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Wikispeed, la troisième révolution industrielle en open source

Wikispeed, la troisième révolution industrielle en open source
Digne héritier d’Henry Ford, Joe Justice a fondé WikiSpeed, une entreprise capable de mettre au point un prototype de voiture à haute efficience énergétique en moins de trois mois. Comment ? En transposant les méthodes “agiles”, héritées du développement des logiciels, à la production de biens matériels. Depuis que Michel Bauwens nous en a parlé, WikiSpeed fait partie des projets que nous suivons avec le plus d’attention dans le domaine de la production collaborative. Après son interview par Simone Cicero, OuiShare Connector à Rome, nous avons invité Joe Justice, le charismatique fondateur de WikiSpeed, à nous rejoindre en Europe début octobre pour une série de workshops et de conférences : d’abord à Rome (à Cowo360), puis à Barcelone (au FabLab et à MOB Coworking) et enfin Paris (à l’ENSCI, en partenariat avec la Fing). La genèse 2008, Hawaii. Il commence seul dans son garage. Le projet phare consiste en la fabrication d’une voiture à haute efficience énergétique. La révolution agile

Co-création, co-innovation, co-management... Et si la relance de notre économie reposait sur les start-up ? Mouvement des pigeons en réaction aux mesures du gouvernement, rapport Gallois pour relancer la compétitivité et l'emploi, apport du crédit impôt recherche de 20 milliards, questionnement sur la robotisation des entreprises françaises, constat de la difficulté à conserver nos brevets... Chaque jour apporte son lot de constats, d'interrogations, de mesures, d'analyses et de commentaires pour relancer l'économie. Pour ma part, il est un autre mouvement qui doit être initié par les grandes entreprises traditionnelles, elles mêmes devant savoir tirer les leçons d'agilité reçues des « pure players » du web qui ont fondé une partie de leur développement sur l'apport d'acteurs externes à leur entreprise : les start-up. Tout se passe aujourd'hui comme si ces « pure players » du web avaient le monopole de l'innovation ; question de culture, question de taille, question de rythme aussi. La performance est de plus en plus liée à l'agilité et à l'image de l'entreprise

Un « design management » de l’innovation collaborative De la transformation numérique des entreprises, on attend une vague d’innovation et de collaboration sans précédent. Néanmoins, la nature précise de l’entreprise numérique et les chemins pour y emmener les organisations restent à explorer. Le design management, qui place le produit et l’expérience du client au cœur des pratiques de gestion, peut éclairer la voie numérique vers une culture d’innovation collaborative. La révolution du design management depuis les années 1980 L’expression « design management » renvoie à deux approches successives. La première a été développée dans le monde industriel allemand au début du XXe siècle et consiste à mieux organiser les activités de conception. Le modèle emblématique de cette façon de gérer est sans conteste Apple, qui au fil de son histoire a su créer et commercialiser des produits innovants, fortement différenciés, que les consommateurs pouvaient s’approprier d’une façon personnelle, presque intime.

Le "coco" management, nouveau graal des organisations Attention le « co » débarque à grand fracas. Partout il est question d'"intelligence collective", de "performance collective", face à des collectifs de travail en panne. On le sait, les changements de société et l'avènement des nouvelles technologies imposent de nouveaux modes de management 2.0. Bienvenu aux managers coachs, aux managers coopératifs, aux managers collaboratifs, bref aux « coco-managers » qui n'ont plus qu'un seul slogan « l'union fait la force ». Pareils à des coco-girls des années 1980 Telles les coco-girls du petit écran des années 80, leur professionnalisme est désormais lié à leur capacité de créer les synergies les plus pertinentes avec et dans leurs équipes. Au c? Le lien qui unité moralité et communauté Le psychologue et mathématicien Anatol Rapoport estimait que « le développement moral d'une civilisation peut se mesurer à l'étendue de son sens de la communauté ». Question désormais partagée par tous : comment mieux faire tous ensemble ? Pour lui pas de doute.

Le bon la brute et le truand western collaboratif Le crowdfunding peut-il remplacer les services publics ? Le financement participatif (crowfunding ou “financement par la foule”) est un marché en pleine expansion, expliquait le rapport de Crowdsourcing.org. Les 452 plateformes de financement participatif dénombrées dans le monde en avril 2012 ont récolté 1,1 milliard de dollars de fonds en 2011 pour les projets qu’elles accueillaient – dont plus de la moitié pour des projets hébergés par des plateformes européennes. Comme quoi, le modèle du financement participatif n’est pas un phénomène uniquement lié aux modes de financement anglo-saxons, que l’on dit traditionnellement plus sensibles au mécénat et à la prise de risque que l’Europe. Image : Répartition des 450 plateformes de crowfunding dans le monde selon le rapport de Crowdsourcing. Kickstarter en ses limites Bien sûr, ces plateformes ne sont pas sans risques pour ceux qui y investissent, comme l’explique Aarti Shahani sur NPR. En attendant, le recours aux plates-formes de financement participatif progresse. L’urbanisme Kickstarter

