A-t-on vraiment envie d'afficher son humeur au boulot ? Pour motiver ses salariés, la Société Générale leur propose d'exprimer leur humeur le matin en collant des smileys sur un tableau. Une méthode de management qui ne convainc pas tout le monde. C'est une des « innovations » concoctées par le cabinet de conseil McKinsey & Company qui a orchestré le cahier des charges du programme Team-Up concernant les 10 000 salariés des services centraux de la banque. A l'aide de smileys , chacun est invité à signaler son humeur aux autres, en le collant sur le tableau blanc de la réunion matinale. Dans les faits, beaucoup d'équipes font l'impasse sur cet indicateur optionnel et collectif d'humeur. Rond, carré, triangle, c'est au travers de ces figures géométriques que les membres d'une équipe de la Société Générale a finalement décidé de faire partager son humeur à l'occasion du « morning meeting » quotidien. Peu importe, Team-Up nourrit d'autres ambitions. Photo : des petits personnages souriants ( Aleske /Flickr/CC). En partenariat avec :
Au-delà du rêve de village : le club et la clubbisation L’essentiel de la vie quotidienne ne se déroule plus aujourd’hui autour du domicile, mais dans un espace éclaté dont l’échelle est métropolitaine [1]. Pourtant, n’importe quelle enquête ethnographique ou sociologique le montre, au centre des villes et dans leurs proches banlieues, les gens restent très attachés à leur quartier, qu’ils qualifient volontiers de « village ». Et autour des agglomérations, au-delà des banlieues, la vie de citadin à la campagne, dans un village anciennement rural, connaît un grand succès. Ces difficultés sont manifestes quand il s’agit de décrire les modes de vie dans les périphéries pavillonnaires. L’ancrage local à l’heure métropolitaine Il faut penser la territorialisation locale avec la mobilité plutôt que contre la mobilité [4]. Le travail qu’il convient de faire pour sortir de l’opposition entre ancrage et mobilité est déjà bien amorcé. Le club : nouveau modèle des relations de voisinage Le concept de club semble prometteur dans cette perspective.
Motivating Your Social Media Marketing And PR Team Working with teams on countless social marketing and PR projects internally, with clients and even random ideas purely for fun has given me an appreciation for keeping everyone motivated and interested in what they’re doing. In fact it’s tough for me to recall an ultra-successful project that occurred in a situation without a majority of the team motivated and passionate about what they were working on. You could have a truly brilliant group but if they aren’t motivated, so what? With that in mind, following are 10 ideas specifically for social projects to keep your team motivated and interested: 1. A lot of companies talk about providing feedback to their team on social participation. I’ve done this with teams I’ve worked with even in situations it’s not my domain because I’ve seen the work produced by those who both anticipate and receive the right kind of feedback. 2. 3. If you’re unfamiliar with the concept of a 20% time, it’s a simple concept popularized by Google: 4. 5. 6. 7. 8. 9.
L'argent fait le bonheur Ils ont bonne mine tous ceux qui critiquent le PIB comme mesure de la prospérité mondiale. Il doit grimacer Joseph Stiglitz, le prix Nobel d’économie à qui Nicolas Sarkozy avait demandé, il y a deux ans, de bâtir une liste de nouveaux indicateurs économiques pour introduire d’autres statistiques du véritable «progrès» de la planète économique, comme la pollution ou la santé. L’OCDE vient de ramener ces doux efforts à une réalité très politiquement incorrecte: au bout du compte, le bien-être est dans le PIB. Terrible à dire: mais l’argent fait le bonheur! L’OCDE, l’organisation qui regroupe les 34 pays les plus développés, fête ses 50 ans. La France, dans la moyenne Organisation pudique, l’OCDE laisse chacun libre de faire ses choix de pondération et donc ses classements. Il en ressort un résultat sans appel: le «bien-être» est complètement corrélé au PIB. Pas le bonheur individuel, qui dépend on le sait de l’âge de chacun, de sa santé et de mille autre considérations. Eric Le Boucher
Les managers français sont-ils aussi nuls que le prétendent les Anglo-saxons ? Atlantico : The Economist dresse un portrait plutôt négatif du management à la française. Partagez-vous ce constat ? Patrick Roth : Je pense que l’article est un peu caricatural, mais c’est aussi un moyen de marquer les esprits. J’ai le sentiment qu’il amalgame les tops managers avec un certain nombre de caractéristiques fantasmagoriques qu’on peut leur attribuer. Je prends un exemple : il est écrit dans l’article qu’une grande partie des managers sort de Polytechnique, ça se saurait si tel était le cas. Cette référence au « parachutage » concerne plutôt les tops managers et plutôt les tops formations des managers. Je ne suis pas sûr qu’il y ait véritablement un « french way of work » (en référence au titre de l’article de The Economist), j’ai plutôt l’impression que le mode de management des entreprises françaises est en construction. Quelles sont les lacunes qui caractérisent le management des entreprises françaises selon vous ? Que faudrait-il faire pour remédier à ces lacunes ?
