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Parlons de genre

Parlons de genre
Cet article a d’abord été publié sur le site du laboratoire auquel j’appartiens, GenERe (Genre: Epistémologie & Recherches). En ce week-end de nouvelles manifestations contre l’égalité des droits et contre la « théorie du genre », je le reblogue ici et vous invite à le partager largement pour faire taire les rumeurs. Je vous invite aussi à consulter pour des informations et des ressources sur les études de genre. Il en a déjà été question sur ce site : depuis 2011, la controverse sur le genre prend de l’ampleur. Depuis l’adoption de la loi « Mariage pour tous », ce mouvement concentre son action sur cette « théorie du genre », et a lancé un « plan vigi-Gender », assorti de « comités de vigilance » destinés à surveiller et lutter contre « le Gender » qui « avance masqué à l’Ecole ». Les opposant·e·s à la « théorie du genre » font également annuler des événements et interventions organisés par des chercheuses et chercheurs en études de genre. Elle court, la rumeur Related:  Genre/Sexualité/Romantisme

Anne-Charlotte Husson, chercheuse à Lyon : "Le genre n'est pas apparu il y a trois ans !" Le mot « genre » et sa fameuse « théorie » sont passés dans toutes les bouches, celles des parents inquiets qui retirent leur progéniture des écoles jusqu’au responsable politique effrayé par un livre pour enfants. Savent-ils de quoi ils parlent ? Pas du tout, selon d-Anne-Charlotte Husson et Cécile Thomé. La première est blogueuse reconnue dans les milieux féministes. Elles sont toutes deux chercheuses à l’ENS de Lyon. Anne-Charlotte Husson et Cécile Thomé ont animé la première conférence du labo GenERe. Elles ont animé le 19 mars dernier une première conférence de leur laboratoire junior, le labo GenERe, qui avait pour thème une mise au point générale sur les discours «anti-gender» et une introduction aux études de genre. « Notre démarche n’était pas une réaction aux débats de société, c’était plus large. (…) Puis on a pensé qu’il fallait contrer les discours qu’on entendait. » Rue89Lyon : Quand et comment avez-vous créé le laboratoire GenERe ? A. A. A. A. A. A. A. A. A. A. A.

Dans les débats de l'Inter Blanc cis, blanc gay Avant toute chose, comme vous pouvez le lire dans la description de mon profil sur l’Echo des Sorcièr-e-s, je suis une meuf trans non-binaire racisée. Je me suis donc sentie particulièrement concernée par l’affiche proposée par l’Inter-LGBT pour la Marche des Fiertés à Paris, qui représente une personne andrgyne, racisée, en Marianne, avec le slogan « Nos luttes vous émancipent. » Photo issue la page Facebook de l’InterLGBT qui présente l’affiche de la Marche des fiertés de Paris cette année Je ne me suis pas encore exprimée précisément par rapport aux raisons de mon désaccord avec cette affiche, mais je partage les analyses de Nègre inverti et de Thierry Schaffauser pour Yagg la concernant. De nombreuses association y ont été présentes, invitées ou non, ainsi qu’un représentant de la presse et des représentant-e-s syndic-ales-aux et politiques. Je voudrais néanmoins ici exprimer un ressenti et soumettre une proposition. Non Messieurs, il n’y a pas de couleur de peau universelle. Myrto

Coming out as gay may seem like an everyday occurrence now. But nope. Still a big deal. Here's why. The emotional confession at the end of this piece may not seem like a huge issue for some. But it's still crucial for people to see and share it. Here's why. People come out as gay every day, it may seem. Some people might think we should all be over it by now. GIF from "Supernatural." But being openly gay is a relatively recent concept and some people still struggle with it. When I say "struggle," I mean they deeply, deeply doubt themselves through very important formative years. Sometimes they make it through that questioning phase, like Ingrid did. Suicide is a very real outcome for many who struggle to accept their own sexual and gender identity. Stats from the Center for Disease Control. Or other times they go an entire lifetime never being true to who they are, going through the motions of a life they think will make them "normal." Sometimes people repress it so deeply that they try to condemn and legislate away the gay for everyone else. Image used via Public Domain/ND State government.

