Syndrome de Stockholm Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le syndrome de Stockholm désigne un phénomène psychologique observé chez des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers et qui ont développé une sorte d'empathie, de contagion émotionnelle vis-à-vis de ceux-ci, selon des mécanismes complexes d'identification et de survie. Le terme « syndrome de Stockholm » a été créé par le psychiatre Nils Bejerot en 1973, mais le mécanisme était déjà bien connu et avait été décrit, entre autres, par des psychanalystes comme Sandor Ferenczi – qui parle d'« identification à l'agresseur » – comme modalité psychique d'adaptation à toutes sortes de situations traumatiques[1], ou par Janine Puget[2]. Un syndrome similaire peut s'appliquer aux ravisseurs lorsque ceux-ci sont influencés par le point de vue de l'otage. Le fait divers à l'origine[modifier | modifier le code] Analyse du syndrome[modifier | modifier le code] Trois critères : Culture[modifier | modifier le code]
Le blog du cerveau à tous les niveaux – Niveau débutant » L’intelligence collective des groupes humains En psychologie, le concept d’intelligence individuelle et les “test de QI” pour la mesurer sont pour le moins controversés. L’une des bases empiriques fréquemment avancée en faveur de l’existence d’une telle « intelligence générale » est que cette variable unique prédit environ du tiers à la moitié des résultats qu’obtient un individu dans de nombreuses tâches cognitives distinctes et variées. Dans une étude publiée dans la revue Science en octobre 2010, des psychologues de trois universités américaines affirment avoir mis en évidence un facteur similaire d’intelligence générale, mais cette fois non pour des individus mais pour des groupes. Pour tester cette « intelligence collective », ils ont formé des dizaines de groupes de 2 à 5 personnes et les ont fait travailler pendant plusieurs heures sur différentes tâches allant du brainstorming créatif au dilemme moral, en passant par la partie de dame contre un ordinateur. Non classé | Pas de commentaires
Les neuromythes en éducation Un neuromythe est une croyance erronée sur le fonctionnement du cerveau. De récentes études ont mis en évidence que plusieurs de ces neuromythes sont répandus en éducation, particulièrement dans la population enseignante. Shutterstock / NLshop Jérémie Blanchette Sarrasin, étudiante à la maîtrise en éducation à l’UQAM, et son directeur Steve Masson, professeur à la Faculté des sciences de l’éducation à l’UQAM, présentent dans cet article les quatre neuromythes les plus fréquents en éducation. Un exemple de neuromythe bien connu est de croire que nous n’utilisons que 10 % de notre cerveau. Les styles d’apprentissage La dominance hémisphérique Mythe : Les différences sur le plan de la dominance hémisphérique (cerveau gauche, cerveau droit) expliqueraient les différences entre les apprenants. [Apprentissage : le cerveau est comme une forêt!] Les exercices de coordination Les intelligences multiples Pour en savoir plus [Consulter l’article] Référence : Blanchette Sarrasin, J. et Masson, S. (2017).
Manipulation mentale Vue d'artiste de la coercition et du lavage de cerveau. Une manipulation mentale ou manipulation psychologique est — en psychologie — une méthode délibérément mise en œuvre dans le but de contrôler ou influencer la pensée, les choix, les actions d'une personne, via un rapport de pouvoir ou d'influence (suggestions, contraintes). Les méthodes utilisées faussent ou orientent la perception de la réalité de l'interlocuteur en usant notamment d'un rapport de séduction, de suggestion, de persuasion, de soumission non volontaire ou consentie. Même si la manipulation mentale fait penser aux sectes ou au lavage de cerveau, elle entre en jeu dans les relations quotidiennes et concerne aussi bien les individus que les foules. Elle peut même avoir une perception positive dans le cas de la séduction amoureuse. Définition[modifier | modifier le code] « La manipulation consiste à construire une image du réel qui a l'air d'être le réel[1]. » — Philippe Breton Histoire[modifier | modifier le code]
Neurosciences et apprentissages Les neurosciences constituent l'une des branches de la recherche médicale qui intéresse le plus le grand public. Nous fondons d'énormes espoirs dans la recherche sur le fonctionnement du cerveau, qui bénéficie de financements importants. Mais il n'est pas plus raisonnable de fonder l'espoir d'une société idéale ayant vaincu la maladie et, pourquoi pas, la mort, sur les neurosciences que sur les technologies numériques. Mais peut-on vivre et avancer sans cet espoir ? Il ne faudrait pourtant pas confier toute sa destinée d'apprenant et, plus largement, d'être humain, à la puissance de l'esprit. Ces caractéristiques semblent aujourd'hui pouvoir se déployer dans un espace numérique moins normé que l'espace physique, qui devient le terrain de jeu sans limites de notre esprit. Illustration : Lightspring, Shutterstock.com Exige-t-on trop des neurosciences? 5 mai 2013 Quand on fait dire n'importe quoi aux neurosciences L'appel du ventre 6 mai 2013 Mémoire, plagiat et réseaux sociaux 7 mai 2013
