La France vit son 3ème hiver le plus chaud depuis 1900
L'écart des températures en France cet hiver par rapport à la moyenne de saison Ce vendredi, Météo France a publié son bilan climatologique provisoire. Et confirme la douceur de l'hiver. Cet hiver 2013/2014 fait partie des trois hivers les plus chauds recensés par Météo France depuis 1900, au même niveau que celui de 2006/2007. Le bilan révèle aussi que la Bretagne a connu l'hiver le plus pluvieux de son histoire depuis 1959. En décembre, janvier et février, la température est grimpée à 1,8°C de plus que la température moyenne. L'hiver 1989/1990 détient toujours le record de la température la plus élevée depuis 1900, avec 2°C de plus qu'à la normale. Un hiver particulièrement pluvieux en Bretagne Les bretons s'en sont rendu compte. #tempete #ULLA :100.000 foyers sans électricité. Les pluies ont également été particulièrement présentes sur toute la façade Ouest du pays, et dans le Sud-Est, mi janvier et début février.
Energie-climat: l’Europe fait le service minimum
Le 14 février, le président Obama a quitté le froid et la glace du nord-est des Etats-Unis pour apporter le soutien de l’Etat fédéral aux Californiens confrontés à une sécheresse sans précédent à cette époque de l’année. Pendant ce temps, le Premier ministre britannique, les pieds dans l’eau, redécouvrait l’Europe et parlait de lui demander son aide financière face aux inondations que subissait son pays, de même que notre Bretagne à nous, tandis que l’Australie sortait de plusieurs semaines de canicule. Tous ces phénomènes extrêmes sont venus nous rappeler que le réchauffement climatique faisait partie des questions que les gouvernements devaient traiter sans plus attendre, quoi qu’en disent des climatosceptiques de plus en plus isolés. publicité La Commission européenne l’a bien compris. «Le cadre pour 2030 fixe un niveau d’ambition élevé pour la lutte contre le changement climatique, tout en tenant compte de la nécessité d’atteindre le but au moindre coût.» Un signal prix important
Réchauffement climatique
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En 1988, l'ONU crée le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) chargé de faire une synthèse des études scientifiques sur cette question. Dans son dernier et quatrième rapport, auquel ont participé plus de 2 500 scientifiques de 130 pays[1], le GIEC affirme que le réchauffement climatique depuis 1950 est très probablement[c 1] dû à l'augmentation des gaz à effet de serre d'origine anthropique. Les conclusions du GIEC ont été approuvées par plus de 40 sociétés scientifiques et académies des sciences, y compris l'ensemble des académies nationales des sciences des grands pays industrialisés[2]. Les projections des modèles climatiques présentées dans le dernier rapport du Giec indiquent que la température de surface du globe est susceptible d'augmenter de 1,1 à 6,4 °C supplémentaires au cours du XXIe siècle. Observations liées au réchauffement climatique actuel[modifier | modifier le code]
Réchauffement : le rôle des volcans dans le "hiatus global"
"HIATUS GLOBAL". C'est ainsi que les scientifiques nomment un phénomène qui les intrigue depuis 15 ans. Alors que les concentrations de gaz à effet de serre ne cessent de croître, le rythme du réchauffement est de + 0,05°C par décennie depuis 1998, contre + 0,12°C en moyenne depuis 1951. Alors comment expliquer ce "hiatus global" ? Une nouvelle étude publiée dimanche 23 février 2014 dans la revue Nature Geoscience évoque une autre piste pour expliquer la "pause" dans le réchauffement : l'activité volcanique. Les éruptions volcaniques produisent des aérosols qui reflètent une partie des rayons du Soleil, d'où une baisse de température Ainsi, selon ce travail basé sur des données satellitaires, un lien peut être établi entre la température à la surface du globe et une vingtaine d'éruptions volcaniques depuis l'an 2000. Ce phénomène a été noté après d'énormes éruptions comme celle du volcan Krakatoa en 1883 en Indonésie ou, référence la plus récente, en 1991 du Pinatubo aux Philippines.
