Peter Watkins, une bouffée d'oxygène dans la pollution audiovisuelle « Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective « business », soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. […] Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible. » Patrick Le Lay, PDG de TF1, in Les Dirigeants français et le Changement (2004). Cette phrase du PDG de TF1 est désormais mythique. Un incontournable de l’histoire du documentaire et de la critique des médias, donc. Media Crisis : le Spectacle au microscope Au fur et à mesure de ses réalisations – et des rejets qu’il a essuyés – Peter Watkins a affiné sa vision du monde médiatique. Un bouquin passionnant. Ce formatage, c’est celui de la monoforme.
Sociologie des médias de Pierre Bourdieu Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. À la fin de sa vie, Pierre Bourdieu a développé, dans quelques articles et un bref ouvrage (Sur la télévision), une sociologie des médias. Cette sociologie, pouvant être lue comme une critique des médias radicale, a rencontré un grand succès public, bien qu'elle occupe une place mineure dans l'œuvre de Pierre Bourdieu, qu'elle soit restée succincte et fondée sur un travail empirique peu important. L’incorporation d’un habitus et idéologie inconsciente[modifier | modifier le code] Comme le montre Alain Accardo dans « Journalistes précaires » (1998), les conditions de travail sont effectivement sensiblement identiques. L’imposition des catégories propres au champ[modifier | modifier le code] Ces dénominations, indépendamment de leur validité, imposent une interprétation ethnicisée des attentats et de la question de l’Islam radical. Réception différentielle des catégories[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code]
La dispute des économistes Merci pour cette émission ! Je voudrais revenir sur certains points. Je crois que vous confondez (néo)libéralisme avec capitalisme de connivence. Dans le premier cas, chacun peut exercer sa liberté AVEC sa responsabilité, dans la limite de la liberté d’autrui : une banque qui merde fait faillite, s’il y a eu fraude ses responsables se retrouvent devant les tribunaux. Pas de "renard libre dans un poulailler" ou de "loi de la jungle". Le capitalisme de connivence, ce sont les grandes entreprises (CAC40, banques) et les mandataires publics qui s’échangent prébendes et privilèges : le renard est dans le poulailler avec la bénédiction de l’ours qui surveille. Le marché : un échange ne peut se faire qu’à la satisfaction du vendeur et de l’acheteur, sinon il n’a pas lieu. Les rentiers ne peuvent retirer des bénéfices de leur capital que s’ils l’investissent (et le risquent !) Le monde est libéral depuis 40 ans ? Désolé d’être un peu télégraphique, il y aurait encore beaucoup à dire.