Fauvisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Publié dans L'Illustration, 4 novembre 1905, Les Fauves : Exposition au Salon d'automne. Le fauvisme est un courant de peinture du début du XXe siècle. Tiré d'une expression du journaliste Louis Vauxcelles, il débute historiquement à l'automne 1905, lors du Salon d'automne qui créa scandale, pour s'achever moins de cinq ans plus tard, au début des années 1910. En fait, dès 1908, il est déjà à son crépuscule. Son influence marque néanmoins tout l'art du XXe siècle, notamment par la libération de la couleur. Dans un article Le Salon d'automne publié dans le Gil Blas le 17 octobre 1905, Louis Vauxcelles décrit le salon salle par salle. Le fauvisme est caractérisé par l'audace et la nouveauté de ses recherches chromatiques. Les sources et objectifs du fauvisme[modifier | modifier le code] Plusieurs influences communes peuvent être reconnues dans les œuvres de ses artistes. Les impressionnistes constituent la première source. Die Brücke
Fauvisme Le Fauvisme, un nouveau mode d’expression Le Fauvisme est un mouvement pictural français du début du XXe siècle. L’appellation de « fauves » est donnée par le critique français Louis Vauxcelles à ces peintres liés par des habitudes de vie et un travail en commun (Henri Matisse, Maurice de Vlaminck, André Derain, Albert Marquet, Charles Camoin, Henri-Charles Manguin, Otho Friesz, Jean Puy, Louis Valtat, Georges Rouault, Raoul Dufy, Georges Braque, et Kees van Dongen), dont les œuvres font scandale au Salon d’automne de Paris, en 1905, à cause de la « sauvage » violence expressive de la couleur, appliquée dans des tons purs. Luxe, calme et volupté, 1904-1905, Henri Matisse, (Paris, Musée d’Orsay). Avec ce tableau, Matisse exprime son admiration pour la peinture de Signac, mais les couleurs chez Matisse sont plus intenses et lumineuses. Jeune femme à l’ombrelle, 1906, Henri-Charles Manguin, (Bielefeld, Kunsthalle Bielefeld). Kees van Dongen Maurice de Vlaminck Henri Matisse André Derain
Claude MONET, biographie - L'Impressionnisme L'HERITIER DE BOUDIN et JONGKIND Alors qu'il était encore au lycée, il connut une certaine notoriété en peignant des caricatures qu'il exposa dans le magasin de fournitures de dessin avec lequel Eugène Boudin travaillait à l'époque. Finalement Boudin convainquit le jeune Monet, d'abord réticent, de peindre avec lui en plein air. Monet dira plus tard : "par le seul exemple de cet artiste épris de son art et d'indépendance, ma destinée de peintre s'était ouverte". Sa famille n'était pas opposée à ce qu'il devint peintre, mais ses idées indépendantes, sa critique de la peinture académique et son refus de suivre une bonne Ecole d'Art provoquèrent des disputes répétées au sein de sa famille. Finalement, Monet commença à travailler à Paris à l'Académie Suisse, où il fit la connaissance de Pissarro et Cézanne, avant de devoir effectuer ses obligations militaires. L'histoire de l'impressionnisme est indissociable de celle du Salon de Paris.