Nuit et Brouillard 1 de 2 Nuit et Brouillard est un film documentaire[1] réalisé par Alain Resnais, à l'initiative d'Henri Michel (historien), et sorti en 1956. Il traite de la déportation et des camps de concentration nazis, en application des dispositions dites « Nuit et brouillard » (décret du 7 décembre 1941). Nuit et Brouillard est une commande du Comité d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale[2], un organisme gouvernemental fondé en 1951, dont la fonction était de rassembler de la documentation et de poursuivre des recherches historiques sur la période de l'occupation de la France en 1940-1945, et dont Henri Michel était le secrétaire général[3]. D'une durée de trente-deux minutes, le film est un mélange d'archives en noir et blanc et d'images tournées en couleur. Les images sont accompagnées de la lecture d'un texte de l'écrivain français Jean Cayrol, résistant français déporté dans le KZ Mauthausen en 1943. Le 31 janvier 1956, le film remporte le Prix Jean-Vigo.
Alain Resnais Alain Resnais se nourrit très jeune de cinéma, de littérature, de bandes dessinées et de théâtre. Dès l'âge de treize ans, il réalise des petits films en 8 mm. Installé à Paris au début de la Seconde Guerre mondiale, il s'inscrit à l'Idhec en 1943, où il est reçu dans la première promotion. Il se spécialise dans le montage tout en continuant à réaliser des films en 16 mm. Alain Resnais commence sa carrière dans le cinéma documentaire. Meilleur réalisateur, 2006 au Mostra Internazionale d'Arte Cinematografica (Venezia) pour le film : CoeursMeilleur réalisateur, 2004 au Les Lumières pour le film : Pas sur la bouchePrix pour l'ensemble de la carrière, 1998 au Internationale Filmfestspiele (Berlin)Prix pour l'ensemble de la carrière, 1995 au Biennale de VeniseMeilleur réalisateur, 1994 au Césars du Cinéma Français pour le film : Smoking/No smokingMeilleur réalisateur, 1978 au Césars du Cinéma Français pour le film : Providence
Mémorial de la Shoah Le 7 avril 1994 au matin, le génocide des Tutsi au Rwanda débutait à Kigali et allait faire en trois mois plus d'un millions de victimes. Cette date a depuis été désignée par l'ONU Journée internationale de réflexion sur le génocide de 1994 au Rwanda et permet chaque année de se souvenir pour être capable de continuer à agir. En 1994, alors que la France commémorait le 50ème anniversaire des sombres épisodes de la Seconde guerre mondiale, comme la rafle des enfants d'Izieu le 6 avril 1944, et que le "plus jamais ça" résonnait dans tous les esprits, un nouveau génocide débutait au Rwanda. Tout ce qui est mort comme fait, est vivant comme enseignement écrivait Victor Hugo. Notre devoir de mémoire est plus que jamais au coeur du présent et de l'avenir. En savoir plus
Robert Waitz -Témoignages Témoignages Robert Waitz dans le convoi 60 et au camp d'Auschwitz III - Monowitz par Georges HAUPTMANN Extrait de HISTOIRE & PATRIMOINE HOSPITALIER, revue de l'Association "Les Amis des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg", n° 21 - 2 009 avec l'aimable autorisation des Editeurs En complément de l'article sur la vie et l'oeuvre de Robert Waitz, il nous a semblé important et intéressant de présenter ces témoignages de déportation. Témoignage de Robert Waitz Robert Waitz fut déporté dans le convoi N° 60, parti de Drancy le 7 octobre 1943 à 10 heures 30 du matin, arrivé à Auschwitz le 10 octobre vers 3 heures du matin. "Dans chaque wagon un ou deux seaux d'eau et un seau hygiénique ; quatre vingt quinze à cent personnes y sont empilées avec des provisions suffisantes (?). Le camp de Monowitz ou Auschwitz III a été créé en 1942 aux abords du chantier de construction d'une usine géante de la firme allemande l'I.G. "En réalité ce camp est un camp d'extermination. Témoignage de Freddie Knoller
Alain Resnais Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Alain Resnais est un réalisateur français, également scénariste et monteur, né le 3 juin 1922 à Vannes (Morbihan) et mort le 1er mars 2014 à Paris[1]. Réalisateur d'Hiroshima mon amour (1959) et de L'Année dernière à Marienbad (1961), deux dates dans l'histoire du cinéma, Alain Resnais est rapidement considéré comme l'un des grands représentants du Nouveau cinéma (équivalent du Nouveau roman en littérature) et comme un des pères de la modernité cinématographique européenne à l'instar de Roberto Rossellini, Ingmar Bergman et Michelangelo Antonioni dans sa manière de remettre en cause la grammaire du cinéma classique et de déconstruire la narration linéaire[2],[3],[4]. Tout au long de son œuvre, on retrouve un grand nombre de thèmes tels l'histoire, la mémoire, l'engagement politique, l'intimité, la réalité de l'esprit, le rêve, le conditionnement socio-culturel, la mort, la mélancolie et bien sûr l'art[7].
