Place aux filles ! La théorie du genre s'immisce à l'école Le principal syndicat du primaire propose des «outils» pour parler des «nouvelles familles». «Est-il nécessaire d'apprendre à nos enfants à aimer les travestis?», peut-on lire en boucle sur les réseaux sociaux. L'information bruisse sur les blogs des sympathisants de la Manif pour tous depuis quelques jours. Le livre Papa porte une robe ferait son entrée dans les salles de classe de l'école primaire. La polémique enfle à la suite d'un colloque du Snuipp, principal syndicat enseignant du premier degré, autour du thème «Éduquer contre l'homophobie dès l'école primaire» . Mais Olivier Vial, président du syndicat étudiant UNI, proche de l'UMP et ardent combattant d'une «théorie du genre» qui voudrait se frayer un passage dans l'enceinte scolaire, ne l'entend pas de cette façon. Le syndicat était monté au créneau après un amendement socialiste à la loi de Vincent Peillon demandant que l'école assure « les conditions d'une éducation à l'égalité de genre ». Le coming out expliqué en 4e
Être une fille dans une classe de garçons Comment les jeunes filles qui ont choisi des filières masculines vivent-elles leur scolarité ? La sociologue Julie Thomas a étudié le cas de jeunes filles en BEP électronique, CAP métiers de l’automobile, première scientifique… Elle relève chez elles trois stratégies différentes pour vivre ce moment particulier de leur existence. À coups de poing - Il y a d’abord celles qui réussissent à « s’imposer » avec une apparence masculine acquise durant l’enfance. Au sein de leur établissement scolaire, elles se font leur place à coups de poing, si besoin. Mais il peut arriver que leurs camarades masculins et le personnel encadrant leur reprochent d’être trop viriles. Comme s’ils voyaient en elles une concurrence déloyale, dans un monde du travail où les places sont rares. Affirmer sa féminité - Dans leur enfance, elles préféraient traîner avec les garçons. Au final, explique l’auteure, chaque groupe de filles doit constamment rendre des comptes pour se faire accepter dans un univers masculin.
Education sexuelle et genre : 5 (autres) intox décryptées « Sextoys » à l'école en primaire, livres faisant la « promotion de l'homosexualité » : la semaine a été riche en rumeurs chez les opposants à la « théorie du genre ». Après l'émoi suscité par des retraits d'enfants des écoles par leurs parents sur la foi de fausses rumeurs, nous avions consacré un premier article à disséquer les intox diffusées par les opposants à la supposée « théorie » du genre. >> Lire : Cinq intox sur la « théorie du genre Voici une seconde sélection d'intox et autres fantasmes que l'on peut trouver sur le Web à propos de cette question. 1/ Des « sextoys» sont-ils utilisés en primaire ? Certains des parents qui ont souhaité retirer leurs enfants de l'école pour une journée redoutaient que l'on montre à leur très jeune progéniture – voire qu'on leur fasse utiliser – des pénis en bois et/ou des vagins en peluche à des fins d'éducation sexuelle. Aucun matériel pédagogique de ce genre n'a été diffusé dans les écoles françaises. De quoi parle Papa porte une robe ?
Égalité des filles et des garçons Une politique éducative en faveur de l'égalité à l'école Le code de l'éducation rappelle que la transmission de la valeur d'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l'école primaire. Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s'estompent et que d'autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence. Elle a pour finalité la constitution d'une culture de l'égalité et du respect mutuel. Les établissements sont invités à inscrire cette problématique dans leur règlement intérieur et à mettre en place, dans le cadre des comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), des actions de sensibilisation et de formation dédiées. Sanctionner plus fortement les agissements sexistes au sein des établissements scolaires Toute parole sexiste et tout acte déplacé fait l’objet d’une sanction. L'égalité dans les contenus d'enseignement par exemple : Agir auprès des élèves
La sexualité dans la littérature jeunesse: des parents d’enfants à l’école primaire sonnent l’alarme | Éducation cet article est réservé aux membres vip Pour poursuivre la lecture / mois * Taxes Incluses * Certaines conditions s'appliquent Contenu réservé VIP : Nouvelles exclusives Galeries photos Cartes interactives Vidéos exclusives Contenu des chroniqueurs Compléments d’information Vos privilèges VIP : Accès illimité à 100 % du contenu internet Application mobile pour appareils Android et iOS. Offre valide pour 6 mois, pour les nouveaux abonnés seulement. Des livres jeunesse qui luttent contre le sexisme *slogan utilisé par l’association Mix-cité Ça faisait longtemps que nous n’avions pas parlé de livres qui combattent les clichés sexistes, et vous savez à quel point ça me tient à cœur. Voici trois albums devenus des classiques et un livre pour les parents pour aller plus loin. Marre du rose ! Elle c’est le noir qu’elle aime alors pourquoi elle mettrait du rose ? Parce qu’elle est une fille ? Je pense que vous êtes nombreux à connaître Marre du rose de Nathalie Hense et Ilya Green mais nous ne l’avions pas encore chroniqué et ce serait dommage de passer à côté de cet album aussi beau que bon. texte doux et plein de poésie, elle joue avec les mots. Pour Max c’est simple, il y a les Avec-zizi (qui jouent au foot, aiment se battre,…) et les Sans-Zizi (qui aiment jouer à la poupée, dessiner des fleurs nunuches,…). Là aussi c’est devenu un classique et je ne vous ferai peut-être pas découvrir Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi ? A part ça ? Gabriel
Bulletin officiel n°9 du 27 février 2003 - Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche SANTÉ SCOLAIRE L'éducation à la sexualité dans les écoles, les collèges et les lycées NOR : MENE0300322C RLR : 505-7 CIRCULAIRE N°2003-027 DU 17-2-2003 MEN DESCO B4 I - Les objectifs de l'éducation à la sexualité dans le cadre scolaire L'école a un rôle spécifique dans la construction individuelle et sociale des enfants et des adolescents. Il s'agit de leur donner les moyens de s'approprier progressivement les données essentielles de leur développement sexuel et affectif et leur permettre notamment de mieux analyser et appréhender les multiples messages médiatiques et sociaux qui les assaillent quotidiennement. Au sein des écoles et des établissements scolaires, tous les personnels, membres de la communauté éducative, participent explicitement ou non, à la construction individuelle, sociale et sexuée des enfants et adolescents.
