur : Préparation d’exercices sur Génial.ly et Learning Apps Temps prévu pour la séquence 8 à 10 heures Déroulement de la séquence Mission 1 : Comprendre l’ampleur mondiale du phénomène d’urbanisation. Plan de travail 1 urbanisation dans le monde Ce travail se fait en trois temps. Cette démarche est largement inspirée de celle réalisée par Angèle Bernard et utilisée avec sa classe de sixième. Les élèves jouent à quatre par îlots. Plan de travail 2 : urbanisation dans le monde

Pour désengorger Pékin, la Chine crée une énième ville nouvelle Pour l’instant, c’est encore une petite route de campagne, filant à travers des champs de blé parsemés de tombes. Aux alentours, les villageois vivent de la production d’emballages en plastique et du textile. Des bandes de fourrure de renard, suspendues par dizaines sur des cordes à linge, sèchent au soleil avant d’être cousues sur des capuches de doudounes destinées au marché russe. Le paysage est bucolique, mais à terme, tout va disparaître pour laisser place à la «nouvelle zone» de Xiong’an. Située à environ 100 kilomètres au sud de Pékin, Xiong’an sera une ville nouvelle. Annoncé à la surprise générale le 1er avril, le projet a été soutenu par le président chinois en personne, Xi Jinping. Le projet de désengorger Pékin (22 millions d’habitants) n’est pas nouveau. Valeur ajoutée et vague spéculative Il s’agit aussi de limiter la croissance démographique de Pékin. La ville-satellite de Xiong’an est également une base de relance économique pour le nord de la Chine.

Déclin urbain Le déclin urbain, contrairement à la notion de décroissance urbaine, induit l'irréversibilité du processus. Ces deux notions sont malgré tout employées comme synonymes l'une de l'autre[1]. Ce phénomène se répercute sur trois principaux critères : démographique (décroissance démographique), économique (diminution des activités et du nombre d'actifs) et social (hausse de la précarité et de l'insécurité)[2]. En France, le phénomène reste limité à 20 % environ des aires urbaines. Il concerne surtout les petites villes (deux mille à cinquante mille habitants), taille variant selon les institutions et les chercheurs)[3] et les villes moyennes (moins de cinquante mille habitants) situées dans les anciens bassins industriels (Lorraine, pourtour du Massif Central, Nord). Il est provoqué par une perte d'attractivité. Jusque dans les années 1970-1980, le déclin urbain concerne principalement les pays développés qui rassemblent 70 % des villes en déclin. Définition[modifier | modifier le code]

Detroit, du déclin au renouveau - Etude de cas L'étude de cas est abordé dans le cadre d'une séquence où il a été fait le choix d'utiliser des chansons et clips vidéo. Le rappeur Eminem, originaire de Detroit, a consacré de nombreux titres et clips à sa ville natale, il est possible d'utiliser plusieurs morceaux. Ici, nous avons choisi , titre enregistré en 2009 à un moment charnière de la ville après la crise bancaire et financière mondiale de 2008. L'étude de cas est organisé en plusieurs temps : - une accroche à partir d'images satellite et de paysages- une étude de documents pour réaliser un schéma explicatif du déclin de la ville- l'analyse du clip Beautiful d'Eminem- la rédaction d'un texte explicatif- la réalisation d'une carte mentale à partir d'un dossier documentaire Les compétences mises en oeuvre : Se repérer dans l’espace : construire des repères géographiques Nommer, localiser et caractériser un lieu dans un espace géographique. Nommer, localiser et caractériser des espaces plus complexes. Coopérer et mutualiser

Canicule : comment les villes s’adaptent-elles à la montée des températures ? Dans les villes, les surfaces asphaltées et les habitations denses interceptent les rayons du soleil et emmagasinent la chaleur. La France est touchée, depuis dimanche 18 juin, par une vague de canicule. Des records nocturnes de chaleur pour un mois de juin ont été battus dans la nuit de lundi à mardi dans l’ouest du pays, particulièrement dans les villes, qui payent cher aujourd’hui le choix du « tout minéral » fait par les urbanistes après-guerre. Dans les années 1950, le besoin urgent de logements a en effet conduit à la densification des habitats et à l’augmentation des voies asphaltées pour favoriser la circulation des véhicules. En conséquence, les villes ne se refroidissent plus la nuit, créant des « îlots de chaleur urbains ». Pour lutter contre ce phénomène, les villes adaptent progressivement leur plan local d’urbanisme (PLU) à ces nouvelles contraintes météorologiques. Aux Etats-Unis, des « cool street » et « cool roofs » Tokyo et Lyon, les villes humidifiées

Ces villes où il faut démolir des logements La décroissance démographique et le déclin économique gagne les villes de France. Plus d’un tiers des aires urbaines sont touchées, selon Nicolas Cauchi-Duval, maître de conférences à l’Institut démographique de l’université de Strasbourg. Ce spécialiste a calculé pour Le Monde que 298 des 771 aires urbaines de France, principalement des villes de petite ou moyenne importance, ont perdu des habitants entre 2006 et 2011, notamment de jeunes ménages, au profit des métropoles. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Alençon veut retenir ses habitants par son art de vivre et son immobilier bon marché « Le phénomène est ancien – amorcé dès 1975 pour 22 % de ces villes, par exemple dans le Nord et le Centre –, et il perdure, avec une accélération dans les années 1990, puis avec la crise de 2008, explique-t-il. Dans ces villes, les logements vides attendent leurs occupants, y compris dans le parc social.

