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Les grandes lignes de l’utilisation de Kanban en classe

Les grandes lignes de l’utilisation de Kanban en classe
Kanban est une méthode appartenant au mouvement Agile. Présent dans la salle de classe aux yeux de tous les élèves, le kanban est un tableau à double entrée. C’est un outil de processus qui indique ce qu’il faut faire dans un temps limité. Il permet aux élèves travaillant en groupe de suivre leur progression. Dans la première colonne sont placés les différents objectifs. Ils peuvent eux-mêmes être divisés à leur tour. Un élève de chaque groupe (fait à tour de rôle) se déplace vers le tableau-kanban afin d’indiquer l’étape de travail grâce au Post-it indiquant le numéro de son groupe. Tous les élèves du groupe doivent avoir terminé le travail dans leur cahier pour pouvoir indiquer que le groupe est prêt. Les buts du kanban (en relation avec les valeurs Agile) – Travail en équipe et en collaboration. En étant réactif face à leurs difficultés, je peux ainsi rapidement les mettre dans une position de travail et de réussite ; la réussite ne voulant pas nécessairement signifier avoir 20/20.

Pour quelles raisons j’autorise les élèves à utiliser en classe leur smartphone, ou iPod, ou éventuellement tablette L’apprentissage est en premier lieu un processus, un mouvement, une évolution. Rien n’est figé, immuable et définitif. Les interdictions sont incompatibles avec les progrès émergents grâce aux compétences. En début d’année, j’annonce aux élèves, toujours très surpris, que la salle dans laquelle ils se trouvent est une «salle-laboratoire» et que leur cahier est un «cahier-laboratoire» : ils vont émettre des hypothèses toute l’année, tâtonner, faire des erreurs et s’améliorer. Je leur annonce qu’ils sont autorisés à travailler en groupe ou avec leurs voisins. Je leur annonce encore qu’ils sont autorisés à se lever pour prendre et utiliser un dictionnaire ou un des nombreux manuels scolaires (de français, d’histoire-géographie, de biologie ou de physique) disponibles au centre de la classe. Je leur annonce également qu’ils peuvent discrètement et à tout moment manger un fruit ou boire de l’eau dès qu’ils en ressentent le besoin. un petit en-cas Savoir manger - etc Rapport Faure – Unesco J'aime :

Comment organiser ses idées En cette période où les M1 commencent à avoir des idées plus précises sur leurs sujets, je vous présente trois logiciels sous Windows qui peuvent vous aider à voir plus clair. L’organisation des notes et idées est quelque chose de très personnel – je vous conseille d’essayer plusieurs méthodes pour trouver ce qui vous convient le mieux. 1. La structure de NoteStorm vous permet de faire tenir toutes vos notes, organisées de façon hiérarchique avec des thèmes et sous-thèmes et indexées avec des ‘tags’, dans un seul fichier .html que vous pourrez emporter avec vous, sur une clef usb, par exemple et modifier sur à peu près tout ordinateur.Vous pouvez télécharger ici (clic droit, puis ‘enregistrer sous’) le fichier .html en question. 2. 3. A propos des cartes du kanban A travers la Pédagogie Agile et le management, il est primordial de se soucier constamment de l’estime de soi de chaque apprenant. Grâce à une empathie énoncée par Carl Rogers, aucun d’entre eux ne devrait être délaissé ou pénalisé ou puni ou moqué, sinon c’est le groupe de 4/5 élèves qui sera pénalisé. Un des buts de chaque séance de formation est de ne pas augmenter les écarts entre les élèves (l’écart peut être : rapidité/lenteur dans la réalisation, rapidité/lenteur pour la compréhension des notions, rapidité/lenteur pour la mémorisation, etc.). Chacun doit se sentir en confiance, prêt à être aidé soit par les manuels scolaires et les dictionnaires, soit par les autres élèves du groupe ou d’un autre groupe, soit par moi (en tout dernier recours). Une parenthèse : A ce stade de ma compréhension de l’Agilité, je crois important de garder à l’esprit que la carte «objectif» sur le kanban, en fait n’est pas un «objectif». L’objectif général du travail est découpé en plusieurs cartes.

Pour quelles raisons je ne fais plus aucun cours de grammaire ou de conjugaison, et mes élèves progressent. « La langue n’est pas une création voulue et réfléchie : la Grammaire n’est pas une forme de la Logique, c’est une science d’observation, qui doit être faite d’inductions et non de déductions« , L’enseignement de la langue français, Ferdinand Bruno, 1909. Depuis 2008-2009, utilisant une approche par compétences, approche active, un apprentissage par la pratique (« Learning by doing« ), je ne fais plus de cours de grammaire. Donc mes élèves progressent. Il est clair qu’en récitant par coeur le Grevisse, sans aucune nuance, à des enfants de 12 ans, ils ne comprendront rien à la grammaire. Je ne dis jamais aux élèves : -« Ouvrez votre manuel scolaire à la page 253 nous allons étudier le complément circonstanciel de concession« . Je ne dis jamais non plus : -« Ouvrez votre manuel scolaire à la page 278, aujourd’hui nous allons étudier le conditionnel présent ». Je n’indique jamais la page lorsque les élèves doivent étudier un texte littéraire ou étudier une notion grammaticale. J'aime :

