L’économie collaborative au service du territoire Les pratiques collaboratives se multiplient. © Marion Boulay La consommation collaborative : un levier de mutation pour des territoires durables Un simple système économique permettrait de redessiner nos territoires ? Pour ce qui est de l’économie collaborative on n’est pas loin de pouvoir l’affirmer. D’ores-et-déjà nos villes se dotent d’infrastructures permettant d’organiser et de faire fonctionner ces échanges. La consommation collaborative, quels bénéfices pour la ville ? Le design : un élément essentiel pour faciliter les échanges Quelles motivations pour consommer autrement ? La consommation collaborative a encore besoin de convaincre pour recueillir l’adhésion du grand public. Les interactions humaines : un potentiel de richesses pour le territoire Marie Westeel a créé un concept store dédié à la promotion de l’entreprenariat local. La consommation collaborative nous pousse également à repenser notre rapport à l’autre.
L'économie collaborative s'invente en France : gardons notre avance Consommation collaborative, production distribuée, finance participative, éducation et savoir ouverts: ces mouvements nés de la rencontre de l'innovation numérique et sociale sont les piliers d'une nouvelle économie : l'économie collaborative dont la France est pionnière. Consommation collaborative, production distribuée, finance participative, éducation et savoir ouverts. Ces mouvements nés de la rencontre de l'innovation numérique et sociale sont les piliers d'une nouvelle économie : l'économie collaborative. La France est un pays pionnier en la matière. « Ce n'est pas une crise, c'est un changement de monde », prophétisait le philosophe Michel Serres. Cela fait plus de cinq ans que dure la crise, et l'économie française ne semble montrer aucun signe d'amélioration. Quelques années plus tard, l'économie collaborative n'a plus grand chose du système D et s'apparente de plus en plus à un laboratoire de nouveaux modèles socio-économiques, centrés sur les échanges en pair-à-pair. 1. 2. 3.
Les intelligences de la smart city Faire d’Issy-les-Moulineaux une ville « à énergie positive », voilà le but d’IssyGrid, un projet porté par cette commune des Hauts-de-Seine et son maire André Santini avec Microsoft – qui y a son siège – Schneider Electric, Steria et Bouygues Immobilier, exposé jeudi 13 février 2014 lors des TechDays de Microsoft, le grand événement annuel de l’éditeur de logiciel américain, à l’occasion de la keynote sur les objets connectés, la session-reine du jour. Sur le stand « e-administration », on pouvait voir une démo de MaCollectivité, un tableau de bord pour élu, ou bien encore une borne de visio-conférence utilisé par le conseil général des Alpes-de-Haute-Provence pour échanger avec ses administrés et faciliter leurs démarches. Egoûts d’Haussmann et Chili sauce cybernétique - Comme souvent avec les termes de marketing, la réalité qu’ils recouvrent n’est pas entièrement nouvelle. Les cités n’étaient pas « bêtes » avant.
Entreprises et numérique, la nouvelle donne - Le Blog de 15marches 1. Le tout-à-l’écran (dématérialisation) La technologie envahit nos vies, avec notre complicité active. Alors que la fracture numérique se résorbe chez les particuliers, les “écrans” remplacent les objets de la vie quotidienne. Leur capacité à faire converger d’autres outils semble sans limite. Démocratisés dans la sphère personnelle, ils s’invitent désormais dans la sphère professionnelle. Standardisation des interfaces ne signifie pas standardisation des usages. L’accès aux biens et services se dématérialise. 2. L’internaute n’est pas un consommateur qui pousse un chariot dans votre magasin. Avoir un site web ne doit pas faire perdre de vue les fondamentaux de la relation-client : les consommateurs préfèrent les solutions simples et rapides. Si vous imposez à vos clients autant ou plus de formalités sur le web que “dans la vraie vie”, vous êtes à la merci d’un concurrent plus habile et moins exigeant. Il ne suffit pas de sous-traiter votre site web à un bonne agence. 3. 4.
Smart Cities. Efficace, innovante, participative : comment rendre la ville plus intelligente ? A l’origine de ce rapport, un double constat : la nécessité de freiner l’accroissement des dépenses à l’échelle locale dans un contexte de disette budgétaire et la prise en compte du thème des «villes intelligentes » comme nouvelle grille de lecture du fait urbain. Et une conviction : les démarches et services développés localement au nom de la « ville intelligente » peuvent aider les municipalités à réduire leurs dépenses, tout en contribuant à l’amélioration de la qualité de service. Il s’agit également de soutenir une plus grande performance publique et par la même occasion de générer des retombées économiques. Ce rapport montre à quelles conditions cette conviction peut prendre forme de manière concrète à l’échelle des villes et s’adresse aux élus, aux entreprises et aux habitants des villes pour leur proposer de construire ensemble la ville intelligente de demain.