Place Publique - Média citoyen, relais d’engagements associatifs et outil de démocratie participative Place publique, le 27/05/2011 Initié par ACTED, le Crédit Coopératif et la Mairie de Paris, le Forum Convergences 2015 a réuni, du 3 au 5 mai 2011, 3000 personnes lors de sa 4ème édition à Paris avec un objectif commun : contribuer à l’émergence de nouvelles solidarités dans le Nord et le Sud et oeuvrer pour une microfinance responsable. Pendant trois jours, les opérateurs publics, les acteurs du secteur privé, des multinationales aux entrepreneurs sociaux, et les représentants de la société civile ont échangé idées, expériences, pratiques et perspectives sur les moyens innovants et les financements pour contribuer à une réduction durable de la pauvreté. Pour Frédéric Roussel, fondateur d’ACTED et du Forum, « Convergences 2015 associe des acteurs et des univers certes bien différents mais tous réunis par la volonté d’agir, d’investir autour du capital humain. . Convergences 2015, appuyée par un collectif de partenaires, a rédigé l’« Appel de Paris pour une microfinance responsable ».
Le mec qui vous harcèle pour un sondage au téléphone, c'était moi Un téléphone serré d’élastiques (furryscalyman/Flickr). (De nos archives) Ils arrivent jusqu’à nous le plus souvent via la boîte mail « contact@rue89.com », parfois par le téléphone ou par quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît Rue89. D’autres apparaissent dans les commentaires. Certains témoignages nous touchent ou retiennent notre attention, parce qu’ils nous semblent incarner ce qui agite notre société : leur « ordinarité », exemplarité, la sincérité, la manière dont ils sont rédigés. Nous contactons alors l’auteur, nous évaluons la légitimité de son témoignage, et l’aidons à le préciser, ou le simplifier en l’avertissant que les riverains viendront ensuite donner leur avis sur sa vie, et que ça peut être rude, parfois. Jusqu’au 4 janvier, nous sortons de nos archives 2010 neuf de ces témoignages parmi les plus représentatifs des contributions des internautes. C’est pour cette seconde raison que j’ai été viré. La veille, j’ai travaillé jusqu’à 21h30. « Un autre superviseur ?
L'OCDE lance un outil pour mesurer le bien-être Traduction des recommandations de la commission Stiglitz, l'Indice « Vivre mieux » est un outil interactif pour jauger la qualité de vie, en dépassant le cadre du PIB. Reste à en faire autre chose qu'un gadget. Après un rapport consacré au bien-être des familles, le premier du genre, l'OCDE a dévoilé mardi 24 mai son « betterlife index », l'Indice « Vivre mieux ». L'Indice… La suite de cet article est accessible sur abonnement. Je suis abonné·e,je me connecte Je m'abonne à partir de 1€
Entreprises : facile d'être mis au placard, dur dur d'en sortir Dans le privé ou dans le public, la placardisation peut être vécue comme une mort sociale. Une solution : faire du bruit. Mathilde et Fabienne [les prénoms ont été changés, ndlr] ont connu les affres de la placardisation. Ces deux femmes ont un point commun : leur supérieur hiérarchique leur a, un jour, retiré leurs attributions sans raison valable. Mathilde : « Je me suis sentie sous-exploitée » Pour Mathilde, ingénieure d'études dans le public, tout a commencé suite à un arrêt de travail de neuf mois , vital après un cancer du sein métastasé. « Le traitement a été efficace et je suis une miraculée, aujourd'hui en rémission. L'informaticienne, âgée d'une trentaine d'années, perçoit ce mi-temps thérapeutique comme une chance, d'autant qu'elle a vu la mort de près. Après un an à mi-temps, Mathilde sent qu'elle peut de nouveau assumer un rythme élevé, « comme avant le cancer ». « Notre entrevue n'a rien changé. « Etre au placard, c'est être débranché de l'entreprise »