Pollution record à Paris et à Lyon. Sale journée pour le climat capitaliste Claire Manor En dépit de quelques climatosceptiques, dont le nouveau président des États Unis, Donald Trump, les risques encourus à l’échelle planétaire sont désormais connus et plutôt sous-évalués que surévalués. Les dégâts engendrés à court terme sur notre environnement immédiat par un capitalisme néo-libéral de plus en plus sauvage le sont aussi. Et pourtant, des villes comme Tokyo vivent dans un brouillard permanent et, vue d’hélicoptère, la ville de Paris est, depuis mardi, engloutie sous un épais nuage masquant complètement la Tour Eiffel et infiltrant nos poumons. Les mascarades des COP21 et 22 et les gesticulations locales des préfectures brandissant la circulation alternée sont tout aussi impuissantes à préserver notre quotidien qu’à garantir notre avenir. La pollution atmosphérique, réelle nuisance et fausses solutions Depuis mardi, un taux de pollution aux particules fines record a été atteint dans des villes comme Paris et Lyon.
Très coûteux, polluant et inefficace : l'absurdité française du chauffage électrique - Basta ! Absurde. Le mot revient en boucle quand on évoque le chauffage électrique avec des spécialistes de l’énergie. D’abord parce que de la production à la consommation, il est d’un rendement très médiocre : pour pouvoir consommer 1 kWh d’électricité en chauffage, il faut dépenser 3 kWh d’énergie. Quand on se chauffe au bois, au fioul ou au gaz, l’énergie ne peut se perdre en trajet puisqu’elle est produite sur place, au sein de l’immeuble ou de la maison, via une chaudière ou un poêle. « Le chauffage électrique est facile à installer, pour un faible investissement initial, précise Anne Lefranc, de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Taillé sur mesure pour EDF, les promoteurs et les bailleurs Pourquoi cette passion française pour les radiateurs électriques ? Le grand électricien n’est pas le seul à bénéficier de l’engouement généralisé pour le chauffage électrique. Un immense surcoût collectif Cinq réacteurs nucléaires rien que pour les radiateurs Nolwenn Weiler
La France 100% renouvelable en 2050 : un rapport explosif dévoilé L’article publié le 8 Avril par Mediapart a fait l’effet d’une petite bombe : le média indépendant a dévoilé en exclusivité le rapport de l’Ademe démontrant avec précisions que la France peut passer au 100% renouvelable d’ici 2050, sans que le coût ne soit beaucoup plus cher qu’un maintien du nucléaire. Alors qu’il devait être présenté officiellement les 14 et 15 avril prochains lors d’un colloque sur les énergies renouvelables, il fut retiré du programme quelques jours avant le colloque, qui s’intitulera finalement « 40 % d’électricité renouvelable en 2030 : la France est-elle prête ? ». Ce rapport dérangeait-il ? Nous vous le proposons en intégralité pour ouvrir le débat, nécessaire et quasi-inexistant en France. Un rapport explosif mystérieusement repoussé Jointe par Mediapart, l’Ademe explique que « Cette étude exploratoire avait été annoncée, mais des travaux complémentaires sur certains points doivent être menés, afin de consolider l’étude » . Rapport complet de l’Ademe
Pollueurs d'hier et d'aujourd'hui, par Cécile Marin (Le Monde diplomatique, novembre 2015) « Dans le monde d’aujourd’hui, toute culture, toute littérature et tout art appartiennent à une classe déterminée et relèvent d’une ligne politique définie. Il n’existe pas, dans la réalité, d’art pour (...) « L’histoire d’Israël et de la Palestine renvoie à des dizaines de milliers d’ouvrages et de documents, écrits ou filmés. Comment la fortune accumulée par 782 milliardaires pourrait contribuer à sauver la planète Un peu plus de 5000 milliards de dollars d’investissements seraient nécessaires pour que la moitié de la planète bénéficie d’une électricité d’origine renouvelable d’ici quinze ans. Les énergies renouvelables – principalement hydroélectriques – pèsent pour l’instant environ 20% de la production mondiale d’électricité. 5000 milliards supplémentaires, cela semble énorme : plus de deux fois le PIB de la France. Mais du point de vue des grandes fortunes mondiales, cela paraît peu : l’investissement est égal à la richesse actuellement détenue par 0,00001 % de la population mondiale. Soit les 782 personnes les plus riches de la planète, parmi lesquelles de nombreux propriétaires et PDG de grandes entreprises. Ces éléments sont mis en relation dans un nouveau rapport publié par les Amis de la Terre ce 23 novembre [1]. Les 782 personnes les plus riches de la planète détiennent personnellement l’argent nécessaire à cette « révolution énergétique ».
