Mali : chronologie d'une crise - Mali / Infographie Depuis le coup d’État qui a renversé le président Amadou Toumani Touré (ATT) en mars au Mali, le nord du pays est occupé par des groupes islamistes qui y imposent la charia (loi islamique) avec une extrême rigueur. Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), sont les trois groupes islamistes armés qui contrôlent le nord du pays. Début janvier 2013, ces groupes ont tenté une incursion vers le sud en se rapprochant de la capitale, Bamako. En réponse à un appel à l'aide lancé par le gouvernement de transition, la France a mis sur pied une opération militaire au Mali, baptisée «Serval», visant à attaquer les positions des groupes armés. Après dix-huit mois de crise politico-militaire, Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, remporte le second tour de l'élection présidentielle face à Soumaïla Cissé, le 11 août 2013.
L'affaire Karachi Plus rien ne s'oppose au renvoi devant la Cour de justice de la République des anciens ministres, François Léotard et Edouard Balladur, révèle Le Monde. Ils sont suspectés de détournement de fonds publics. Nadine Morano a été relaxée des poursuites engagées contre elle par l'avocat Olivier Morice. Lors d'un débat en 2011, ce dernier avait accusé l'ancienne ministre de propos diffamatoires sur l'affaire Karachi. EXCLUSIF - Marc Trévidic, le juge antiterroriste en charge de l'enquête sur l'attentat de Karachi, cherche à contacter une équipe de joueurs de cricket néo-zélandais, témoins de l'explosion. L'homme d'affaires franco-libanais a été remis en liberté ce jeudi. Les juges en charge du volet financier de l'affaire Karachi demandent la saisine de la CJR pour enquêter sur Edouard Balladur et François Léotard. L'homme d'affaires franco-libanais, arrêté ce lundi à Londres alors qu'il avait interdiction de voyager, retourne en prison, fait savoir l'AFP de source judiciaire. Diaporama
Fictions du droit et espace littéraire 1Si l’on a tissé ces dernières années de multiples relations entre le droit et la littérature sous l’Ancien Régime1, on a assez peu considéré avec précision les rapports pouvant unir fictions légales et fictions littéraires. La question, pourtant, paraît des plus pertinentes d’un point de vue méthodologique parce qu’elle se fonde sur les lieux où le savoir juridique sollicite explicitement l’imaginaire, dans des procédures répertoriées par la jurisprudence romaine, puis par les légistes des XVIe et XVIIe siècles. En privilégiant ces zones où la science juridique se rend elle-même perméable à des modes de raisonnement et des données qui ne reposent pas sur un référent réel, on se dote en quelque sorte d’une caution intrinsèque, apte à justifier les opérations de transposition effectuées d’un domaine à l’autre. 4C’est ce dernier point qui suscite méfiance et réticences de la part des glossateurs médiévaux. 5L’ensemble a pour mérite de fournir un condensé des données antérieures. (...)
Faillite: une série de webdocus pour expliquer la crise » Articl Expliquer la crise économique pays par pays, avec des données, des infographies et en moins de cinq minutes, c'est le pitch de la série de web-documentaires Faillites, dont voici le premier volet. Le monde ressent encore les secousses de la terrible crise financière et économique de l’automne 2008. Difficile de rendre compréhensible par le plus grand nombre l’enchaînement qui a mis à bas le château de cartes de l’économie mondiale. C’est le défi que s’est donné l’agence Piw!’ Mieux, c’est une approche plus large qui a été retenue: les prochains épisodes traiteront des crises en général, à travers l’histoire et je cite “des conséquences de ces situations exceptionnelles sur les peuples“. Voir aussi le site de l’agence, ainsi que son blog, où est détaillé le projet de “Faillite“.
