Problématiser en lettres by Misandeau Philippe on Prezi Personnage et héros de roman Mise en forme des caractères Le personnage principal d'un roman est la personne sur laquelle est fondée toute l'action, et toute la cohérence de l'histoire contée. Dans notre langage quotidien, nous appelons toujours le personnage principal le héros de l'histoire ; or le véritable héros est l'individu qui parvient à vaincre les difficultés et à régler les problèmes par l'intermédiaire de sa force, son pouvoir ou son intelligence. Les vrais héros de romans vivent de multiples aventures racontées dans de nombreux ouvrages, ils ont déjà des capacités ou des facultés particulières qui autorisent ces aventures. Le but premier du roman a souvent été de divertir les gens et de les projeter dans un monde et une époque différents des leurs. Se distinguant par ses actes courageux avec lesquels il se met en valeur dans de nombreux romans, le héros suscite une réelle fascination chez le lecteur. Depuis l'invention du roman, le personnage principal de l'action s'est toujours révélé être un héros.
Histoire des formes théâtrales de l'Antiquité à nos jours - Première Français Le terme « théâtre » vient du grec theatron et signifie « le lieu où l'on regarde ». Le théâtre est ainsi avant tout un espace de spectacle. Né dans l'Antiquité grecque, il est devenu un genre littéraire qui s'est épanoui de manière diversifiée en fonction des époques. 1. Le théâtre grec Les tragédies et comédies grecques, dont la représentation remonte aux vie et ve siècles avant J. Le théâtre romain Comme à Athènes, le théâtre romain a une dimension religieuse : les représentations sont liées au culte de Bacchus. 2. Au xiiie siècle, le théâtre se joue sur la place du village ou de la ville. 3. Le xviie siècle voit s'amorcer plusieurs nouveautés. La règle dite des « trois unités » impose que le sujet traité par une pièce ait lieu en 24 heures, se passe dans un seul lieu, et soit uni par une cohérence forte (on ne raconte pas plusieurs « histoires » à la fois). 4. 5. xixe siècle : le refus des « cages » 6.
LE PERSONNAGE DE ROMAN e terme de personnage désigne chacune des personnes fictives d'une œuvre littéraire. Le roman, en devenant au XIXème siècle le genre dominant, a redéfini ce concept apparu à la Renaissance et qu'on réservait au théâtre : c'est à travers l'écriture romanesque en effet que peut le mieux se dissiper une confusion encore entretenue dans le public entre la réalité et la fiction, et que le cinéma a contribué à fortifier. Car le personnage est un création concertée par le romancier, dans la logique de l'univers qu'il fait naître et du regard qu'il est décidé à porter sur le monde. I. Quelles que soient les formes prises par le roman, le personnage en est le pivot central : il est le moteur de la fiction, et c'est avec lui que l'on mesure le degré de vraisemblance et d'authenticité qu'il faut lui accorder. II. Le personnage de roman se définit dans un système de relations, dans un jeu de forces dont il est l'élément moteur. III.
Registres Les registres Le registre, c’est une façon de faire percevoir le réel, une façon de voir ou de ressentir à travers laquelle on fait apparaître les choses. Cette notion concerne la relation du locuteur au destinataire et l’émotion que le premier cherche à susciter chez le second. A l’oral, le registre se perçoit facilement (par l’intonation, et parfois aussi les mimiques, les gestes qui accompagnent le discours). Une fois classé dans ces grandes catégories, voyez si vous pouvez préciser la nuance, et n’oubliez pas qu’il y a souvent mélange de plusieurs registres, avec une ou deux dominantes. Les termes utilisés pour définir certains registres sont ambivalents et s’appliquent aussi à des genres littéraires (la satire, par exemple) ou à des mouvements (le Réalisme). Le registre comique (on cherche à faire rire ou sourire) comporte de nombreuses nuances importantes : - la parodie (le registre parodique) est une imitation moqueuse. I. retour
LES PERSONNAGES Il convient de prendre conscience qu'un personnage n'est pas une personne, même si la conception du personnage renvoie à la conception historique de la personne. C'est un signe littéraire composé à l'aide de procédés plus ou moins conventionnels qui se traduisent dans des indices textuels. Au départ, ce signe est souvent vide ; il se charge de sens, de valeur progressivement au fil du texte ; c'est souvent seulement à la fin du roman qu'il est fixé, déterminé à la fois par des séries d'informations et de transformations ou évolutions. Le personnage représente aussi bien un type social, un caractère, une force mythique qu'une idée. Les personnages d'un récit fictif forment un système, c'est à dire un ensemble organisé selon une structure ; une partie du signifié d'un personnage, de sa valeur provient de sa place dans un ensemble, de sa relation avec les autres personnages du récit ; il entre dans des rapports d'opposition ou d'identité avec eux. V.
