SOCIÉTÉ • Pourquoi les Français n’ont rien à craindre de l’immigration Un Américain enseignant la philosophie dans une université parisienne s'étonne de trouver en France un discours politique et intellectuel sur les dangers de l’immigration. Il livre son témoignage en tant qu'"étranger privilégié". De Paris – On peut difficilement passer plus d’une journée en France sans entendre quelqu’un affirmer que les minorités ethniques constituent le plus gros problème du pays et que la présence d’immigrés compromet l’identité même de la France. Depuis un an, je vois constamment de jeunes Noirs se faire interpeller et contrôler à la gare du Nord – pratique qui, contrairement à ce qui se passe à New York, ne soulève ici pratiquement aucun débat. "La France n’existe plus" A propos des minorités ethniques vivant dans la capitale, des Français que je ne connaissais pas m’ont à plusieurs reprises fait remarquer : “Ce n’est plus la France. Présomption d’égalité Une xénophobie alimentée Politiques migratoires L’exaltation du terroir Justin E.
Animeco Disciplines, classes et programmes Enseignement exploratoire de Sciences Économiques et Sociales (programme de 2010), partie V : Individus et cultures. Comment devenons-nous des acteurs sociaux ? Objectif de l’animation Étudier la socialisation différenciée selon le genre. Utilisation Les parties découverte et cours sont adaptées à l’utilisation avec un tableau interactif ou un vidéo projecteur : les formats des caractères sont grands pour être visibles dans une classe. L'activité se prête bien à une utilisation en travaux dirigés, dans une salle informatique, au tableau interactif ou au vidéo projecteur. Avec un vidéo projecteur, un élève peut utiliser la souris de l'ordinateur pour répondre aux questions. Les « pétales » du menu général peuvent se tourner pour accéder à chaque partie. Découpage de l’animation En accord avec le programme, une partie découverte introduit l'existence d'une socialisation différenciée selon le genre en utilisant les jouets de Noël des jeunes enfants. Déroulement
Pays de la Loire - « Nous ne sommes pas en crise, nous changeons d’ère » « Nous ne sommes pas en crise, nous changeons d’ère » Après avoir travaillé quinze ans dans la presse pour BFM radio et Le Figaro, Yannick Roudaut a ensuite fondé plusieurs entreprises dont le cabinet de conseil en stratégie Alternité. Expert APM et Germe, il est l’auteur de « La Nouvelle Controverse, pour sortir de l’impasse » aux éditions la Mer Salée (www.lamersalee.com). Intervenant en écoles de management et à l’Université de Nantes, Yannick Roudaut évoquera « la 3ème révolution industrielle », lors de l’Université des entrepreneurs vendéens (les 6 et 7 février prochains). Rencontre. Pouvez-vous rappeler ce que recouvre le concept de troisième révolution industrielle ? Comment se concrétise cette révolution ? Pour vous, il s’agit d’un changement de monde. En quoi l’imprimante 3D est-elle une telle innovation de rupture ? Vous indiquez aussi qu’une révolution industrielle s’accompagne d’un nouveau modèle économique.
Pantène part en guerre contre les stéréotypes de genre dans sa nouvelle publicité Pantène part en guerre contre les stéréotypes de genre dans sa nouvelle publicit © Capture YouTube Dans sa dernière campagne, Pantène dénonce les clichés sexistes dont sont victimes les femmes. La filiale philippine de la marque de shampoing vient de publier une vidéo dans laquelle elle encourage les femmes à affirmer leurs ambitions et à être « fortes et brillantes ». Après Dove qui s'était fait remarquer en avril dernier grâce sa campagne Dove Real Beauty Sketches (comprenez « Croquis de la vraie beauté par Dove ») qui encourageait les femmes à s'aimer telles qu'elles sont, c'est au tour de Pantène d'essayer à sa façon, de les aider à s'assumer. La filiale philippine de la marque de shampoing vient de publier une vidéo dans laquelle elle dénonce les clichés sexistes dont sont victimes les femmes, surtout, elle met le doigt sur les critiques à l'encontre de celles qui osent affirmer leurs ambitions. Voir la vidéo
Nous sommes au bout du modèle fordiste, il faut passer à un modèle contributif Bernard Stiegler est philosophe, théoricien de l’évolution des systèmes techniques. Il a découvert les modèles du libre de façon presque accidentelle, en tant que Directeur de l’INA. Initiateur et président du groupe de réflexion philosophique Ars industrialis créé en 2005, il dirige également depuis avril 2006 l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) qu’il a créé au sein du centre Georges-Pompidou. Les modèles ouverts, contributifs et collaboratifs sont de plus en plus nombreux, la contribution s’étend à de nouveaux territoires, comment interprétez-vous cette évolution ? Avant de répondre, il y a un préalable, reconnaître que tous les modèles ne sont pas équivalents. C’est pour cela que je parle de pharmakon. Aujourd’hui, nous avons besoin d’une typologie des modèles contributifs. Je travaille beaucoup avec des communautés de Hackers : jusqu’à “la crise Snowden” ils ne voyaient pas véritablement le caractère pharmacologique du net. J’ai une vision freudienne de l’économie.