La Nouvelle-Zélande révolutionne son système d’éducation Sébastien Wart, publié le 26 novembre 2013 On entend souvent parler de la Finlande quand il est question de nouvelle pédagogie, mais saviez-vous que la Nouvelle-Zélande a aussi complètement transformé son système éducatif? Portrait de cette île sur l’échiquier éducatif mondial. (Première de 3 parties) Un enseignant du nom de Richard Wells est venu présenter le système éducatif de son pays au iPad Summit de Boston, qui se déroulait du 13 au 15 novembre derniers. La Nouvelle-Zélande est un petit pays d’un peu plus de 4 millions d’habitants (soit environ la moitié de celle du Québec). Selon le Global Teacher Status Index, la Nouvelle-Zélande se classe au 5e rang en ce qui concerne le statut social des enseignants. Les résultats de 2009 du programme PISA de l’OCDE (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) classe les élèves de la Nouvelle-Zélande en 7e position pour leurs résultats académiques globaux. Un mini dossier en 3 parties :1. À propos de l'auteur Sébastien Wart

Une nouvelle pédagogie émerge... et l’apprentissage en ligne en est un facteur contributif | Contact North Dans toutes les discussion au sujet des systèmes de gestion de l'apprentissage (SGA), des ressources éducatives ouvertes (REO), des cours en ligne largement ouverts (massive open online courses, ou MOOC) et des avantages et défis de l’apprentissage en ligne, les enjeux les plus cruciaux sont peut-être ceux qui touchent la manière dont la technologie change notre façon d’enseigner et, plus important encore, la manière dont les étudiantes et étudiants apprennent. Faute d’avoir un meilleur terme pour le désigner, nous appelons cela la « pédagogie ». Il est évident que les changements majeurs dans la manière dont nous enseignons aux étudiantes et étudiants du niveau postsecondaire sont déclenchés par l’apprentissage en ligne et les nouvelles technologies, qui augmentent la flexibilité et l’accès à l’égard de l’éducation postsecondaire. Mais cela n’est que la première étape. Quels sont les moteurs du développement de cette nouvelle pédagogie? Les nouvelles demandes d’une société du savoir 1.

Une école s’attaque aux devoirs et améliore ses résultats avec le carnet d’apprentissage la gazette des enfants – 1894 Cela se passe au Québec mais cela aurait pu tout aussi bien se dérouler en France. Selon un article publié sur le site québécois « Les Actualités » (consulté le 29 octobre 2013) « depuis l’année dernière, les enseignants de l’école de la Passerelle ont pris un virage. Ils ont décidé de changer leurs pratiques en offrant une version améliorée des traditionnels devoirs et leçons. En effet, les élèves doivent lire, mais il y a très peu ou pas de devoirs à la maison. » Marielle Potvin, orthopédagogue*, a accompagné l’équipe pédagogique dans ce changement important. Ce qui a motivé l’équipe pédagogique La directrice de l’école explique : Par ailleurs les enseignants constataient tout simplement que le but des devoirs, apprendre pour avoir de meilleurs résultats, n’était tout simplement pas atteint. De la réflexion commune… Marielle Potvin témoigne de son action d’accompagnement et de conseil auprès de l’équipe pédagogique Marielle Potvin présente la genèse du projet.

Pour remplacer les devoirs ? Dessin de Jack Kock pour les Cahiers Pédagogiques Supprimer les devoirs est une idée généreuse déjà assez ancienne, mais qui peine à s’imposer malgré les nombreuses restrictions ministérielles, et malgré le fait qu’il est connu et montré que les devoirs ne facilitent pas les apprentissages comme ils le devraient, et augmentent les inégalités scolaires. Pour beaucoup de parents, et d’enseignants, les devoirs restent indispensables car ils constituent le lien privilégié entre l’école et les familles. L’une des attentes les plus fortes des familles est en effet de savoir ce qui se passe en classe, et qui est bien souvent une boîte noire pour elles. Le cahier des apprentissages ne se confond avec le cahier d’un enseignement. Quelle forme peut prendre ce cahier d’apprentissages ? Un journal quotidien des apprentissages, où l’enfant écrit à la première personne, du pluriel pour raconter ce qui a été fait en classe, du singulier pour raconter ce qu’il a appris, compris ou pas. Conclusion

Freinet, Montessori, Steiner : ces écoles qui changent la vie des élèves et des profs Dans la classe de Nina, enseignante à l’école Steiner de Vern-sur-Seiche [1], au sud de Rennes, il n’y a pas de notes, ni d’évaluation. « Quand on fait une dictée, on la corrige ensemble. Cela m’est égal de leur mettre une note ensuite, explique l’institutrice. Que vont-ils apprendre de plus ? Ils découvrent en corrigeant ce qu’ils peuvent améliorer. Cela leur donne confiance en eux. » Ici, pas de tension ni de compétition liées aux notes. Classes coopératives La solution ? « Ces écoles ne mettent pas les savoirs savants au-dessus des autres, explique Marie-Laure Viaud, maître de conférence en Sciences de l’éducation et auteure de plusieurs livres sur l’éducation nouvelle. Freinet : favoriser « l’auto-apprentissage » de l’enfant Les techniques pédagogiques de Célestin Freinet, instituteur français du début du 20e siècle, sont utilisées dans une vingtaine d’écoles publiques en France. L’apprentissage de la confiance en soi est aussi un principe fort de cette pédagogie. Nolwenn Weiler

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