Analyser un roman Genres littéraires : Le roman : Liste de leçons disponibles Un roman est une œuvre narrative en prose. C’est un récit d’imagination. En plus, le récit rapporte des événements en les inscrivant dans un cadre spatio-temporel. Enfin, le personnage provoque, à travers le dynamisme de ses actions ou de ses projets, le dynamisme de la lecture. La structure d’un récit ■ Sommaire ■ Les étapes d’un récit (le schéma narratif) ■ Les formes de l’intrigue □ L’intrigue unique □ L’intrigue complexe □ L’enchâssement ■ Les modes de narration □ Le narrateur-personnage □ Le narrateur qui raconte à la 3e personnage □ Le narrateur invisible Les personnages ■ Sommaire ■ La présentation des personnages ■ Le rôle des personnages (le schéma actantiel) L’espace et le temps ■ Sommaire ■ L’espace ■ Le temps Le point de vue dans un récit ■ Sommaire ■ Le point de vue externe ■ Le point de vue interne ■ Le point de vue zéro ■ Tableau récapitulatif des points de vue Suggestion de livres Articles connexes
Mauriac, Le romancier et ses personnages. DOCUMENT : Le personnage de Roman MAURIAC, Le Romancier et ses personnages, Le livre de poche, 1972 (édition R-A. Corrêa, 1933), p. 81 sq. L’HUMILITÉ n'est pas la Vertu dominante des romanciers. Ils ne craignent pas de prétendre au titre de créateurs. A la vérité, ils en sont les singes. Les personnages qu'ils inventent ne sont nullement créés, si la création consiste à faire quelque chose de rien. Dans les fruits de cette union, il est périlleux de prétendre délimiter ce qui appartient en propre à l'écrivain, ce qu'il y retrouve de lui-même et ce que l'extérieur lui a fourni. Je souhaiterais que ces lignes inspirassent à l'égard du roman et des romanciers un sentiment complexe, - complexe comme la vie même que c'est notre métier de peindre. De l'homme ondoyant et divers de Montaigne, nous faisons une créature bien construite, que nous démontons pièce par pièce. De même le roman, en tant que genre, est pour l'instant dans une impasse. L'essentiel, dans la vie, n'est jamais exprimé.
Le personnage de roman au XVIIIème siècle Exposé de Stéphanie Genand, prononcé à la Maison de l'Université, le mercredi 30 janvier 2008, dans le cadre d'une journée d'information sur les nouveaux programmes de première, animée par M. Didier, IA-IPR de Lettres de l'académie de Rouen. Vous pouvez télécharger cet exposé : format ou Vous trouverez à la fin de cet article, les ouvrages cités dans cet exposé consultables en ligne Le personnage de roman au XVIIIe siècle Si l’on accepte de nuancer les histoires littéraires qui situent traditionnellement l’âge d’or du personnage au XIXe siècle, sous la plume des grands romanciers comme Balzac, Flaubert ou Stendhal, il est facile de s’apercevoir qu’il existe déjà, et de manière très forte, au XVIIIe. Ce pouvoir de rayonnement, abstraction faite des fantasmes qui l’entourent, le roman le doit principalement à sa puissance d’identification. L’Encyclopédie définit ce dernier, en 1755, de la manière suivante : Ainsi présenté, le personnage apparaît sous un jour essentiellement humain. .
Le personnage de roman au XXème siècle Par Alain Cresciucci, Université de Rouen « Passé huit heures du soir, les héros de roman ne courent pas les rues dans le quartier des Invalides. Muguet n’était encore qu’un adolescent médiocre lorsqu’il tourna à l’angle de l’avenue de Ségur. » Antoine Blondin « la grande forme de la prose où l’auteur, à travers des ego expérimentaux (personnages), examine jusqu’au bout quelques thèmes de l’existence »1 Milan Kundera Introduction Le roman est un monde ambigu. On pourrait résumer à trois grands impératifs la construction du personnage traditionnel: 1) un maximum d’informations sur son physique, sur son statut social, sur son comportement (y compris ou non un portrait psychologique) ; 2) il est important de connaître son passé, source des motivations du présent d’un personnage ; 3) le personnage doit donner l’impression qu’il agit par lui-même ─ le narrateur et l’auteur doivent donc s’effacer ─ pour favoriser l’illusion de réalité. Dans les limites de cet exposé je me bornerai à 3 points :
Le personnage de roman au XIXème siècle Exposé d'Yvan Leclerc (Université de Rouen), prononcé à la Maison de l'Université, le mercredi 30 janvier 2008, dans le cadre d'une journée d'information sur les nouveaux programmes de première, animée par M. Didier, IA-IPR de Lettres de l'académie de Rouen. Vous pouvez télécharger cet exposé : format ou Le XIXe siècle est celui du roman, de sa montée en puissance. Trois remarques sur le document officiel du nouveau programme 2007 : 1) – « visions de l’homme et du monde ». Ambiguïté de l’expression « visions de l’homme », avec un génitif objectif et subjectif. L’homme et le monde : le singulier pose problème, parce que le XIXe siècle représente non pas l’homme mais des hommes, dans la diversité de leurs conditions et de leurs situations. Le monde : on prend conscience de la pluralité des mondes, pas au sens de Fontenelle, mais au sens où le monde est ma représentation, où il y a autant de mondes que de catégories de personnages. L’auteur réussit-il à me faire croire à la fiction ? Y. Y. F.
Les genres romanesques Genres littéraires ► Le roman ► vous êtes ici Genres littéraires : Le roman : Introduction Depuis les romans de chevalerie du Moyen Âge, le roman n’a cessé de se diversifier, montrant un dynamisme exceptionnel tout au long de son histoire. Le roman répond au désir d’évasion du lecteur, mais il rencontre également les préoccupations du temps, anticipe sur les mutations de la société, dénonce les conventions sociales en leur opposant les vérités profondes des désirs et des passions. Humour, passion, engagement : la vitalité du roman se manifeste à travers le renouvellement des formes et des situations romanesques, à travers les prises de conscience qu’il suscite chez le lecteur, la quête des valeurs nouvelles qu’il lui propose. La diversité des genres romanesques témoigne de cette formidable énergie du roman. Le roman d’analyse Le roman d’analyse se consacre à explorer les sentiments de personnages souvent partagés entre l’amour et la vertu, le désir et le renoncement. Le roman par lettres