Karachi vu depuis Washington Dès le 8 mai 2002, les services américains estimaient que l’attentat de Karachi ne ressemblait à aucun autre intervenu dans la mégapole pakistanaise. OWNI révèle 28 pages de notes du consulat américain de Karachi en relation directe avec l’attentat contre le bus de la DCN. Et permettant d'évoquer l'implication des forces paramilitaires pakistanaises. Le 8 mai 2002 et dans les semaines suivantes, les services de sécurité du consulat américain de Karachi ont suivi et analysé l’attentat perpétré contre le bus de la Direction des constructions navales (DCN – désormais appelée DCNS). Nous avons obtenu auprès de Washington les notes qu’ils ont rédigées en relation avec l’attaque terroriste perpétrée ce jour-là contre le bus des employés français de la DCN provoquant la mort de 15 personnes et en blessant 23 autres. Quelques heures après l’attentat L’attaque suicide à la voiture piégée du 8 mai 2002 était sans précédent pour trois raisons. Évènement singulier Paragraphes blanchis Pédigrée complet
Karachi - Nouvel Observateur La tortueuse destinée juridique de Peter Pan « :: S.I.Lex :: Ne me demandez pas comment j’en suis arrivé là, mais j’ai récemment découvert que Peter Pan avait connu une bien étrange destinée juridique. Peter Pan fut créé d’abord en 1904 sous la forme d’une pièce de théâtre, puis d’un roman publié en 1911, par l’auteur écossais J.M. Barrie. Mais Peter Pan n’est pas dans le domaine public et il se pourrait bien qu’il n’y entre jamais tout à fait, en raison d’une excentricité législative du Parlement anglais. Il s’avère en effet que J.M. Si l’histoire s’était arrêtée là, Peter Pan aurait tout de même fini par entrer dans le domaine public, mais un tour de passe-passe législatif est intervenu plus tard, qui a en quelque sorte "éternisé" le geste initial de J.M. Peter Pan et le copyright imaginaire… En 1987, l’oeuvre était sur le point de tomber une première fois dans le domaine public (la durée de protection des droits en Europe était alors de 50 ans après la mort de l’auteur). Vous avez dit Royalties ? Un statut juridique à géométrie variable Like this:
Rien compris à l'affaire Karachi ? On reprend de zéro Hortefeux, Balladur, Copé, Bazire, Gaubert, Sarkozy... leurs noms sont associés à l’attentat de Karachi. Que leur reproche-t-on ? Que risquent-ils ? Explicateur. Jacques Chirac rend hommage aux onze Français morts lors de l’attentat de Karachi à Cherbourg, le 13 mai 2002 (Charles Platiau/Reuters) A l’origine, un attentat suicide fait quatorze morts Le 8 mai 2002, vers 8 heures, les employés français de la Direction des constructions navales (DCNS) en poste à Karachi, où ils participent à la conception de sous-marins Agosta vendus par la France au Pakistan, partent à leur travail. Comme chaque matin, un bus de la marine pakistanaise est passé les prendre dans leurs hôtels respectifs. L’explosion est « si violente qu’une phalange est retrouvée à près de 70 mètres de là », écrit L’Express à l’époque. Le jour-même à Paris, le gouvernement Raffarin prend ses fonctions. D’abord, la piste d’Al-Qaeda Trois jours après l’attentat, le patron du parquet antiterroriste de Paris est à Karachi.
KARACHI GATE Erving Goffman et les rites de la vie quotidienne Erving Goffman et les rites de la vie quotidienne Frédéric Keck “ Les enfants qui s’effrayent du visage qu’ils ont barbouillé, ce sont des enfants ; mais le moyen que ce qui est si faible, étant enfant, soit bien fort, étant plus âgé ! On ne fait jamais que changer de fantaisie. ” Pascal, Pensées, Br 88, La 779 Dans La quête de l’ordinaire, Stanley Cavell montre que la philosophie américaine, si on en retrouve les sources dans la pensée romantique de Thoreau et Emerson, peut être comprise comme un recommencement ou une seconde fondation de la philosophie européenne moderne, et de la réponse qu’elle a voulu donner au scepticisme ancien (Cf. Mutatis mutandis, on peut appliquer à la sociologie américaine cette hypothèse que Cavell formule pour la philosophie américaine. 1. “ Les phénomènes religieux se rangent tout naturellement en deux catégories fondamentales : les croyances et les rites.
L'argent, le sang et la démocratie Le 8 mai 2002, à Karachi, au Pakistan, un attentat tue onze employés de la Direction des constructions navales de Cherbourg. Aussitôt, l'organisation terroriste al-Qaida est désignée comme responsable. Dix ans après les faits, l'enquête va faire surgir, notamment grâce aux révélations de la presse et aux investigations du juge antiterroriste Marc Trévidic qui a repris le dossier en 2007, une seconde affaire : un éventuel financement illicite lors de la campagne présidentielle d'Édouard Balladur en 1995. Quatre contrats d'armement avec l'Arabie Saoudite et le Pakistan auraient servi à financer celle-ci, moyennant le versement de commissions dont les bénéficiaires auraient rétrocédé un pourcentage au staff de Balladur. Le non-versement d'une partie des sommes après le départ de ce gouvernement en 1995 aurait provoqué l'attentat de Karachi. Monde parallèle