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Réflexions sur les styles d’apprentissage

Réflexions sur les styles d’apprentissage
Nous avons tous, consciemment ou inconsciemment, une façon d’apprendre dans laquelle nous sommes plus à l’aise. Les apprenants en face de nous aussi. Aussi est-il important de réfléchir sur notre (ou nos) façon(s) d’apprendre qui sont aussi notre façon d’enseigner. Inconsciemment, nous allons privilégier notre style d’apprentissage, celui qui nous réussit le mieux, en pensant que c’est la meilleure façon d’apprendre. Et comme nous voulons bien travailler, nous « imposons » notre style aux apprenants, dans un souci de bien faire… Mais, est-ce le même style d’apprentissage pour nos apprenants ? Je vous propose deux sites. Le premier donne quelques clés théoriques simples : Le second permet de se tester selon les styles d’apprentissage de Kolb. Related:  ApprentissagesMETODO

Guide de réflexion sur les stratégies d'apprentissage à l'université Une tête bien faite vaut mieux qu'une tête bien pleine. (Montaigne, Essais [1580]) « Le guide de réflexion sur les stratégies d’apprentissage à l’université » est un outil pratique et efficace qui vous permet de vous évaluer rapidement par rapport à des attitudes, des habiletés et des habitudes d’étude, toutes associées, selon les recherches dans le domaine, à la réussite des études universitaires. Il se présente sous la forme de 304 énoncés classés selon 10 thèmes et 47 catégories d’actions dont vous pouvez enrichir votre arsenal personnel de stratégies d’études, si elles n’y sont pas déjà présentes. Pour chacune de ces actions, un choix de deux réponses vous est proposé : rarement ou fréquemment selon que vous estimez cette attitude, cette habileté ou cette habitude présente chez vous.

Sciences cognitives et apprentissage – 5/5 - le blog de Solerni – plateforme de MOOCs Quel est ton mode d’apprentissage : visuel, auditif ou kinesthésique (VAK) ?C’est certain, un camarade de classe vous a déjà demandé quelle type de mémoire fonctionnait le mieux chez vous : visuelle, auditive, kinesthésique. Cette affirmation se fonde sur l’idée qu’il existe différentes modalités d’#apprentissage et que nos manières d’apprendre sont suffisamment différentes pour nécessiter des méthodes d’enseignement différenciées. Bien que cette notion de style d’apprentissage soit très présente dans les magazines et livres portant sur l’apprentissage et la pédagogie, aucune étude ne vient corréler celle-ci, au contraire3,4. Les études menées ne réfutent pas le fait que nous puissions avoir des préférences dans nos manières de retenir les informations et d’acquérir de nouvelles compétences, elles soulignent simplement le fait que celles-ci ne justifient pas la nécessité d’y adapter l’enseignement.Tu es plutôt cerveau gauche ou cerveau droit ?

Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene 1.

Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4.

Les styles d'apprentissages de Kolb Les styles d'apprentissage de Kolb En1984, David A. Kolb publie "Experiential Learning". Dans cet ouvrage, il expose essentiellement le principe qu'une personne fait son apprentissage par la découverte et l'expérience. David Kolb a étudié l’apprentissage et a remarqué que toute personne qui se trouve en situation d’apprentissage passe par un cycle de quatre phases. Selon le modèle de Kolb, l'apprenant évolue sur ces continuums selon ses appréhensions mais également selon ses préférences à traiter ou à percevoir l'information. Cependant, il a également observé que chaque personne préfère en général une phase de ce cycle. Le cycle des phases d’apprentissage. Expérience concrète d’une action/idée. Les quatre styles d’apprentissages de Kolb Kolb a donné un nom aux différents types d’apprenants, en fonction de la phase du cycle d’apprentissage qu’il préfère. Le divergent :Il préfère les phases d’ expérience concrète et de réflexion sur cette expérience. Il apprécie apprendre par l’expérience.

5 principes issus des neurosciences pour favoriser l'apprentissage en formation Quels sont, à votre avis, les avantages et inconvénients des pédagogies actives, ludiques et participatives ? Si les entreprises semblent conscientes de la nécessité d’amorcer un virage pédagogique dans leurs formations, elles sont parfois réticentes à l’idée de passer à l’action : est-ce vraiment utile et pertinent ? De mon point de vue, la réponse est indéniablement : OUI ! Et les recherches scientifiques menées ces dernières années vont clairement dans ce sens. Suite à la présentation que j’ai eu l’occasion de réaliser au forum, je vous invite donc à découvrir ci-dessous 5 principes essentiels issus des recherches en neurosciences pour mieux former et apprendre : Découvrez 5 principes essentiels issus des recherches en neurosciences pour mieux favoriser l’apprentissage dans vos formations. 1. Tous les êtres humains disposent d’une mémoire de travail. De plus, les recherches montrent que l’attention des apprenants chute naturellement au bout d’environ 10 minutes. 2. 3. 4. 5. Source : J.