Zoom sur l'asexualité Chèr.e lecteur.ice qui te pose des questions sur l’a-demi-gray-sexualité, tu es au bon endroit ! Voici le premier article d’un dossier qui en comptera cinq autres sur le sujet : la visibilité, la découverte, la vie d’a-demi-gray, le coming out et, enfin, un manuel à destination des allié.e.s qui souhaiteraient s’adresser à nous sans faire de bourdes (merci à elleux). Nous publierons un article par semaine. Quelques préjugés tenaces Avant d’expliquer ce que c’est et vu la quantité d’âneries que l’on peut lire chaque jour sur le sujet, il me semble important d’expliquer ce qu’elle n’est pas. La libido, c’est une pulsion poussant à s’adonner à des stimulations d’ordre sexuel. L’attirance sexuelle, elle, est le fait d’être attiré.e sexuellement par les personnes remplissant certains critères (esthétiques ou autres) et d’avoir envie de s’adonner à des pratiques sexuelles avec ces personnes. Bien évidemment, ce n’est pas non plus un « manque » d’attirance sexuelle pour autrui. Ciel !

Une « London Pride » aux couleurs de la lutte des classes La sortie du film « Pride » et son succès de part et d’autre de La Manche ont conduit à un regain d’enthousiasme pour cet épisode marquant de la lutte des mineurs contre le gouvernement Thatcher dans les années 80. A l’époque, et bien avant que les Marches des Fiertés ne soient transformées en manifestations commerciales et publicitaires par les grandes entreprises prétendument « Gay Friendly », un secteur du mouvement LGBT londonien, regroupé sous le nom « Lesbians and Gays Support the Miners » (LGSM) avait décidé de prendre le parti des mineurs, qui luttaient contre la fermeture des mines et s’affrontaient à la politique brutalement néolibérale de Thatcher et sa police réactionnaire. En faisant tourner des caisses de solidarité dans les bars gays et lesbiens, en participant aux actions des mineurs, ils avaient donné un exemple éclatant de convergence des luttes et de solidarité de classe, ce que les mineurs leur avaient bien rendu en défilant à leurs côtés lors de la Pride de 1985.

La Marche des fiertés 2015 se veut revendicative mais certains militants en demandent plus LGBT - Depuis le vote de la loi sur le mariage pour tous, deux ans se sont écoulés. Après la joie, l'amertume: l'an dernier, la traditionnelle Marche des fiertés organisée par l'Inter-LGBT à Paris s'était déroulée sous le signe de la colère. Les associations demandaient plus de droits: la PMA, des avancées significatives pour les personnes trans, autant d'engagements qu'elles reprochaient au gouvernement de ne pas avoir tenus. Ce samedi 27 juin, le mot d'ordre de la marche est "Multiples et indivisibles", un "slogan qui tranche un peu avec ceux que nous avons l'habitude de proposer", explique au HuffPost Nicolas Rividi, co-Porte-parole de l’Inter-LGBT en charge de la lutte contre les discriminations. Une pride militante qui se veut militante donc, plus que celle de l'an dernier, qui dénonçait pourtant déjà les multiples reculs du gouvernement à propos de l'ouverture de la procréation médicale assistée (PMA) à tous les couples de femmes. Danser ne suffit pas

Romantic and Aromantic Lexicon and FAQ - Romantic and Aromantic Orientations Welcome to the A/Romantic Orientations Lexicon Romantic attraction is not easy to define, but I'd try saying that it's a set of feelings that causes people to desire a romantic relationship with a specific other person(s). Sometimes this romantic attraction is directed towards a specific gender(s), giving people who experience it a "romantic orientation", which is not exclusive to asexual people. This is a list of terms to describe a/romantic orientations (the terms are listed alphabetically, not for importance): Aromantic: a person who experiences no romantic attraction to others.Biromantic: A person who is romantically attracted to members of two different sexes or genders.Heteroromantic: a person who is romantically attracted to members of the opposite sex or gender.Homoromantic: a person who is romantically attracted to members of the same sex or gender.Panromantic or Omniromantic:a person who is romantically attracted to others but is not limited by the other's sex or gender.

