Mémoire d'un Saccage - L'effondrement de l'Argentine Qu’est-ce qu’un média en 2014 ? Décryptage de la définition proposée par Om Malik, fondateur du site GIGAom et désormais capital-risqueur, qui vient de faire la synthèse dans un article de ce qu’il avait appris sur l’univers des médias au cours de sa carrière de journaliste. Il y décrit en passant ce qu’est un média à notre époque : “tout ce qui retient l’attention“. C’est à mon sens la meilleure définition possible. Pourquoi ? Parce qu’un média n’est plus, comme dans le passé, une entreprise qui publie des contenus sur du papier, des ondes ou des écrans. Simplifié, sous l’effet des technologies numériques, en se démocratisant. (CC) Juan Cristóbal Cobo Mais, de ce fait, tout est également devenu plus complexe. Tous ces concurrents luttent aujourd’hui pour une denrée de plus en plus rare avec la progression de la surinformation : l’attention du public. * Un “shadow competitor” est un produit qui en concurrence un autre sans lui être directement confronté dans la même industrie.
l'avenir radieux de la flichiatrie L’avenir radieux de la flichiatrie, par Olivier Labouret L’Etat français néolibéral, après une campagne médiatique sécuritaire commandée avec acharnement par celui qui l’incarne, compte réformer la loi de 1990 sur les soins sans consentement. Contrairement à l’analyse qui en est faite par de nombreux confrères psychiatres, le danger principal de ce projet de loi ne réside pas dans la multiplication des hospitalisations à la demande de l’autorité publique, qui signerait le retour du grand renfermement asilaire. Non, la conséquence la plus redoutable de cette loi (si elle est adoptée) va être la généralisation des soins sans consentement en ambulatoire [1], et la société de contrôle panoptique qu’elle annonce et va entraîner irrémédiablement dans son sillage… Ce que cette loi présage, ce n’est en effet ni plus ni moins que le grand renfermement… à domicile ! L’hospitalisation à domicile psychiatrique a été expérimentée et s’est développée dans de nombreux départements depuis 2004 [2].
Le Travail libère-t-il ? Nous existons pour travailler, nous travaillons pour exister. L’identification du travail avec l’activité humaine et la créativité, la domination complète de la doctrine du travail comme destin naturel des humains a pénétré notre conscience à une telle profondeur que le refus de cette condition forcée, de cette contrainte sociale, semble être devenu un sacrilège pour le concept même d’humanité. Alors n’importe quel travail devient meilleur que pas de travail du tout. Ceci est le message répandu par les évangélistes de l’existant, sonnant les trompettes pour la course à la compétition toujours plus frénétique entre les exploités pour quelques miettes tombées de la table des patrons ; pour l’instrumentalisation et le nivelage complet des relations sociales en échange d’un peu de travail misérable dans les galères de la survie. Ce ne sont pas, cependant, seulement les conditions générales de travail qui créent l’impasse. Pour la libération individuelle et collective … Libérons-nous du travail