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Pierre Lévy, l'intelligence collective

Au sommaire : - plongé dans son ordinateur : « François Hollande n'aurait-il pas oublié quelque choses aux Etats-Unis ? » - le son : Tron. Cela fait approximativement 5 ans que j'ai contacté Pierre Lévy (page Wikipédia, blog, @plevy sur Twitter) pour la première fois en lui demandant quand il passerait par chez nous. Tout cela Pierre Lévy l'a développé dans de nombreux ouvrages depuis L’intelligence collective. Nous allons parler de tout cela, mais j’ai aussi envie d’avoir son regard sur l’évolution d’Internet, regard rétrospectif sur l’évolution d’Internet depuis ces années 90, mais aussi regard prospectif. Pierre Lévy est titulaire de la chaire de recherche du Canada en Intelligence collective à l’Université d’Ottawa et membre de la société royale du Canada. A lire sur : « Comment faire politique avec les trolls ? Related:  culture numérique

Le site des équipes socio-éducatives L’objectif d’un débat est d’être un lieu d’expression d’opinions différentes. Il n’est pas d’arriver à un consensus. Le rôle de l’animateur du débat est de faire circuler la parole entre les discutants. Ce n’est pas de débattre avec eux, mais de les inciter à débattre entre eux. Préparer un débat Se documenter Il est important de se documenter sur le sujet. Préparer l’espace et l’accueil La disposition de l’espace est une vraie question. Animer un débat Importance de l’introduction Dans un débat, surtout s’il s’annonce dynamique, il est très important de définir à l’avance les règles, notamment concernant la distribution de la parole. Les règles de base sont : Demander la parole Écouter celui qui parle Ne pas interrompre Pour le tour de table, faites un tour sur la page "Accueillir" Organiser les tours de parole Une solution est de laisser la parole libre à tous. Quelle que soit la solution que vous choisissez, il est primordial de l’annoncer avant de l’appliquer, et donc en introduction du débat.

Pour l'intelligence collective, par Pierre Lévy (Le Monde diplomatique, octobre 1995) Cyberespace et démocratie Face à l’irruption des nouvelles technologies de la communication et de l’information, certains penseurs mettent en garde contre les dérives et les dangers que cela suppose pour la démocratie. D’autres, comme l’auteur de l’article ci-dessous, y voient, au contraire, l’occasion d’un nouvel élan pour la participation civique des citoyens. Sa thèse, en particulier, de « l’intelligence collective » est séduisante qui annonce, grâce aux performances du multimédia, une nouvelle étape du projet républicain garantissant « l’accès de tous au savoir ». L’intelligence collective est le projet d’une intelligence variée, partout distribuée, toujours valorisée et mise en synergie en temps réel. Savez-vous combien de temps les agents de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) consacrent à recueillir des informations sur les compétences des personnes qui viennent s’y inscrire pour la première fois ? L’intelligence collective est fondée, (...) Pierre Lévy

Réanimer nos associations Nos associations sont devenues des machines Il est courant d’envisager les associations comme des outils structurels au service de projets, et les cadres institutionnels dans lesquels nous rentrons opportunément renforcent cette vision managériale et froide de nos associations. L’« association-machine » est créée statutairement, pilotée par un moteur central (le bureau ou la direction) dont la mécanique est relayée par des rouages annexes (CA, AG, équipe salariée, bénévoles). Le projet, auparavant synonyme de « projection », voire de « vision » porteuse d’énergie créatrice, est devenu « objectif de résultat » à atteindre à travers une mécanique déterministe et calculatrice faisant totalement abstraction des contingences internes et externes qui apparaissent au cours de son développement. Qu’est-ce qu’une association vivante ? A cette vision, j’aimerais opposer une vision plus « animée » de l’association. Trouver l’équilibre Réanimer l’articulation entre « penseurs » et « acteurs »

L'avenir numérique du livre, par Roger Chartier LE MONDE | • Mis à jour le | Par Roger Chartier Googlez "google" sur Google Recherche dans www.google.fr : l'écran indique la présence du mot et de la chose dans "environ 2 090 000 000" documents. Si vous n'êtes pas inquiet du sacrilège, renouvelez l'opération en googlant "dieu" : "environ 33 000 000" de documents vous seront alors proposés. La comparaison suffit pour comprendre pourquoi, ces derniers mois ou ces dernières semaines, tous les débats à propos de la constitution de collections numériques ont été hantés par les incessantes initiatives de l'entreprise californienne. La plus récente, annoncée il y a quelques jours à la Foire du livre de Francfort, est le lancement de la librairie numérique payante Google Edition, qui exploitera commercialement une partie des ressources accumulées dans Google Books. Bien fou serait celui qui jugerait inutile ou dangereuse cette extraordinaire possibilité offerte à l'humanité. Il ne doit pas faire perdre raison.