Transphobie dans un entretien avec Christine Delphy : ma réponse Je décide de mettre sous la forme d’un texte, un commentaire que j’ai écrit suite à un entretien réalisé par Ingrid Merckx avec Christine Delphy disponible ici, car il n’a pas été validé sur son blog. [Ajout 27 novembre : le commentaire initial est désormais validé sur blog de C. Delphy :) ]. Votre position sur la transsexualité déclenche des réactions vives. Chère Christine Delphy, En premier lieu, je suis sidéré qu’Ingrid Merckx vous parle de « votre position sur la transexualité ». Je suis encore plus sidéré que vous ayez consenti à répondre à une telle question, sans questionner la légitimité qu’il y aurait ou pas à la poser. Arrêtons-nous pour l’instant sur le terme « transexualité ». Nous trans, sommes beaucoup à ne pas aimer le terme « transexualité » car il entretient une confusion entre sexe (ce qu’on « est ») et sexualité (ce par quoi on « est » attiré-e). Pensez-vous que ce soit un hasard si la prévalence du VIH est aussi forte chez les trans ? Premier point : Encore une fois ?

Non, le porno n'est certainement pas la seule source d'injonctions | Le ticket de Metro d'Ovidie La diffusion de mon film À quoi rêvent les jeunes filles ? sur France 2 le 23 juin dernier dans la case Infrarouge a ouvert bien des débats, et j’en suis vraiment ravie. Il n’y a qu’à travers les débats et discussions que les choses avancent, pour ma part la mission a donc été accomplie. « Le porno comme nouvelle source d’injonction« , combien de fois ai-je lu cette formule ces derniers jours. embedded by Embedded VideoYouTube Direkt L’effet de ce déplacement de la norme, j’ai pu le constater durant toute la phase d’enquête de ce film, qui ne s’est évidemment pas limitée aux interviews de six personnes. « Sexualité ambitieuse », « libido au top », ou comment devenir performante Mais prétendre que le porno serait seul prescripteur de normes serait totalement erroné. Pour revenir au film, il dénonce ce que l’on pourrait appeler un déplacement des normes en matière de sexualité et analyse leurs provenances.

Fille ou garçon ? Non, intersexué – Frédéric Joignot Mis en ligne le : 27-04-2011 1 – Où l'on apprend l'incroyable histoire de l'hermaphrodite Herculine Barbin " Le lendemain trouva Sara anéantie ! Ses yeux, rougis par les larmes, portaient l'empreinte d'une insomnie cruellement tourmentée (…) Je n'avais pas la force de lever les yeux sur Madame P., qui ne voyait en moi que l'amie de sa fille, tandis que j'étais son amant Nous sommes l'été 1858, Herculine Barbin, surnommée Alexina, 20 ans, institutrice, a passé la nuit avec sa collègue Sara dans un pensionnat de La Rochelle. Longtemps, elle s'est considérée comme une adolescente laide et mal fichue. Eperdue, elle court se confesser à l'évêque de Saintes. Herculine-Abel Barbin aurait été oublié sans son journal publié en 1874 dans une revue médico-légale, dont l'écrivain allemand Oscar Panizza tirera en 1893 le roman Un scandale au couvent. Le philosophe voit dans la décision de l'état civil d'en faire un homme la volonté nouvelle de diviser le monde en deux "vrais sexes". Frédéric Joignot

Le cerveau a-t-il un sexe ? – Catherine Vidal Souleymane Coulibaly, alias Soro Solo, est un journaliste culturel originaire de Côte-d’Ivoire. Découvreur de talents, il a accompagné l’ouverture de l’Europe aux musiques africaines. Il a collaboré aux magazines de RFI pour lesquels il fait des reportages, ainsi qu’à plusieurs émissions sur France Inter, dont L’Afrique Enchantée qui, après trois saisons estivales, est désormais programmée à l’année. Soro Solo était, jusqu’aux événements tragiques de 2002, le plus fameux des journalistes culturels de Côte-d’Ivoire. Avec plus de 20 heures d’antenne hebdomadaire et une voix reconnaissable entre mille, il reçoit deux fois le prix du meilleur journaliste du pays (Prix Ebony – 1993, 1994). Son émission Le Grognon, lancée en 1989, lui vaut une grande popularité car il y évoque les dérapages des services publics ivoiriens à partir de témoignages sur les petits arrangements avec l’administration. Des membres de sa famille sont assassinés. Depuis, Soro Solo a collaboré à de nombreux magazines sur RFI.

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