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Comment lutter contre le viol

Comment lutter contre le viol
[descriptions explicites de scènes de viol] On demande souvent aux féministes comment diminuer le nombre de viols, quelles mesures elles préconisent (sachant que la méthode la plus rapide est l'extinction du genre masculin mais vous allez pinailler). Si tout le monde s'accorde à être contre le viol, ce même monde devient d'un coup beaucoup moins prolixe quand il s'agit de définir le viol. Pour la majorité d'entre nous, un viol est commis par un type très moche sur une jolie fille qui garait sa voiture dans un parking. Là on est tous d'accord que c'est un viol et qu'il faut le punir. Avant donc de penser à diminuer le nombre de viols peut-être convient-il de comprendre ce qu'est un viol. - un mec couche avec une fille. Ces quatre scènes constituent des viols, mais, pour beaucoup d'entre nous ce seront des dérapages, des filles chiantes, des filles indécises, une baise ratée, une tentative. On en revient toujours à la même chose ; les stéréotypes de genre.

Du sexe sans désir J’ai conclu « Quand séduire devient faire céder » par une question très simple: pourquoi certains hommes veulent absolument obtenir du sexe de personnes qui ne les désirent pas? Je voudrais revenir brièvement là-dessus. Ceci n’est pas vraiment un article à part entière, juste une mise au point. Non, quand je demande « pourquoi veux-tu du sexe d’une personne qui ne te désire pas », « parce que personne ne me désire » n’est pas une réponse. Il y aurait plein de choses à dire d’ailleurs sur ce « mais personne ne me désire bouhou ouin » (Male Tears à la clé). Dans « pourquoi voulez-vous du sexe d’une personne qui ne vous désire pas? Je voudrais m’arrêter deux minutes ici pour signaler que cette réponse n’est pas seulement inappropriée parce que partant d’idées préconçues fausses. Séduire quelqu’un, c’est lui donner envie d’avoir une relation sexuelle avec vous. Il y a un très gros problème dans notre société avec l’éducation des garçons. Je ne crois pas qu’il existe des besoins sexuels.

La quenelle, la circoncision et les sauvages Je commence à en avoir un peu marre de n’écrire que sur les Juifs et l’antisémitisme. La semaine dernière, j’ai même failli remplacer ma bio Twitter par une paraphrase de cette réponse de Disraeli à l’adresse d’un parlementaire qui le raillait sur sa judéité : Oui, je suis juif, et quand les ancêtres de mon très honorable adversaire étaient des brutes sauvages dans une île inconnue, les miens étaient prêtres au temple de Salomon. Cette phrase m’a rappelé une chose qu’on oublie facilement : que le pire effet de l’adversité, c’est le conditionnement qu’elle produit. Je n’ai pas envie de me définir en fonction d’une horde de brutes sauvages, dans une île inconnue ou dans les rues de Paris. Mais enfin, il me semble que certaines choses méritent d’être signalées. La première, c’est l’échec retentissant de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme telle qu’elle a été menée depuis l’après-guerre. Si ça ne suffit toujours pas, quelle sera la prochaine étape ? Kudos

Your Friends and Rapists — Medium, Long That summer I only listened to “Ceremony” and I remember it didn’t rain. I was nineteen years old. It was the summer after my second year at the University of Western Ontario, which would also be my last year at the University of Western Ontario, and I took a job advertised to students. The job was to get in a van and take a yellow pad of sign-up forms and a pen and wear comfortable shoes (no flip-flops) and sell fixed-price natural gas to anyone who could be convinced they were paying too much for broken-price natural gas. It was a blank summer. Every day seemed of exactly the same quality. I had it bad for one of them in particular. School began without me. To my boyfriend I said I was going to a party with my friends and to my friends I said I was going to a party with my boyfriend. It was an old Victorian house with wooden floors, except at the top, where the ceilings sloped halfway down the wall and the carpets were thick and gray. What things could I have done. Paglia: No!