La publicité La publicité est omniprésente mais nous influence t-elle ? La publicité ne nous laisse pas indifférent : Elle séduit, amuse ou au contraire agace, exaspère. On peut appréhender la communication publicitaire à partir du schéma de Laswel : Qui ? Annonceur (émetteur) Dit quoi ? La publicité est un produit de consommation de masse. Dans la publicité, le monde est différent Les personnes ne travaillent pas ou rarement. Elle relaie les pratiques consommatoires des groupes qui sont dans des positions dominantes et les produits de luxe sont présentés comme accessibles à tous. Exemple : stéréotype de l’ageLes jeunes (stéréotype de l’adolescent) sont habillés comme des jeunes, ont un portable…Les vieux ne sont pas si vieux, ils sont alertes, en bonne santé et s’occupent de leurs petits enfants. Exemple 2 : stéréotype ethniqueLes pâtes sont italiennes (couleurs rouge et verte pour l’emballage) et le gel douche à la noix de coco est présenté par un mannequin noir. La publicité mécaniste
L'introduction d'un revenu de base par étapes, l'exemple de la Suisse Comment pourrait se réaliser la mise en application du RBIdans le contexte suisse? C'est sur ce point que vont se focaliser les réflexions sur le revenu de base ces prochaines années, aussi bien dans l'administration fédérale, que les cercles universitaires, les partis, les syndicats ou les mouvements divers. Elisabeth Di Zuzio nous propose dans cet article un scénario de mise en application progressive du revenu de base, qui s’appuie sur le système d’assurances sociales tel qu’il existe aujourd’hui. Vous y découvrirez comment ce projet novateur peut s’intégrer progressivement aux institutions existantes, en étendant le versement du revenu de base de manière progressive à toute la population, en commençant par les retraités et les jeunes. Cette mise en application progressive a l’avantage du réalisme : elle permettra d’évaluer les conséquences de sa mise en œuvre sur l’économie et la population, ainsi qu’une adaptation progressive à ce nouveau système.
Strasbourg : les abris d'urgence pour SDF inventés par deux architectes «C’est comme une tente mais en plus solide», expliquent Nicolas Roth, 24 ans, et Nicolas Wojcik, 23 ans, deux jeunes architectes formés à Strasbourg, en retirant sous la pluie la bâche qui recouvre le prototype de ce box visible sur le parking de l’association Emmaüs. Un projet récemment récompensé par le dispositif « Alsace Terre de Jeunes Talents ». Sur une surface de 3,75 mètres carrés, le plus petit modèle qui comprend un lit en hamac, une porte fermée à clé, des rangements et une fenêtre, a vocation d’abriter une personne et un chien. «C’est un abri d’urgence, notamment pour les périodes de grand froid (...) Les deux Nicolas y voient un moyen de «sécuriser» les personnes à la rue. D’un coût de fabrication estimé entre 2.400 et 2.600 euros, ces abris ont vocation à être empruntés successivement par plusieurs personnes. Malgré l’accueil favorable de sans-abri, ils ont aussi rencontré des réserves. Ces box pourraient trouver preneur parmi les marginaux isolés.
Le Polyamour | Poly4mour.fr Qu’est-ce que le polyamour ? Ce terme venant de l’anglais « polyamory » est généralement traduit en français par la notion « d’amours multiples ». Le polyamour part du principe qu’il est possible d’aimer plusieurs partenaires simultanément de la même manière qu’il est possible d’entretenir plusieurs relations amicales. Les personnes impliquées dans ces relations se disent polyamoureuses, ou plus simplement poly. Il faut savoir également que le polyamour concerne uniquement les relations honnêtes, assumées et franches avec les différents partenaires. De ce fait, cela exclue automatiquement les relations de couple dans lesquelles les liaisons autres qu’avec le partenaire habituel sont cachées. Le polyamour se différencie de l’échangisme par une vision dissemblable de la relation à plusieurs. En outre, les polyamoureux vivent leur relation avec une notion d’inclusion.
La vieille France rentre en guerre contre les vilains MOOC Chaque nouvelle année nous propulse un peu plus dans l’avenir. C’est en se rappelant ces évidences qu’on constate parfois à quel point une frange de la population française a, obstinément, choisi de regarder le passé pour s’y accrocher vaille que vaille et tout faire pour empêcher le reste du monde d’avancer vers la nouveauté, le changement et une nécessaire évolution, lui préférant résolument la fixité, par la loi s’il le faut, d’un conservatisme dépourvu de la moindre intelligence. La loi parfaitement ridicule, passée récemment, a déclenché l’hilarité et la consternation tant dans le pays que partout dans le monde où les touristes sont souvent confrontés à l’absence criante de véhicule disponible dans les principales villes de France tant l’inadéquation entre l’offre et la demande est criante concernant les taxis. C’est parfaitement con et c’est aussi parfaitement français dans l’esprit.