Théories de l'apprentissage - © DESTE Objectifs Identifier les variables qui agissent sur l'efficacité d'un apprentissage par conditionnement opérant. Définir les principes de l'enseignement programmé linéaire et ramifié. Analyser des situations de classe par référence au modèle du conditionnement opérant. Concepts clés Conditionnement opérant Agent de renforcement Machine à enseigner Cours programmé linéaire Cours programmé ramifié 1. La naissance du béhaviorisme moderne ou néo-béhaviorisme remonte à la publication de l'article de B.F. Pour réaliser ces expériences, l'auteur utilise un dispositif appelé cage de Skinner (figure 2.1) dans lequel un rat reçoit de la nourriture lorsqu'il appuie sur un levier. L'objet de cette procédure consiste à construire de nouvelles conduites (figure 2.2) à travers l'établissement d'un lien entre un stimulus (le levier) et une réponse (la pression sur le levier) grâce à l'intervention d'un agent de renforcement (la nourriture). 2. 3. 4. 5.

Pourquoi faut-il plus que jamais apprendre ? Article publié sur le site par Marc Dennery: sociaux, moteurs de recherche, chaînes YouTube… la connaissance est au bout de notre smartphone. Mobilisable quand on veut où l’on veut. Alors faut-il encore apprendre ? D’aucuns en doute. Apprendre les fondamentaux du métier L’acquisition des fondamentaux d’un métier ne peut se faire qu’à travers un minimum de temps d’apprentissage organisé. Se mettre dans une posture d’apprentissage, c’est-à-dire d’acquisition systématique de connaissances avec accompagnement pédagogique, fait gagner un temps non négligeable. Aujourd’hui, la tendance est au savoir immédiat. Cette maîtrise des savoirs fondamentaux d’un métier, c’est ce qui fait la différence entre le professionnel et l’amateur. C’est aussi ici que résident les limites de l’autodidaxie. L’expert, le professionnel qui maîtrise déjà à la fois les connaissances de base et réalise de façon autonome son job a-t-il encore besoin d’apprendre ?

Normand Baillargeon s’attaque aux neuromythes de l’éducation Êtes-vous visuel, auditif ou kinesthésique ? Avez-vous une intelligence musicale,... Êtes-vous visuel, auditif ou kinesthésique ? Avez-vous une intelligence musicale, plutôt spatiale ou logico-mathématique ? Baby Einstein et Brain Gym, ça marche ? C’est ce que s’emploie à démontrer le philosophe Normand Baillargeon en déboulonnant un à un et sans ménagement 14 « neuromythes » qui guident pourtant les grandes orientations en éducation. « Ce sont des aberrations scientifiques. Déconstruire nos idées reçues, départager la théorie crédible de l’anecdote et mettre nos croyances à l’épreuve des faits et de la science, c’est un peu le dada, et même le combat, de ce philosophe, également auteur de Petit guide d’autodéfense intellectuelle. Baby Einstein, Brain Gym et autres D’abord, que sont ces mythes, ces « bêtises » ose l’auteur, tant décriés ? L’engouement pour les mythes Dire qu’on a tout faux en éducation serait exagéré, concède néanmoins M.

De l'intérêt des capsules vidéo - graines de livres Depuis l'an dernier, j'ai un vidéoprojecteur dans ma classe. J'essaie donc de me servir au mieux de cet outil. Au fur et à mesure de mes recherches, j'ai trouvé des petites vidéos, de quelques minutes, qui présentent plusieurs intérêts : elles accrochent bien l'attention des élèves, qui sont souvent captivés par ces vidéos,elles sont courtes,elles permettent un temps de structuration bien étudié,on peut les arrêter pour commenter,on peut les regarder plusieurs fois, ce qui favorise la mémorisation,elles peuvent proposer des supports visuels aidant à la structuration ou la conceptualisation. Bien entendu, elles ont des limites : elles ne remplacent pas le travail de recherche par les élèves, ni l'étayage du maitre,elles sont de qualité variable, il s'agit de bien les choisirelles doivent arriver au bon moment pour que les élèves en profitent, elles perdent beaucoup d'intérêt si elles restent un outil de pédagogie frontale transmissive bien déguisée et bien emballée.