Prix Nobel de la haine Deux faits dans l’actualité française font actuellement grand bruit à l’étranger. Votre président se tape une actrice et ça fait un gros scandale. Mais ce n’est pas ça qui nous plaît. L’autre élément d’actualité qui a fait tilt concerne un geste appelé «la quenelle». Ne vous méprenez pas. Pensez ce que vous voulez de Pol Pot, Staline ou des Turcs en Arménie, la Shoah fut la grande éradication bureaucratique et industrialisée. Traduit de l’anglais par Hélène Borraz. Cette chronique est assurée en alternance par Philippe Djian, Christine Angot, Robert McLiam Wilson et Marie Darrieussecq. Robert MCLIAM WILSON Le « viol doux » et le « viol violent », une vidéo répugnante Le « viol doux », à différencier du « viol violent » (qui a dit pléonasme ?), est la nouvelle théorie sortie du cerveau malade d’un YouTubeur. Prenez un sac en papier, on sait jamais. Mise à jour un peu plus tard - La chaîne Youtube de la personne qui a fait la vidéo différenciant le « viol doux » du « viol violent » a été clôturée. On ne sait pas si c’est lui-même qui a choisi de la fermer ou si la décision vient de Youtube, mais ne cherchez donc pas à la retrouver pour la regarder : elle n’est plus en ligne. Le 13 janvier 2014 - Sur YouTube, on trouve de tout : des vidéos de chatons, des reprises de la chanson du moment dans tous les styles possibles, des sketchs, des fails, mais aussi des mecs qui viennent nous expliquer tranquillou-bilou qu’il existerait des « viols doux » et des « viols violents » (sic). Un charmant jeune homme, que nous appellerons Quézac M. À acheter d’urgence dans toutes les bonnes grandes surfaces. La logique : une allégorie. Article 222-23 Article 222-22

La rue, fief des mâles L'espace urbain est ultrasexué, pensé par et pour les hommes. Au point que les femmes érigent des barrières inconscientes et traversent les lieux publics bien plus qu'elles ne s'y attardent. LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Fanny Arlandis Sur le trottoir ou dans le métro, on croise des vieux, des jeunes, des hommes, des femmes. Surtout, contrairement à ces derniers, "les femmes ne font que traverser l'espace urbain, elles ne stationnent pas", explique le géographe Yves Raibaud, coproducteur d'un rapport, en 2011, commandé par la communauté urbaine de Bordeaux. Sifflées, collées, insultées, autant de situations que vivent les femmes dans la rue. Pour la sociologue Marylène Lieber, professeur à l'Institut des études sur le genre, à Genève, les femmes subissent des "rappels à l'ordre sexués, des petits actes qui n'ont rien de grave mais qui leur rappellent sans cesse qu'elles sont des "proies" potentielles dans l'espace public : commentaires, regards soutenus, etc.".

Les prostitueurs sont tous des violeurs Sous un titre un brin provocateur, je souhaiterais mettre à jour quelques unes de mes réflexions sur le système prostitutionnel. J’aimerais d’abord préciser un point : je ne suis pas, ni n’a été prostituée (1). Et, bien que ce qui soit le plus important dans la prostitution, ce vers qui on doit concentrer tous nos efforts sont les personnes prostituées, je ne veux pas parler d’elles aujourd’hui. Je veux parler des prostitueurs. Et j’applique, à ces hommes, mon raisonnement sur les violences sexuelles. Ainsi, je considère le comportement du prostitueur comme intrinsèquement violent. Le prostitueur est égoïste. Certains vont se persuader qu’ils sont "gentils" : je fais que ce dont elle a envie, je veux qu’elle prenne du plaisir, je la laisse faire ce qu’elle veut, je lui parle, je ne la frappe pas, je lui demande son âge et si elle est prisonnière d’un réseau… La sexualité (si on peut l’appeler ainsi…) des prostitueurs est profondément égoïste et violente. Like this: J'aime chargement…

Ebranler les hommes | Christiane Taubira Il est triste, infiniment triste, d'achever une année sur les pitreries obscènes d'un antisémite multirécidiviste. Faut-il que son talent soit stérile pour qu'il n'ait d'autres motifs pour faire s'esclaffer des esprits irresponsables ou incultes ou pervers, qu'une tragédie, un génocide, un indicible drame, de ceux dont on sait qu'on ne guérira pas, car rien ne nous consolera jamais des enfants dont la destinée s'est interrompue, brusquement ; et avant même cette violence de la mort industrielle, qui ne distingue pas, frappe sans rien connaître de ses victimes, la violence de l'arrachement, de la malnutrition, de la maladie, du désarroi, de cet inconnu irrationnellement hostile, la violence de la révélation de parents démunis qui ne peuvent protéger que par l'amour. Faut-il frayer avec les monstres pour trouver quelque plaisir à se faire complice, après coup, de ce crime contre l'humanité ? Agir. La démocratie s'enorgueillit d'avoir conscience que la justice des hommes est faillible.