Neuroéducation: comment maximiser le potentiel du cerveau de ses élèves Steve Masson apprend aux futurs enseignants comment maximiser le potentiel du cerveau de leurs élèves. Série «En classe!»Une fois par mois, un journaliste d'Actualités UQAM redevient étudiant et s'immisce dans un cours offert par l'un des 40 départements et écoles de l'Université. Photo: Nathalie St-Pierre Que se passe-t-il dans le cerveau de la personne qui apprend? Ce cours optionnel, suivi par une quarantaine d'étudiants en quatrième année du baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement primaire, est inédit dans la francophonie. Connaître le cerveau La première moitié du cours vise à mieux comprendre ce qui se passe à l'intérieur du cerveau humain. Pour appuyer cette affirmation, l'enseignant projette des images de cerveaux d'élèves qui apprennent à lire, obtenues grâce à la technique d'imagerie par résonnance magnétique. «La structure du cerveau n'est pas figée dans le temps ni déterminée uniquement par les gènes. Steve Masson, Professeur au Département de didactique
La communication non verbale La communication non verbale : silences, gestes, postures, expressions faciales, ton de la voix, rythme de l’élocution, vêtements… complètent le message auditif. Elle exprime les émotions, les sentiments, les valeurs. Cette communication renforce et crédibilise le message verbal lorsqu’elle est adaptée, mais peut décrédibiliser ce même message si elle est inadaptée. 1. Selon A. Les éléments proxémiques et kinésiques sont constitutif de la relation qui se créé entre deux acteurs de la communication : ils favorisent ou découragent le contact, ils influent sur le contenu plus ou moins intime ou familier de la conversation, ils apportent des indices sur la distance prise par l’émetteur par rapport à son message. Lire : Les signes comportementaux, kinésique et proxémique 2. Les silences font intégralement partie de la communication, car ils expriment quelque chose et qu'ils sont indispensables à l'écoute de l'autre. Certains silences sont lourds de sens. 3. 4. 5. 6. Les vêtements Les accessoires
Le cerveau et la neuro-pédagogie digitale - Partie I Le cerveau une anomalie dans l’univers Une incroyable nature humaine L’étude du cerveau est ancienne et beaucoup de connaissances anatomiques ont été accumulées grâce à la dissection (aire de Broca, ou cerveau triunique de Mc Lean avec un cerveau organisé en cortex limbique et reptilien) : Cortex : fonctions nerveuses élaborées : sensorielles, langage action motricité mémoire;Système limbique (hippocampe, amygdale, circonvolution, hypotalamus) (limbé = frontière) : interface entre vie cognitive et vie végétative, siège des émotions;Cervelet : contrôle moteur, peur – plaisir – attention et langage;Tronc cérébral : participe du système nerveux central en continuité de la moelle épinière. Le cerveau connaît un regain d’intérêt avec les scanners et l’imagerie médicale. L’encyclopédie Universalis annonce qu’il est capable de traiter de 1013 à 1019 instructions par seconde. Un cerveau comme un être seul de son espèce n’existe pas. La perception et la lecture Source :
l'importance de la communication non-verbale De drôles de chiffres circulent sur l’importance de la communication non verbale. Les plus populaires, sans doute parce qu’ils sont les premières statistiques fournies sur ce sujet, sont les chiffres d’A. Mehrabian (7% les mots, 38 % ton, timbre intonation, 55 % le langage non verbal). Difficile de dire d’un point de vue quantitatif, ce que représente le langage non verbal, et plutôt qu’un discours quantitatif de plus, c’est plutôt à partir d'un exemple, que nous allons raisonner : Imaginez au loin, un ami avec qui vous voulez partager un évènement personnel heureux. Ce phénomène se produit chaque jour. Pourquoi à votre avis certaines personnes sont réputées pour être celles à qui toutes les confidences sont livrées, alors que d’autres ne se voient jamais confier d’informations d’ordre personnel ? Prenons maintenant un autre exemple : D’une certaine manière à son insu et au nôtre, les effets du langage corporel sont plus insidieux. (1) Mehrabian, Albert; Wiener, Morton (1967).