Les nouveaux financements de l’économie sociale et solidaire Malgré sa notoriété nouvelle et sa taille – environ 10 % du produit intérieur brut et 10 % des emplois – le secteur de l’économie sociale et solidaire a toujours du mal à intéresser les investisseurs. La structure capitalistique des acteurs – associations, coopératives, fondations, mutuelles – ne leur permet pas de faire des plus-values, ce qui fait hésiter les investisseurs. Le 31 mai dernier, le ministre en charge du secteur Benoît Hamon, avait annoncé la création de quatre dispositifs innovants, pilotés par la Banque publique d’investissement et la Caisse des dépôts. Mardi 2 juillet, lors d’une rencontre à Bercy, il en a précisé les contours, en compagnie de Nicolas Dufourcq, directeur général de BPI France et de Stéphane Keita, directeur du développement territorial de la Caisse des dépôts. Quatre grands dispositifs ont ainsi été présentés : – Création d’un Fonds d’innovation sociale. – Création du prêt participatif social et solidaire.

Deux jours de forum sur l'économie collaborative ou l'économie de partage à Bordeaux société Prêts de voiture, échanges de logements, partages de connaissances en ligne, financements participatifs...La crise incite à aller vers de nouveaux modes de consommation. Anne-Sophie Novel, docteur en économie est l'invitée du 19/20 ce soir sur France 3 Aquitaine. Par CA Publié le 04/07/2013 | 15:07, mis à jour le 04/07/2013 | 18:15 Ce forum sera l'occasion d'analyser les tendances du secteur, son expansion et ses applications à l'échelle locale. "La crise économique et sociale que nous traversons est, au-delà, une crise de civilisation. Le socialisme du XXIème siècle "Elle peut être une source d'inspiration pour donner priorité à l'être sur l'avoir et plus largement pour prouver aux acteurs économiques que parier sur l'humain, c'est aussi faire le pari de la réussite", ajoute-t-il. Le poids de ce secteur du partage pourrait atteindre 3,5 milliards de dollars en 2013. Infos pratiques

Entre nous, le bonheur est dans le prêt Crédit: Colcanopa Voilà qui confirme ce que je vous racontais en octobre dernier : la finance participative est non seulement dans la place, mais elle est aussi en mesure de remplacer votre banquier ou de lui donner de bonnes idées. Preuve en est avec quelques plateformes lancées récemment ayant pour but de proposer de nouveaux types de financement à vos projets. Pour celles et ceux qui ne vous veulent que du bien Si les québécois préfèrent le terme de "socio-financement" à celui de crowdfunding, c'est bien parce que cela permet de redynamiser l'économie sociale et locale. Avec la plateforme Hello Merci, lancée début mai 2013, les fondateurs du site de financement participatif KissKissBankBank (plus de 2500 projets financés avec 4 millions d'euros collectés depuis sa création en 2010) proposent une "version branchouille du prêt solidaire", comme le dit Rue89 Eco. Pour Vincent Ricordeau, "Hello Merci est le cousin de KissKissBankBank. La finance solidaire en bas de chez soi

La finance participative est dans la place Etant par monts et par vaux ces temps-ci afin de parler CoRévolution, je peux vous assurer que ça bouge dans les territoires : en ces temps de crises, un vent de changement et d'enthousiasme souffle chez les acteurs de l'économie collaborative. Une preuve encore en ce jeudi 11 octobre avec le forum FinPart qui se tenait non loin de Limoges, à la Fondation La Borie, afin de promouvoir ces nouvelles formes de financement. Le B.A.BA de la finance participative Infographie du crowdfunding, réalisée par Julien Ledru et Pauline Le Gall - Avril 2012 Le crowdfunding (de "crowd", la foule) est un mécanisme de financement, via Internet, de projets d’innovation et de création permettant de collecter les apports financiers d’un grand nombre d’épargnants. Pour illustrer le propos, prenons quelques exemples : depuis 2007, le site MyMajorCompany vous donne la possibilité de soutenir des artistes et des projets culturels. Un mouvement de fond

Antonin Léonard: 4 outils pour cultiver l'économie collaborative dans les territoires Les auteurs participeront au Forum de l'économie collaborative se tiendra à Cenon (33), les 4 et 5 juillet prochains. Programme et inscriptions gratuites ouvertes en ligne sur www.bordeaux-economie-collaborative.org/ Le premier forum de l'économie collaborative et des territoires soutenu par la Communauté urbaine de Bordeaux et le Conseil général de Gironde s'ouvre aujourd'hui. Un événement précurseur pour un territoire qui fait déjà le pari d'une économie aux opportunités inédites. L'économie collaborative propose en effet de nouveaux modèles, porteurs de sens, pour le développement des territoires : de nouveaux modes de consommation privilégiant l'usage sur la possession, de nouvelles manières de produire en pair-à-pair, de nouvelles relations de confiance fondées sur le partage, les réseaux sociaux et la proximité et de nouvelles formules participatives pour financer des projets. 1- Créer une base de connaissances pour partager les "codes sources" de projets collaboratifs

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