UN PERMIS DE VIOLER ? Que penseriez-vous d’une société où votre métier pourrait, que vous soyez homme ou femme, vous octroyer un permis de violer en toute impunité, un permis de violer « pour le bien » de ceux que vous agressez ? C’est ce qui se passe ici même, en France, au cœur des Centres Hospitaliers Universitaires. Médecins et étudiants en médecine s’arrogent le droit de violer leurs patients. C’est-à-dire de leur imposer, dans un but d’apprentissage, des touchers vaginaux et rectaux sans avoir obtenu leur consentement préalable, alors qu’ils sont sous anesthésie générale, endormis et sans défense. (1) Certains d’entre eux pensent que ce n’est pas si grave et se justifient de façon plus ou moins ignoble : « ce qui me choquerait ça serait de faire un TV [toucher vaginal] à une patiente venue pour tt autre chose (aller chaipa, mettons une opération du genou), alors qu’elle a pas une maladie gynéco particulière… enfin surtout si personne n’en sait rien quoi ! Il est temps de dénoncer la culture du viol.

Simple-touriste me défie... Simple-touriste me défie de relever des propos racistes dans ses interventions sur le blog de David Monniaux. Pendant quelques instants je me suis dit que je pourrais faire une analyse lexicale automatisée sous forme de pastiche des analyses des discours politiques que Jean Véronis présentait sur son blog des technologies du langage pour lui rendre hommage. Puis à la réflexion je me suis dit que le parallèle pouvait tout autant être vu comme une insulte à sa mémoire. Mais cela m'a rappelé que lorsque j'étais plus jeune j'allais dans une colonie de vacances xénophobe... Les racistes sont nos amis, il faut les aimer aussi... Ma mère a voulu m'envoyer en colonie de vacances pour me socialiser (hum !) Bref, c'étaient des xénophobes qui allaient tous les ans au BBR et accusaient les arabes de tous leurs maux. Mais j'ai continué à y aller, non pas que je partageasse leurs vues, mais le programme sportif était intéressant et c'étaient tous de braves gens. Le blocage de la réflexion

Brochure « Je ne veux plus être un violeur » | Un traître... A télécharger ici. L’auteur J’ai été identifié comme un garçon à la naissance, et élevé comme tel. J’ai donc grandi du bon côté du système d’oppression sexiste. Ces témoignages se veulent participer à l’avènement d’une culture du consentement. Le consentement À l’époque de ces récits, personne ne m’avait bien expliqué ce qu’était le consentement. J’ai compris plus tard : désir mutuel, plaisir mutuel. Pour que ça puisse exister, il faut donc avoir envie ensemble. J’ai compris trop tard. Une agression sexuelle Ma première relation de couple. Je ne me souviens plus de ce que j’ai répondu. Comprendre Se réunir un week-end avec trois autres amis garçons. Combien d’abus qu’on n’identifie que bien plus tard ? Un viol Une relation de couple. Je ne me souviens plus de la suite. Se parler Les représentations que l’on nous donne du sexe sont souvent silencieuses. On n’est pas obligé de tout verbaliser. Je peux te caresser le téton ? Au début, ça fait bizarre. Centre de vacances. Stratégies Quelques pistes :

Quota de meuf Diverses instances de l'enseignement supérieur et de la recherche ont mis en place des quotas officieux de femmes dans les jurys de recrutement. Dernièrement, un épisode m'a bien fait rire : Acte 1 — Une collègue me demande si je ne connaîtrais pas une femme maître de conférence ou assimilée (p.ex. chargée de recherche CNRS ou INRIA) travaillant dans une certaine thématique, pour faire partie d'un comité de sélection. Après discussion autour de moi je finis par proposer un nom. Acte 2 — Une autre collègue, professeure des universités, me dit avoir été sollicitée pour être membre d'un comité dont j'identifie rapidement qu'il s'agit du même. Je me demande quelle portion des professeures des universités et directrices de recherche en informatique est sollicitée pour faire quota de meuf dans les divers comités (l'avantage d'être un homme : on me fiche largement la paix). (Remarque : peut-on parler de « poste à moustaches » avec des jurys féminisés ?)

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