En Arctique, la glace la plus vieille fond et emporte le reste de la banquise avec elle
La NOAA vient de publier une vidéo très efficace montrant combien les choses sont en train de dégénérer au sommet de la planète. Sur l'animation, on voit la fonte de la calotte glaciaire non seulement en termes de surface, mais aussi d'âge de la banquise – plus les zones sont blanches, plus les couches de glace sont anciennes (9 ans ou plus). On peut facilement constater que, ces dernières années, les couches de glace les plus anciennes ont fondu et que la glace arctique ne cesse de rajeunir. Ce qui n'augure rien de bon: plus la glace est vieille, plus elle est épaisse et plus elle reste en place; la glace plus jeune, elle, est plus fine et fond tous les étés. publicité Le problème ne se pose pas seulement en termes de surface, mais aussi de volume. C'est un fait, pur et simple. Cette vidéo montre bien l’étendue du désastre: Par ailleurs, la glace de l’Arctique n'a jamais été aussi fine à cette période l’année. Phil Plait Traduit par Peggy Sastre
Mystère du "hiatus global" : ce sont les alizés qui refroidissent la Terre
MYSTÈRE. C’est un mystère qui est en passe d’être levé. Une équipe australo-américaine affirme dans Nature climate change du 9 février avoir déterminé la cause de la déconnection entre la teneur des gaz à effet de serre dans l’atmosphère toujours croissante et la stagnation des températures moyennes mondiales. Le "hiatus global" : les températures stagnent alors que la teneur des gaz à effet de serre augmente Ce "hiatus global" qui dure depuis 1998 a beaucoup excité les climato-sceptiques et intrigué les climatologues du GIEC. CRÉDIBLE. L’Océan est affecté par "l’oscillation interdécennale du Pacifique" qui fait alterner eaux chaudes et eaux froides sur l’ensemble du Pacifique sur de longues périodes. Les alizés auraient refroidi de 0,1 à 0,2°C la température moyenne du globe pour la seule année 2012 ALIZÉS. ACCÉLÉRATION.
L’Europe doit s’adapter à son nouveau climat
INONDATIONS. Le climat européen a déjà changé. C’est le message des auteurs d’un rapport régional (en fin d'article) qui compile les évènements déjà constatés sur le continent. Ces phénomènes sont déjà en cours et le rapport liste la longue litanie des inondations catastrophiques subies en Angleterre, en Allemagne, en Tchéquie et en Slovaquie, ainsi que les épisodes de grêles et de pluies violentes provoquant des ravages agricoles en France notamment. Le dernier hiver, exceptionnellement tempétueux, serait ainsi la règle au milieu de ce siècle. Les espèces animales pourraient migrer de 350 kilomètre vers le Nord Les impacts sur la faune et la flore sont très importants. Les forêts de feuillus sont très menacées à la fois par leur faible capacité à résister à des hautes températures et par le manque d’eau. Plus de Pinot Noir en Bourgogne après 2050 AGRICULTURE. Une première évaluation de l’efficacité des politiques publiques mises en oeuvre pour lutter contre le réchauffement POLITIQUE.
2036 ou quand le réchauffement climatique atteindra un seuil critique
2036 pourrait être une année charnière dans l’histoire du réchauffement climatique. Selon les calculs du climatologue Michael Mann, c’est en 2036 que la température à la surface de la Terre atteindra un seuil dangereux pour nous, humains. Il détaille ses recherches dans un article de Scientific American. Le modèle arithmétique de Michael Mann, bien qu’expliqué par le scientifique, reste un vrai casse-tête. publicité D’abord, qu’est-ce que ce seuil jugé dangereux pour l’homme? Pourtant, ces dernières années, on entendait beaucoup parler d’une «pause» du réchauffement climatique. «[Pause] est un terme impropre: les températures continuent d’augmenter, même si elles n’augmentent pas aussi vite qu'avant.» Cette «fausse pause» du réchauffement, comme l’appelle Michael Mann, n’est donc qu’un ralentissement, dû à des éléments comme les éruptions volcaniques, ou encore les «variations cycliques du soleil» évoquées par le journaliste Stéphane Foucart sur un blog du Monde. À lire aussi sur Slate.fr