Dans le delta du Niger, Shell pollue allègrement, engrange des profits mirobolants, puis laisse dépérir les habitants L’écrivain nigérian Ken Saro-Wiwa est-il mort pour rien ? Il y a vingt ans exactement, l’écrivain engagé était exécuté par pendaison, au terme d’un procès inique. Aux yeux de la junte militaire de l’époque, il était coupable de dénoncer les graves atteintes à l’environnement et aux droits humains causés par l’exploitation pétrolière. Vingt ans plus tard, la situation est tout aussi désastreuse. « Nous sommes dans l’enfer de la pauvreté. 75% de la population n’a pas accès à l’eau potable Il y a quatre ans, en août 2011, une étude scientifique réalisée sous l’égide du programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) dans l’Ogoniland, un territoire du delta du Niger, avait souligné que la pollution y était telle que sa restauration environnementale nécessiterait le nettoyage de pétrole le plus vaste et le plus long jamais réalisé dans le monde, pendant au moins 30 ans. Shell refuse de dépolluer le delta Des dédommagements sans rapport avec les dégâts causés Nolwenn Weiler
Les investisseurs se retirent en masse des énergies polluantes Le mouvement mondial pour le désinvestissement des énergies fossiles continue de prendre de l’ampleur. À l’occasion de la Conférence des Nations unies sur le climat qui se tient à New York, les animateurs de cette campagne rendent public un rapport estimant à pas moins de 2 600 milliards de dollars (2 331 milliards d’euros) les avoirs totaux des acteurs financiers qui ne souhaitent plus investir dans le pétrole, le gaz et le charbon. Ils ont décidé de se retirer de ce secteur, en particulier l’extraction de charbon, en raison de son rôle dans la crise climatique. Il y a un an à peine, le mouvement de désinvestissement ne représentait encore que 50 milliards de dollars – soit une augmentation de 5000%. Leonardo diCaprio rejoint le mouvement Les énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole) constituent de loin la principale source de gaz à effet de serre. Frilosité française En France, l’ONG catholique CCFD Terre Solidaire a été la première à franchir le pas. Olivier Petitjean
The solar road in the Netherlands is working even better than expected The Netherlands made headlines last year when it built the world's first solar road - an energy-harvesting bike path paved with glass-coated solar panels. Now, six months into the trial, engineers say the system is working even better than expected, with the 70-metre test bike path generating 3,000 kWh, or enough electricity to power a small household for a year. "If we translate this to an annual yield, we expect more than the 70kwh per square metre per year," Sten de Wit, spokesman for SolaRoad, the group behind the project, told Tarek Bazley at Al Jazeera. So just imagine the potential if we covered all our roads in the stuff. It’s this kind of thinking that got the Internet so hyped-up over Solar Roadways last year - a crowd-funded project that aimed to power the entire US with solar-covered roads. The solar panels used on the Dutch bike path are sandwiched between glass, silicon rubber and concrete, and are strong enough to support 12-tonne fire trucks without any damage.
Produire de l’électricité solaire en Tunisie pour éclairer l’Europe Projet centrales solaires Tunur CC-BY-20 TuNur, un des projets actuels de centrales solaires les plus intéressants, espère produire dans le désert tunisien autant d'énergie renouvelable que deux centrales nucléaires et l’acheminer, grâce à des lignes haute-tension de 1000km, vers les réseaux européens et britanniques et alimenter ainsi plus de 2 million de foyers. D'un coût total de 10 milliards d'euros, le projet Tunur est un partenariat entre le développeur d'énergie solaire britannique Nur Energie et des investisseurs tunisiens, maltais et britanniques, notamment Low Carbon, une société basée à Londres. Projet ambitieux, il est aidé par de nouveaux facteurs majeurs. Du point de vue technologique, le projet apparaît tout à fait réalisable. Une baisse du coût plus rapide que celle des photovoltaïques Si TuNur est envisageable c’est en partie grâce à la diminution des coûts de production de l'énergie solaire concentrée. La priorité de TuNur : cibler les marchés allemand et britannique