Les filles sont meilleures que les garçons à l'école. Depuis 100 ans et dans toutes les matières Temps de lecture: 2 min Depuis quelques années, de nombreuses études montrent que les filles ont de meilleurs résultats à l'école que les garçons, à tel point qu'aux Etats-Unis, les discussions tournent aujourd'hui autour de ce «nouveau» déséquilibre éducatif et des moyens d'aider les garçons à combler leur retard. Le constat est aussi une des raisons pour lesquelles Hanna Rosin, contributrice de Slate.com, annonçait récemment le déclin masculin et l'arrivée d'une ère dans laquelle les femmes accèdent enfin au pouvoir dans son livre The End of Men (voici venu le temps des femmes). Mais la «crise» des performances des garçons à l'école part de l'idée que les garçons étaient meilleurs à l'école avant que les filles n'arrivent à refaire leur retard et à les dépasser. Selon une nouvelle étude de grande ampleur, cette idée est fausse: les filles ont de meilleurs résultats que les garçons dans toutes les matières, et ce depuis au moins 100 ans, rapporte le magazine du Smithsonian.
Leurs premières classes mixtes Les filles bien meilleures en lecture et les garçons un peu plus forts en maths Il arrive que les études en sciences humaines s’appuient sur des échantillons de taille insuffisante. Ce n’est pas le cas de celle que Gijsbert Stoet, chercheur à l’institut de science psychologiques de l’université de Leeds, en Angleterre, et David Geary, de l’université du Missouri, ont publiée dans la revue PloS One le 13 mars 2013. Les données qu’ils ont étudiées proviennent du Programme for International Student Assessment (PISA) concernant 1,5 million d’élèves des deux sexes âgés de 15 ans et répartis dans 75 pays pour les années 2000, 2003, 2006 et 2009. L’analyse globale montre que les garçons sont meilleurs en mathématiques tandis que les filles battent les garçons en lecture. publicité Dans certains pays, le sexe n’influence pas les résultats en mathématiques tandis que les garçons restent moins performants en lecture, ce qui reste vrai dans tous les pays. Un phénomène similaire se retrouve à l’échelle nationale. À lire aussi sur Slate.fr
Article MAINTENIR LA MIXITE DANS LES ECOLES Francine Sinclair Professeure Département des sciences de l'éducation Université du Québec à Hull Maintenir la mixité dans les écoles une question de richesse ! « Les guenilles avec les guenilles ! ? ! D'abord, nous savons très peu de choses des différences sexuelles. La non-mixité ne peut qu'accentuer les difficultés des garçons. Malgré les bonnes intentions du ministère de l'Éducation traduites dans son nouveau programme, à travers son « vivre ensemble » contemporain, les cadres éducatifs demeurent très peu changés. Remise en question des modèles de genres et de rôles. Remise en question des règles institutionnelles. Remise en question des enjeux de l'éducation. Daniel Pelletier Directeur Département de psychoéducation et de psychologie Pour la ségrégation sexuelle Contre la mixité à l'école D'abord, un peu d'histoire. En premier lieu, il appert que les prodromes de la violence conjugale apparaissent non pas à l'âge adulte, mais plutôt dans les relations de couple à l'adolescence.
Les filles sont meilleures que les garçons dans les disciplines «masculines» Selon une étude relayée par le Telegraph, de nouveaux chiffres montrent que les adolescentes sont plus susceptibles d’obtenir de bonnes notes dans des cours pratiques destinant à des professions au sein d’industries traditionnellement dirigées par des hommes. Cette étude, réalisée par Pearson, premier éditeur mondial, fait état d’un fossé grandissant entre les sexes. «Selon ces chiffres, les filles sont en tête dans la plupart des disciplines dès l’âge de 5 ans, et le fossé ne cesse ensuite de s’agrandir au fur et à mesure des études obligatoires.» L’an dernier, environ 62% des filles ont obtenu de bons résultats dans au moins cinq matières de l’équivalent britannique du brevet. D’autres chiffres confortent l’idée selon laquelle les filles deviennent meilleures dans l’ensemble des domaines, y compris dans les filières technologiques, comparées aux filières générales. Le président de Pearson, Rod Bristow, a déclaré: Photo: Des étudiantes en médecine à la Havane en mars 2010. publicité
FLOT SILLAGES | FLOT : Être en responsabilité demain : se former à l’égalité femmes-hommes <div class="no-js-alert">Merci d'activer JavaScript pour voir ce site.</div> MOOC Égalité femmes-hommes Date : 03/06/2015 Catégorie5- Conseils utiles Partager : MOOC Grammaire élémentaire de la langue française MOOC Bases de données relationnelles