« La smart city, un écosystème global » Fiction et Anticipation. Tel est le thème du nouveau numéro d’Étapes, le magazine du design graphique. Au sommaire : l’artiste Johnny Hardstaff, l’imagerie robotique de Kraftwerk, les conférences TED, la science-fiction des années 1950 et aussi… une interview de Blaise Mao, rédacteur en chef adjoint d’Usbek & Rica, sur l’avenir de la « ville intelligente ». À découvrir ici en intégralité. Qu’appelle-t-on exactement smart city ou “ville intelligente” ? Le terme n’est-il pas un peu galvaudé ? La smart city est un peu l’expression de l’année. Qui sont les acteurs, les inventeurs de ces systèmes ? Il y a d’une part les grosses entreprises (la ville de Rio de Janeiro, au Brésil, s’est ainsi associée à IBM pour mettre au point un dispositif intelligent de prévention et de gestion des risques naturels) et d’autre part les initiatives citoyennes. IBM a mis au point pour la ville de Rio un logiciel de gestion et de prévention des risques naturels. Le modèle en Europe est Santander, en Espagne.
La ville numérique : quels enjeux pour demain La ville numérique est en vogue et rares sont les municipalités et autres collectivités publiques qui ne se soient lancées, aujourd’hui, dans des actions visant à favoriser et diffuser l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans leurs circonscriptions. Ces initiatives témoignent de la poussée de l’omniprésence des réseaux numériques dans la vie quotidienne des citadins qui modifie fortement l’accès aux services et aux ressources de la ville. L’internet, les smartphones et les divers assistants numériques que manipulent la plupart des individus sont devenus aujourd’hui, et seront encore plus demain, des vecteurs essentiels de communication et de socialisation. Il faut en convenir, les TIC et les réseaux numériques sont de plus en plus « encastrés » dans les modes de vie et représentent désormais aussi une composante de premier plan du fonctionnement de l’infrastructure environnementale et urbaine. Un cyberespace public ? Faut-il s’en inquiéter ?
La smart city s’impose tranquillement dans les municipales La Gazette des communes s'est penchée sur le très en vogue terme de «smart cities» ou villes intelligentes. Il est vrai que les grandes villes françaises veulent toutes en être: Anne Hidalgo a annoncé qu’un milliard d’euros, sur les 8,5 milliards d’investissements prévus sur six ans, serait consacré dans son programme à la «ville durable et intelligente». Le Monde écrivait par ailleurs fin février que «depuis quelques années, Lyon s'investit […] dans cette notion émergente de “ville intelligente”». «Les expérimentations les plus poussées ont lieu dans le nouveau quartier de la Confluence, bébé choyé de M. publicité Le projet expérimental IssyGrid, mené par Issy-les-Moulineaux avec plusieurs grands groupes dont Microsoft, était à l’honneur des TechDays de Microsoft qui se sont tenus en février. Lyon, Lille et Nantes seraient selon un classement les villes les plus smart de France. À lire aussi sur Slate.fr
Comment répondre durablement au défi de l’urbanisation exponentielle des territoires ? Auteur : Christelle Capdupuy, Directrice Développement Durable & QSE Bouygues Immobilier Date de publication : 16/05/2014 En 2014, 50 % de la population vit en ville, soit 3,5 milliards d’urbains sur Terre. Les projections démographiques prévoient une hausse de 70 %, soit 2,5 milliards d’urbains supplémentaires qui vont vivre, se loger, se déplacer, travailler sur un territoire dont la surface est, elle, constante… Comment gérer cet afflux de population urbaine tout en intégrant les questions du bien-vivre et de l’empreinte environnementale ? Les territoires sont aujourd’hui confrontés à la question d’une double extension rapide, démographique et spatiale, dans un contexte de nécessaire durabilité des villes qu’ils hébergent. Les écoquartiers – ou quartiers durables - ont pour objectif de prendre en compte cette extension territoriale tout en diminuant leur empreinte environnementale, et en intégrant le lien social. Connexion énergétique et numérique Connexion sociale et environnementale
Qu’est-ce qu’un Living Lab ? Guide exhaustif A côté des fablabs, les living labs essaiment en France et dans le monde. Le living lab est un lieu partagé pluriel dans son approche et dans sa forme : « il regroupe des acteurs publics, privés, des entreprises, des associations, des acteurs individuels, dans l’objectif de tester « grandeur nature » des services, des outils ou des usages nouveaux. Il s’agit de sortir la recherche des laboratoires pour la faire descendre dans la vie de tous les jours, en ayant souvent une vue stratégique sur les usages potentiels de ces technologies (…) Il s’agit de favoriser l’innovation ouverte, partager les réseaux et impliquer les utilisateurs dès le début de la conception. » L’usager fait le living lab Les différents acteurs qui y interviennent peuvent être des collectivités locales, des entreprises, des laboratoires de recherche mais d’abord avant tout des utilisateurs potentiels, des citoyens qui se prennent en main : c’est l’usager qui porte le living lab! Guide living lab (via le CEFRIO)