Rôle et limites des tiers-lieux dans la fabrique des villes contemporaines 1L’intégration des innovations techniques dans la fabrique des villes n’est pas un phénomène nouveau. Sans remonter à l’époque Antique et à l’origine des villes, on peut évoquer les projets urbains des architectes-urbanistes du début du XXe siècle. La Ville Contemporaine de Le Corbusier (1922), Broadacre City de Frank Lloyd Wright (1931), Manhattan 1950 de Raymond Hood (1929) ou encore la Cité Idéale de Tony Garnier mettent en scène les dernières avancées technologiques : intégration des nouveaux matériaux de construction (acier, béton armé), immenses gratte-ciel monolithiques, obsession du transport rapide (ascenseur, train métropolitain, automobiles), perspectives aériennes. 1 Nous faisons ici référence aux technologies immersives, aux systèmes RFID, aux capteurs, aux outils (...) 2 Projet Masdar à Abou-Dhabi (Émirats Arabes Unis) ou New Songdo City en Corée du Sud. 3 22@Urban Lab (Barcelone), Campus de l’innovation (Grenoble), quartier de l’innovation (Montréal, Bo (...) 1.1. 1.2.

Le « New Urbanism » et la soutenabilité Kentlands (Maryland) © Cynthia Ghorra‑Gobin Dossier : Actualité des modèles urbanistiques Le New Urbanism (NU), un courant d’urbanisme made in America officiellement fondé en 1993, a déjà plus de vingt ans. Il résulte de l’initiative d’architectes-urbanistes soucieux de formaliser leurs pratiques et leurs engagements pour la création de quartiers répondant à des critères de qualité architecturale et de bien-être (long-lasting and better-performing neighborhoods) respectueux de l’environnement naturel. Les fondateurs du NU, Peter Calthorpe, Andrés Duany, Elizabeth Moule, Elizabeth Plater-Zyberk, Stefanos Polyzoides et Dan Solomon, ont confié la coordination du mouvement à Peter Katz, qui en fut le premier directeur exécutif. Chaque année, une conférence annuelle permet de discuter les avancées théoriques et de présenter à des élus locaux les dernières réalisations sur l’ensemble du territoire des États-Unis. Trois questions guident l’analyse : Photo 1. © Cynthia Ghorra‑Gobin. Photo 2.

De la crise urbaine à la réappropriation environnementale et alimentaire du territoire – M@ppemonde « Déserts alimentaires », « environnements obésogènes », « quartiers au faible potentiel piétonnier » – autant de nouvelles manières de nommer les quartiers défavorisés aux États-Unis. Dans ces inner cities, les habitants relatent un quotidien fait d’effluves nauséabonds, d’air pollué, de rivières souillées, de terrains vagues, de squares dégradés et de commerces d’alcool en guise de supermarchés. Les problèmes traditionnels des « ghettos » se doublent ainsi d’inégalités environnementales et alimentaires. Face à ces inégalités, les habitants, via des associations locales, se mobilisent pour améliorer leur environnement quotidien et créer parcs, coulées vertes et fermes urbaines. La méthodologie utilisée a privilégié une approche ethnogéographique, à la fois compréhensive et critique, partant des valeurs qui fondent l’action et des systèmes qui contraignent les acteurs. Figure 1. Les quartiers en déclin reflètent la distribution spatiale de la valeur foncière. Figure 2. Figure 3.

Vidéo de Cynthia Ghorra Gobin. Des villes dans un monde globalisé Avec l’avènement d’un monde globalisé, les villes s’attribuent un pouvoir croissant dans les champs économiques et sociaux. L’intervention mettra l’accent sur les enjeux de l’espace intermétropolitain en raison de sa condition "locale-globale". Cette vidéo peut facilement être diffusée en classe ou en amphi pour illustrer un cours ou un débat. L’hypothèse d’une « rivalité » latente ou encore masquée entre les Etats et les grandes villes circule dans un certain nombre de débats scientifiques, politiques ou encore médiatiques. Cette rivalité serait en fait contemporaine du cycle de mondialisation. On évoque ainsi l’avènement d’un monde mondialisé. Cette hypothèse se retrouve dans l’ouvrage de Benjamin Barber (If mayors rule the world) qui insiste sur les compétences des maires pour gérer des problèmes complexes et leurs capacités à dépasser les clivages idéologiques. Aussi pour clarifier cette spécificité de la condition « locale-globale »,

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