Les neuromythes constituent un obstacle au changement dans le domaine de l’éducation Qu’est-ce qui fait obstacle au changement et à l’amélioration de l’éducation? Je crois qu’un des obstacles est lié au fait que les enseignants possèdent souvent de fausses conceptions sur le fonctionnement du cerveau de leurs élèves. Ces idées fausses (souvent appelées des neuromythes) représentent un obstacle au changement et à l’amélioration de l’éducation, parce que, lorsqu’un changement s’oppose à une conception bien établie, il y a toujours une tendance naturelle et compréhensible à résister à ce changement. Je crois également qu’une des façons de surmonter cet obstacle est d’intégrer, dans la formation des enseignants, un cours de neuroéducation, un domaine en émergence dont le but est d’améliorer l’enseignement en comprenant mieux le fonctionnement du cerveau des élèves. Un des obstacles au changement : les neuromythes Parlons d’abord des neuromythes. Comme vous l’avez peut-être deviné, toutes ces affirmations ne sont en réalité que des neuromythes.

Mémorisation : trouver sa stratégie Dans tous les cas : lire, relire, et réviser plusieurs fois Il faut souvent apprendre plusieurs fois pour mémoriser vraiment Il n'y a pas de secret : pour bien mémoriser, il faut relire et réviser plusieurs fois le même cours et la même leçon. C'est la règle de base indispensable à tous, quelle que soit votre forme d'apprentissage. Vous le savez sans doute déjà : il est conseillé de relire une première fois un cours ou une leçon, le jour ou le soir même. Pour apprendre, il faut se représenter mentalement ce qu'on découvre Comment se représenter ce que l'on étudie ? Mais comment apprendre ? Les différentes stratégies pour évoquer et retenir les connaissances Certains retiennent grâce aux images ou aux représentions visuelles. Relisez votre cours lentement. Si vous êtes auditif et verbal, récitez vos cours à haute voix. Il se peut que ce qui vous revienne soit plutôt la voix de l'enseignant, un son, une musique, le récit d'une histoire, d'une anecdote citée dans le cours.

5 neuromythes invalidés par les neurosciences Steeve Masson explique dans cette vidéo qu’il existe beaucoup de fausses croyances sur le cerveau qui sont en fait des neuromythes. 1. Les styles d’apprentissage Les recherche en neurosciences n’ont pas encore réussi à démontrer qu’il existe des styles d’apprentissage propres à chaque individu (auditif, visuel, kinésthésique). Aucun neuroscientifique ne peut affirmer que les apprentissages seront plus profonds et plus durables si un enseignant enseigne exclusivement en fonction du style d’apprentissage. En revanche, il est vrai que nous apprenons tous par différents canaux : par la vue, par l’oreille, par le mouvement. Nous n’avons pas un seul et unique mode d’évocation. 2. Les chercheurs en neurosciences n’ont jamais réussi à démontrer qu’une personne pourrait être « plutôt cerveau gauche ou plutôt cerveau droit ». 3. La Brain Gym consiste en des exercices de coordination pour optimiser le développement du cerveau. : Brain Gym® : l’importance du corps pour apprendre. 4. 5. 26 février 2015

10 méthodes pour réviser, mémoriser et apprendre Dans les situations d’apprentissage, le bachotage est décrié et tous les enseignants conseillent à leurs élèves de relire leur leçon le soir-même pour mieux mémoriser. Mais, pour les élèves, les questions demeurent les mêmes : comment faire pour relire efficacement ?comment éviter de bachoter ?comment mémoriser durablement ? Les élèves disent parfois : « Les profs, ils nous disent de relire nos leçons le soir mais moi, ça me sert à rien. Comment trouver des moyens de dire au cerveau que l’information lue, écrite, consultée et apprise est importante, qu’elle a de la valeur, de l’intérêt pour le long-terme… et qu’elle mérite donc d’être retenue ? 1. Une manière de signaler une information importante au cerveau est d’en parler, de jouer soi-même au professeur. J’ai rédigé un article consacré à l’art de (se) poser des questions pour apprendre : Apprenons aux enfants à se poser des questions. 2. 3. Le fait d’associer un mot ou une phrase à une image permet de mieux s’en rappeler. 4. Le lapbook

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