Comment reconvertir son usine en ferme écologique ?
Publié sur Bastamag.net Que faire des friches industrielles laissées en désuétude ? Aux États-Unis, plusieurs usines abandonnées sont reconverties en ferme d’agriculture urbaine. Objectif : produire des aliments sains à proximité des villes et de manière quasi auto-suffisante, tout en créant des emplois. Reportage à Milwaukee dans une ferme en aquaculture. Consommer du poisson provenant du lac Michigan comporte un « risque élevé ». À proximité de l’immense lac Michigan, une ferme urbaine s’est lancée en 2009 dans l’élevage de poissons et de légumes en aquaculture. Viser l’autosuffisance L’ancienne usine est devenue un véritable écosystème en quasi autosuffisance. À l’extérieur du bâtiment s’étend un compost de plusieurs mètres de haut sur près de 800 m2. « Les copeaux de bois ont été mélangés à du marc de café, des déchets d’origine végétale, des graines provenant des distilleries alentour, explique James Godsil. Reconvertir les usines abandonnées Sophie Chapelle
Des fermes verticales pour nourrir les villes
Ferme verticale, un concept, des réalités Le concept de ferme verticale En 2050, la population mondiale se sera accrue de plus de trois milliards d’êtres humains et plus de 80% de la population mondiale résidera dans des centres urbains. Selon Dickson Despommier, enseignant à l’université de Columbia à New-York et théoricien du concept de ferme verticale, si les techniques d’agriculture et les modes de consommation restaient inchangés, c’est un nouveau territoire, plus grand que le Brésil, qu’il faudrait déforester afin de pouvoir nourrir la population. Produire plus sur un espace restreint, voilà justement tout l’enjeu des fermes verticales. A l’image des gratte-ciels, inventés au 19e siècle pour répondre au besoin de logements urbains liés à l’explosion de la population, le professeur Dickson Despommier et ses élèves imaginent dès 1999 des fermes urbaines nichées dans des tours transparentes, les Farmscrapers. Les fermes containers Les rooftop farms ou serres urbaines sur toit
Dragonfly, une ferme dans un gratte-ciel à New York ?
Art de vivre Guénola Pellen2009-07-31 19:35:00 L'architecte avant-gardiste Vincent Callebaut rêve de réintroduire la campagne au cœur de la métropole new-yorkaise. On peut être utopiste et garder les pieds sur terre. Indépendante sur le plan énergétique grâce à ses panneaux solaires et ses éoliennes productrices d'électricité, Dragonfly ne solliciterait que des matériaux 100 % naturels. « Les énergies renouvelables sont intégrées dès la conception du bâtiment, orienté vers les vents dominants pour en capter l'énergie », explique Vincent Callebaut. Être architecte de son propre jardin Le projet s'inscrit dans une démarche citoyenne et communautaire, inspirée des jardins ouvriers. « Les habitants de Dragonfly seraient les architectes de leur propre potager », explique Vincent Callebaut. Info pratiques Site : www.vincent.callebaut.org Vincent Callebaut viendra défendre son projet à New York la première quinzaine d'août. Lire tous les articles de la rubrique Art de vivre
Les toits potagers
Vous rêvez de votre toit potager, de votre jardin suspendu, seulement, vous n'en avez pas la possibilité. Soit parce que votre toit est désespérément en pente et chargé de tuiles, soit parce que vous n'avez pas la possibilité de l'utilisez,... ne désespérez pas, vous pouvez quand même cultiver vos oignons dans votre appartement, sur votre balcon ou terrasse: Il vous faut : • Une bouteille de plastique de 5 L ( ça marche aussi avec des bouteilles d'1,5 litres) • une paire de ciseaux • Des bulbes d'oignons • sol • l'eau Percez des trous dans la bouteille , avec les ciseaux hein? Y placer les germes d'oignons du bas vers le haut, en vous assurant qu'ils sont correctement positionnés, soit le côté racine, vers l’intérieur. Mettez des couches de terreau au fur et a mesure que vous placez les bulbes, jusqu'à ce que la bouteille soit pleine . Partagez Afficher la suite
Le Monde.fr : Supplément spécial
Près de 60 % de l’Humanité se concentre aujourd’hui dans les zones urbaines. D’ici 2050, cette proportion devrait atteindre 80 %, et la planète gagnera au bas mot 3 milliards d’habitants. Même en anticipant certaines évolutions technologiques, l’agriculture traditionnelle ne pourra pas répondre à la demande alimentaire : 80 % des surfaces arables du globe sont déjà en exploitation, et 15 % de ces sols ont même été épuisés (agriculture intensive, pollution, désertification…). Heureusement, architectes, designers et ingénieurs agronomes allient leurs compétences pour inventer la ferme de demain : au cœur des villes, et… à la verticale ! Force est de constater que l’agriculture intensive « sature ». Mais puisque les surfaces cultivables ne sont pas extensibles (hormis par la déforestation, qui a elle-même des conséquences dramatiques), comment faire pour produire la nourriture nécessaire à une population mondiale toujours croissante ? Une utopie au service de l’avenir
geo
La plus grande ferme urbaine au monde située sur une toiture ouvrira ses portes printemps 2020 à Paris. Plus d’un millier de fruits et légumes seront cultivés. La ville de Paris accueillera au printemps 2020 la plus grande ferme urbaine au monde. 14 000 mètres carrés seront dédiés à la culture des fruits et légumes. Elle a été prévue par la société Viparis sur le toit d'un nouveau hall du Parc des Expositions dans le XVe arrondissement. Plus d’une vingtaine de maraîchers pourront cultiver ainsi plus d’un millier de fruits et légumes et une trentaine d’espèces différentes. Les Parisiens pourront louer un des 140 bouts de potager proposés en location et les enfants profiteront de visites pédagogiques. Des fruits et légumes sains pour les Parisiens La ferme alimentera les habitants du sud de Paris et des communes avoisinantes via des ventes directes ainsi que la cuisine du restaurant Le Perchoir qui s'installera aussi sur le toit. Lire aussi