Chronique de la censure ordinaire en milieu éducatif Ils en rêvent la nuit, c’est certain, et se réveillent, la tempe humide, se demandant ce qu’ils vont bien pouvoir censurer sitôt arrivés au boulot… « Allez, qu’est-ce qu’on a bien pu oublier ? YouTube, c’est fait, Dailymotion aussi, Wat.tv, non, c’est TF1, quand même… Comment ça, Dailymotion, c’est Orange ? Non, ça se saurait… Facebook, Twitter, Vine, Snapchat, Ask.fm, Renren des fois qu’il y ait des Chinois, Vkontakte au cas où il y aurait des Russes, on ne sait jamais… Ah, zut, on a oublié Pinterest. Voilà, c’est ça, ce matin, on va couper Pinterest… ». Telle est la dure et valeureuse vie de nombre d’administrateurs des réseaux des établissements, ceux qui ont reçu délégation des chefs d’établissement ou les chefs d’établissement eux-mêmes, garants de la morale laïque, gratuite et obligatoire… On n’imagine pas les tourments de ces gens-là, sans cesse confrontés à la croissance exponentielle du web et à la recrudescence des turpitudes sociales dont ces jeunes se repaissent. A.
Réseaux sociaux : comment sommes-nous influencés par les systèmes de recommandation Quels objectifs ? - faire prendre conscience aux élèves de leur traçabilité en ligne ( « Culture de la traçabilité », expression empruntée à Louise Merzeau). Les rendre critiques vis en vis des traces qu'on laisse : on peut en garder la maîtrise à partir du moment où on a conscience de nos actions en ligne, - comprendre comment on peut entretenir (et parfois enfermer) ses centres d'intérêt par une collecte (le partage sur les réseaux sociaux par exemple) , comprendre que l'on rentrer alors dans des communautés d'intérêt en partageant. - comprendre son écosystème informationnel, - questionner les enclosures des réseaux sociaux : les enclosures de l'attention, techniques, etc. - comprendre le système de recommandation : comment nous arrivent les informations, comment on y a eu accès ? - comprendre que, sur les réseaux sociaux, nous sommes contributeurs et pas seulement spectateurs. Si j'avais eu le temps, (ah le temps !)
Les usages d'Internet chez les ados Dans le cadre de sa campagne d'éducation " Internet, les autres et moi ", RSA a commandité une étude qui interroge et compare les perceptions et usages en ligne des enfants (11-17 ans) et des parents "Internet offre un formidable espace de découverte, mais peut également représenter des risques : nous y exposons nos informations personnelles, nous y tenons des discussions privées, nous achetons en ligne et nos enfants aussi. Nous lançons la campagne " Internet, les autres et moi " en France car nous sommes convaincus que l'adoption d'un comportement sûr repose sur une bonne compréhension des dangers potentiels et réels et ne peut se réduire à des réponses techniques ", explique Philippe Fauchay, Président de RSA en France. Partenaire de l'édition 2013 du Safer Internet Day organisée le 5 février dans plus de 30 pays, RSA présente aujourd'hui les résultats d'une étude réalisée par l'IFOP en janvier 2013 en France. Savons-nous ce que font nos ados (11-17 ans) sur Internet ? Méthodologie
Les nouvelles relations 2.0, éloge des liens numériques Les « amis » de Facebook ne sont pas de vrais amis, aime-t-on penser. Mal connus, furtifs, peu fiables, ces amis en pixels seraient des amis qu’entre-guillemets. En faisant de la rubrique « Amis » la variable cardinale de leurs services, les réseaux sociaux de l’Internet ont suscité une vague de protestation inquiète sur le véritable sens de l’amitié. À quoi ressemble notre vie sociale à l’heure des réseaux sociaux de l’Internet ? Vie réelle ou virtuelle ? Le premier malentendu porte sur l’idée que nous aurions deux vies séparées, l’une en vrai, l’autre virtuelle, et que nos relations dans la première n’auraient rien à voir avec celles de la seconde. Une nouvelle sociabilité Le deuxième malentendu a trait à l’idée que seuls les liens forts sont importants dans nos vies et que les liens faibles sont artificiels et futiles quand ils ne sont pas dangereux. Perte de temps ?