Des textes et des témoignages sur la Shoah Dernière modification de cette page : 01/24/2012 17:10:26 Avant les camps : antisémitisme et persécution / La collaboration et la résistance à la déportation / La déportation : les arrestations, les rafles, Drancy, les trains / Les camps de concentration / L'extermination : les camps d'extermination, autres formes d'extermination / Après les camps : justice, jugements, réflexions AVANT LES CAMPS : antisémitisme, persécution LA COLLABORATION ET LA RÉSISTANCE à la déportation LA DÉPORTATION : les arrestations, les rafles, Drancy, les trains L'EXTERMINATION : camps d'extermination, autres formes d'extermination, libération des camps APRES LES CAMPS : justice, jugements, réflexions Vous pouvez consulter la liste de tous les témoignages présents sur ce site OU Illustration François Lemaire, Soissons
Le réalisateur Alain Resnais est mort Alain Resnais est mort samedi soir à l’âge de 91 ans. On savait qu’il était hospitalisé depuis plus d’une semaine et qu’il n’avait pu se rendre au festival de Berlin où son dernier film Aimer, boire et chanter était présenté en compétition officielle. Alain Resnais est avec Jean-Luc Godard le grand cinéaste de la modernité en crise. Très tôt, il prend acte de l’impossibilité - après les ravages de la seconde guerre mondiale, les camps de concentration (sur lesquels il revient dans son documentaire Nuit et Brouillard), la bombe nucléaire (Hiroshima, mon amour) - de raconter notre monde à travers des récits à la chaine de causalité, où n’entrerait pas un irrationnel profondément perturbateur. Resnais dynamite les cadres narratifs, se prête à toutes les expériences de montages parallèles, de flashbacks qui n’en sont pas, de modalité de mise en scène transformant les acteurs en poupées détraquées. Dans les archives de «Libé» :«Mon mot d’ordre? «Il cherche toujours les films infaisables»
La Conférence de Wannsee et la "Solution finale" Le 20 janvier 1942, quinze hauts fonctionnaires du parti nazi et de l'administration allemande se réunirent dans une villa de Wannsee, dans la banlieue de Berlin, pour discuter de la mise en œuvre de ce qu'ils appelèrent "la Solution finale à la question juive". Les représentants de la SS à cette réunion étaient le Général SS Reinhard Heyrich, directeur de l'Office central de sécurité du Reich (Reichssicherheitshauptamt-RSHA) et un des principaux adjoints du SS-Reichführer Heinrich Himmler ; le général SS Heinrich Müller, chef de la division IV de la RSHA (la Gestapo) ; le lieutenant colonel SS Adolf Eichmann, chef de la division IV B4 de la RSHA (les questions juives) ; le colonel SS Eberhard Schöngarth, commandant à Cracovie de la RSHA pour le gouvernement général de Pologne ; le major SS Rudolf Lange, commandant des Einsatzkommando 2 du RSHA déployé en Lettonie à l'automne 1941 ; le major général SS Otto Hofmann, chef du bureau central pour la race et le peuplement (RuSHA).
Resnais = Azéma + Arditi + Dussollier + Wilson. Ou l'art de la combinaison d'acteurs On aura très souvent entendu ce même reproche formulé en choeur par quelques observateurs agacés: Alain Resnais serait un réalisateur paresseux, voire pantouflard, par la simple façon dont il compose les distributions de ses films depuis une trentaine d’années. Dix longs-métrages avec Sabine Azéma (sa compagne et actrice fétiche depuis 1983), neuf avec Pierre Arditi, sept avec André Dussollier… Après une première partie de carrière placée sous le signe de la variété, les années 80 ont fait place pour Resnais à une ère de stabilité dans ses relations avec ses partenaires de travail. Un état de fait qui n’a d’ailleurs pas déplu qu’à certains spectateurs. Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri ne s’en sont jamais cachés, eux qui ont adapté pour lui la pièce Intimate Exchanges d’Alan Ayckbourn en 1993. publicité Ils ont joué plus de trois fois chez Resnais. Alors quoi? Thomas Messias
Le convoi 50 La constitution du Convoi n° 50 Seul le hasard des événements fait que je me suis intéressé à ce convoi. C’est la première fois que j’entreprends une étude personnelle sur la déportation1 . Peter Landé, bénévole à plein temps auprès du musée Mémorial de la Shoah aux Etats-Unis- USHMM à Washington2 , m’a adressé des documents récemment déclassifiés par les autorités américaines en me demandant si j’y trouvais des choses exploitables. Pour éviter d’enfoncer une porte ouverte, je me suis d’abord assuré auprès des Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques à Pau que cette liste n’y figurait pas dans le fonds « Camp de Gurs ». Le Mémorial de la Déportation des Juifs de France de Beate et Serge Klarsfeld (Paris 1978, FFDJF), consacre un long développement à ce convoi, reparti le 4 mars 1943 de Drancy pour Majdanek sous le numéro 50 et au convoi 51 parti le surlendemain pour la même destination. La liste Pau La liste USHMM La liste Rivesaltes Il s’agit d’un convoi mixte. Quelques exemples
hiroshima mon amour Alice Mordoh Photo d’illustration Le témoignage d’Alice reflète bien ce qu’elle et sa famille ont vécu durant la guerre et combien il a fallu de chance (et de bienveillance humaine de la part de son entourage) pour qu’ils se retrouvent vivants en 1945 en France. — Mes parents sont tous les deux nés à SALONIQUE en Grèce. La famille de mon père Juda Mordoh est arrivée en France en 1921, sa mère Delicia Mordoh et deux autres enfants plus jeunes que lui, son frère Jacques/Jacob et sa sœur Esther. Ils se sont installés dans un petit 2 pièces du XIème, 73, rue dela Roquette ; mon père qui avait à peu près 25 ans a rapidement trouvé du travail : la guerre de 1914/18 avait fait de nombreuses victimes parmi les hommes et la main d’œuvre étrangère était la bienvenue. Ma mère, Donna Yuda a quitté Salonique à l’âge de 19 ans. Ma grand-mère Delicia et mon oncle Jacques ont été déportés tous les deux en novembre 1942[2]. Je passe mes journées à la ferme, à l’extérieur. [1] Union Générale des Juifs de France