Construire un atelier - RECit L’objectif d’un atelier est de produire collectivement une réflexion, en réponse à une ou plusieurs questions précises, introduites par une problématique, qui situe le problème et trace le champ du travail à faire. C’est un lieu de pratique d’activités structurées ou de production visant l’évaluation, la réadaptation, l’intégration sociale ou professionnelle des personnes ayant des incapacités. Il a plusieurs buts : Faire rencontrer des personnes intéressées et concernées par un sujet. Chaque atelier produit une synthèse, c’est-à-dire un travail écrit qui rend compte des réflexions, observations, propositions du groupe. Pour la construction d’un atelier il faut définir des responsables de l’atelier qui élaborent la problématique, donc deux ou trois questions qui seront le fil conducteur de la réflexion. Il est aussi nécessaire de définir la forme et le temps de l’intervention de l’atelier. Dans un atelier il peut exister trois temps possibles : 1er temps : Introduction de l’atelier

Prospective : prédire l'avenir passe-t-il par la fiction ? - BABEL OUEB © Daniel Martin Diaz / Self-Aware System Imaginez le monde de demain, où la matière elle-même serait connectée jusqu'à la plus petite échelle. Quand les nano-technologies permettront d'implanter des circuits imprimés et des puces RFID dans les cellules vivantes, les tissus, et les objets du quotidien. À quoi ressemblerait ce monde ? Lorsque l'on parle de prospective, on avance bien souvent à tâtons, en cherchant dans les signes visibles aujourd'hui ceux qui pourraient s'accentuer demain. Afin d'enrichir leurs réflexions, l'Institute For The Future a commandé six nouvelles d’anticipation à des auteurs de science-fiction réputés. Babel Oueb #42 : Prospective : Prédire l'avenir passe-t-il par la fiction ? An Aura of Familiarity / Une Aura Familière : le .pdf en version originale (anglais) en téléchargement gratuit. Prospective : l’avenir passe par la fiction. Pour aller plus loin... Le site de l'auteur Warren Ellis (et de ses podcasts de qualité intitulés SPEKTRMODULE)

COMMENT ANIMER UNE REUNION? Recueil d'idées pour améliorer le fonctionnement des réunions, issues d'un atelier de l'Altervillage 2009 animé par Pierre qui a expérimenté d'autres modes de réunion en Allemagne. Chaque méthode doit bien sûr être adaptée au type de réunion, publique ou de travail, selon que les personnes se connaissent ou pas, à la taille du groupe etc. Les conditions d'une réunion de qualité * Une réunion est autant plus efficace - qu'elle permet la participation de chacun - qu'elle est animée de manière non autoritaire afin de permettre que de nouvelles choses puissent en sortir - qu'elle est non violente, sans prise de parole excessive et avec une bonne gestion des conflits. * Une bonne réunion est souvent une réunion qui a été bien préparée à plusieurs: si l'on sait clairement où on veut aller, cela limite beaucoup les disgressions. * Il est souhaitable que la personne qui anime la réunion ait été formée à cela. Chaque personne peut ainsi noter un point positif et un point négatif. Gérer le temps.

La Bibliothèque de Babel de Borges existe vraiment sur Internet Un écrivain américain a tenté de recréer la bibliothèque infinie du romancier argentin. Dans une célèbre nouvelle publiée en 1941, La Bibliothèque de Babel, Jorge Luis Borges imagine une bibliothèque totale composée de tous les livres de 410 pages possibles, comprenant toutes les combinaisons possibles de symboles orthographiques, tout ce qu’il est possible d’exprimer, dans toutes les langues. Le parallèle a souvent été dressé entre le mythe de Borges et la plus grande bibliothèque qu’ait jamais édifié les hommes, Internet. Tout existe sur Internet... et même maintenant la Bibliothèque de Babel. Tous plagiaires L’écrivain new-yorkais Jonathan Basile s’est lancé dans l’œuvre de sa vie en tentant de recréer les rayonnages infinis de Borges sur le site Library of Babel. Ce n’est pas tout à fait la vraie Bibliothèque de Babel mais Jonathan Basile a tenté de s’en approcher au maximum. Ce qui veut donc dire que je ne suis qu’un sinistre plagiaire. Les égarés de Google fans de «milphs»

Grandeur et décadence de l'empire geek Longtemps considérés comme marginaux, les fanas de science-fiction, de jeux vidéo ou de comics voient aujourd'hui leur culture largement récupérée. De quoi bousculer une communauté jusque-là peu habituée à se remettre en question. « Pour les grands médias, les geeks sont essentiellement une masse de curieux qui peuvent éventuellement constituer un bon sujet s'ils arrivent à les ridiculiser suffisamment. » Dans une vidéo datée de septembre 2013 (264 910 vues sur YouTube), un certain Usul, cheveux longs, air flegmatique, pipe au bec et pseudo emprunté au héros de Dune (le roman de Frank Herbert adapté au cinéma par David Lynch), dressait ce constat, avant d'ajouter : « Mais chez les journalistes de la presse culturelle de gauche, les geeks commencent à être ­cool.» Difficile de prétendre le contraire. D'une sous-culture… … à une métaculture Nouveau langage En devenant populaire, la culture geek s'immisce partout. Position dominante Tribalisme

Fusillades à Paris : Facebook et Twitter se mobilisent pour chercher les disparus par Claire Gaveau , Avec AFP Quelques heures après les attentats qui ont frappé la ville de Paris, et dont le bilan provisoire est extrêmement lourd, les réseaux sociaux se sont activés pour venir en aide aux personnes mais aussi pour rassurer l'entourage des personnes présentes à Paris lors de ces attaques survenues, vendredi 13 novembre. En tête de liste des réseaux sociaux ? Les deux géants américains Facebook et Twitter. Facebook déclenche son "safety check" Facebook a lui déclenché son bouton d'urgence : "Il semble que vous soyez dans la région touchée par les attaques terroristes à Paris. Une technique qui n'est pas nouvelle cependant alors que cette application a été lancée en octobre 2014, au départ pour signaler à ses proches que l'on était en sécurité lors des catastrophes naturelles. Une chaîne de solidarité sur Twitter Un grand élan solidaire s'est développé sur Twitter après ces attaques terroristes. Autre signe de solidarité, sous le hashtag #PorteOuverte.

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