Identité numérique en image par les adolescents : 7 types de traces en ligne Julie Pascau (Professeur certifié en documentation – ESPE d’Aquitaine) et Bruno Vergnes (Prof de Lettres et formateur en Education numérique – CLEMI) publient : L’identité numérique en image, un dossier d’analyse sur l’image de soi sur les réseaux sociaux ; un travail de qualité présenté le 15 janvier 2014 à Mourenx (64) dans le cadre du Forum des pratiques numériques pour l’éducation. Objectif de ce dossier : « Comprendre la viralité propre à l’image sur les réseaux sociaux et les usages des adolescents des applications existantes en 2013. Apprendre à intégrer ces nouvelles problématiques liées à l’identité numérique des jeunes dans l’éducation aux médias ». L’image saisie, publiée, partagée en ligne (voire effacée) par les adolescents est un phénomène qui s’inscrit aujourd’hui dans des pratiques numériques diversifiées. Définition et typologie des formes d’exposition en images par les adolescents La numérisation des pratiques Emergence de nouvelles problématiques L’importance de l’image
Comment les adolescents utilisent les réseaux sociaux ? Les adolescents, qui intéressent beaucoup les marques pour leur qualité de consommateurs, ont une place très importante dans l’écosystème des réseaux sociaux. Quelles sont leurs habitudes ? Les ados et les réseaux : vaste sujet qui fait souvent polémique aussi bien sur les sujets négatifs tels que la vie privée, de l’âge auquel on les laisse y avoir accès, la cyberintimidation ect et d’un autre côté, l’enrichissement personnel, l’accessibilité à l’information, les échanges avec les autres. Tout le monde se pose beaucoup de questions, sans entrer dans la polémique, restons factuels avec quelques chiffres d’usage et une infographie très intéressante sur les habitudes des 13-19 ans sur les réseaux sociaux pour accompagner les analyses. D’une manière générale, parents, futurs parents, amis, il est important de surveiller les activités de vos enfants sur le net, de les accompagner et de leur expliquer les dangers et les aspects bénéfiques des réseaux. *Source de l’infographique présentée :
Libres enfants du numérique L'école n'aime guère le web dit 2.0, celui qui invite les internautes à produire et interagir. La plupart des sites emblématiques de l’internet participatif y sont interdits, c’est-à-dire filtrés (sauf exception ou demande expresse) comme les plateformes de blogs les plus connues, les réseaux sociaux les plus fréquentés, les espaces de partage vidéo ou audio les plus fournis. D'autres encore sont conspués, par exemple l'encyclopédie Wikipédia, pillée par tous, mais accusée de pousser à la consommation et à l'approximation. Beaucoup d'enseignants suivent aussi l'opinion publique quand elle stigmatise l'écriture web, réduite au fameux "langage SMS", perçue comme coupable de la baisse du niveau orthographique, voire linguistique, des élèves. Pourtant, tous ces outils sont passionnants. Jean-Michel Le Baut
Etude sur les réseaux sociaux : les ados majoritaires sur Tumblr et Instagram Tous les trois mois, Global Web Index réalise une étude d’envergure sur l’usage des réseaux sociaux. Facebook en tête et belle percée d'Instagram Facebook reste en tête des réseaux sociaux les plus utilisés avec 82% d'inscrits, suivi par Google+, Youtube et Twitter. Mais c'est Instagram qui réalise la meilleure progression du trimestre en terme de nouveaux inscrits. Mais l'usage des principaux réseaux diminuent Même si le nombre d'inscrits ne cessent d'augmenter, l'activité sur ces réseaux elle diminue (-6%). Le boom des applications de chats instantanés Les usages sociaux se déplaçant vers des usages mobiles (smartphones ou tablettes) au détriment du PC, l'étude note l'incroyable percée des applications de messagerie ces 6 derniers mois avec en tête Snapchat (+67%), Kik Messenger (+32%) et WhatsApp (+30%). Les jeunes majoritaires sur Tumblr et Instagram Facebook et LinkedIn sont les deux réseaux sociaux qui accueillent l’audience la plus âgée.
Geekeries : Réseaux sociaux : ce qu'en pense un ado - L'Etudiant Trendy Facebook, Twitter, Instagram... qu'en pensez-vous vraiment ? //© Andrew Watts Andrew Watts est un étudiant de l'université du Texas dont vous n'auriez jamais dû entendre parler. Sauf que ce jeune homme en avait marre que les "experts" donnent sans cesse leur avis sur la façon dont les ados utilisent les réseaux sociaux, et qu'aucun de ces teenagers ne prenne lui-même la parole. Ce jeune homme de 19 ans a donc publié un article sur son blog qui a été lu plus de 500.000 fois en quelques jours et approuvé par les spécialistes de la Silicon Valley. Facebook "C'est mort pour nous. Instagram "Celui qu'on utilise le plus. Twitter "On ne voit pas l'intérêt. Snapchat "L'endroit où on peut vraiment être nous-mêmes, sans la pression des likes et commentaires. Youtube "Ça a changé le monde, tu ne peux pas l'ignorer. Vine "Plutôt pour regarder que pour participer. Google+ "Je ne connais personne qui l'utilise de manière active. LinkedIn Pinterest "Principalement pour les femmes, avec un côté art / hipster."