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STOP AU DÉNI

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VIOLENCES SEXUELLES Si en 2014 tout le monde s’accorde sur le fait que subir un viol est grave et traumatisant, et qu’il représente une atteinte aux droits, à la dignité et à l’intégrité physique et psychique des victimes… Si en France un travail énorme d’information, de campagne et de lutte contre les viols a été fait depuis plus de 25 ans par des associations féministes, si des numéros nationaux gratuits ont été mis en place comme femmes-viols-information, le 39-19 et le 119, si pour la première fois le plan gouvernemental triennal de lutte contre les violences faites aux femmes 2011-2013 aborde la question du viol et des agressions sexuelles… Si depuis 1980 le viol a été défini de façon complète et précise dans le code pénal (article 222-23) comme : « Tout acte de pénétration de quelque nature que ce soit commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ». Crédit photo : Jesse Therrien Force est de reconnaître que dans la réalité tout se passe malheureusement très différemment.

Le « dévoilement » des femmes, une longue histoire française Dès l’origine, le colonialisme assoit une domination au nom de la « race » supérieure qui entend civiliser les « races » inférieures. Comme le soulignait Aimé Césaire, dans son Discours sur le colonialisme, « que l’on s’y prenne comme on le voudra, on arrive toujours à la même conclusion : Il n’y a pas de colonialisme sans racisme ». Dans son ouvrage L’Orientalisme, Edward Said s’est attaché à démonter les mécanismes idéologiques de cette domination. L’auteur y cible d’emblée la manipulation des mécanismes de la représentation : « Le filet de racisme, de stéréotypes culturels, d’impérialisme politique et d’idéologie déshumanisante qui entoure l’Arabe ou le musulman est réellement très solide, [1] (…) ». Le colonialisme va construire sa richesse en spoliant la richesse des autres : c’est une agression physique, psychologique et culturelle. L’administration coloniale va faire appel à diverses sciences, entre autres l’anthropologie, l’ethnologie et la sociologie. Féminisme « colonial »

Campaigns on rape Et pourtant c’était un viol « Stop au Déni » de l’Association Mémoire Traumatique et Victimologie (NGO), France, 2014 We can stop it Police Scotland, 2014 Not ever Rape Crisis Scotland (NGO), UK, 2010 Rien ne devrait innocenter un violeur CVCF, France, 2012 Viol : La honte doit changer de camp Campagne contre le viol (NGO), France, 2010 Spot 1+2+3 "Campagne contre le viol" par campagne_contre_le_viol Spot 1/3 "Campagne contre le viol" par campagne_contre_le_viol Project unbreakable Project Unbreakable, USA, 2011 No Consent + Sex = Rape Devon and Cornwall police (Public Institution), UK, 2009 Pas de justice pas de paix Pas de justice pas de paix (NGO), France, 2012 Don’t cross the line Hampshire Constabulary, Thames Valley police (Public Institution), UK “It’s always your fault”, All India Bakchod, a group of comedians in India, 2013 Don’t be that guy The Violence Stops Here, BWSS, Canada, 2010

L’impuissance comme idéal de beauté Il est temps de se libérer de la dictature de la beauté Les normes de beauté sont arbitraires, injustes et misogynes. C’est pour rappeler cela que nous avons décidé de créer "L’impuissance comme idéal de beauté", une vidéo sur ce sujet d’une importance capitale. On dit des femmes qu’elles constituent « le beau sexe ». Dénigrer le corps des femmes, c’est donc dénigrer les femmes elles-mêmes. Par ailleurs, alors que les idéaux de beauté masculins (muscles, grande taille,…) valorisent la force, les idéaux de beauté féminins nous affaiblissent. La beauté coûte cher et nous fait perdre notre temps et notre énergie. Noémie Renard, blogueuse à Antisexisme.net et Clémentine Vagne, réalisatrice Pour aller plus loin on ne saurait trop recommander la lecture de "Histoire de la laideur féminine" écrit par la philosophe et sociologue Claudine Sagaert. Mais l'une des permanences à travers les siècles c'est d'associer laide et instruite, ou encore laide et rebelle.

Etats-Unis : Le Girls Code, pour combattre la culture du viol sur les campus Par EmilieFlo “Toutes les 2 minutes aux Etats-unis, une personne se fait agresser sexuellement”. Un constat effarant qui touche de nombreuses universités américaines. Des étudiantes de l'Université de Syracuse décident de créer un "Girl Code" pour contrer ces actes. meltyCampus vous en dit plus. “97% des violeurs ne vont jamais passer un seul jour en prison”. Ces victimes n'hésitent pas à remercier le rôle important qu'a tenu leur université. Il n'y a pour le moment aucun commentaire, n'hésite pas à donner ton avis en postant le premier com ! Article précédentLe loup de Wall Street : L'incroyable parodie d'une... Article suivantBasket universitaire : Un étudiant trisomique roi du...

Les informulés d'une rhétorique sexiste, par Mona Chollet (Le Monde diplomatique, mai 2011) Souligner la respectabilité de l’accusé, l’importance du personnage, l’étendue de son pouvoir, ses innombrables qualités, et lui chercher toutes les excuses possibles ; entourer la plaignante d’un soupçon systématique, l’accabler de reproches, lui prêter des intentions machiavéliques… Dès l’inculpation du directeur du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn pour agression sexuelle sur une femme de chambre du Sofitel de New York, on a vu ressurgir, en France, les réflexes et les grilles de lecture archaïques qui dominent invariablement dans ce genre de mises en cause. « Nous ne savons pas ce qui s’est passé à New York samedi 14 mai, mais nous savons ce qui se passe en France depuis une semaine », dit la pétition lancée le 21 mai par les associations Osez le féminisme, La Barbe et Paroles de femmes (1). Or, dans le cas de M. Un corps féminin est un objet public Empathie à géométrie variable Spontanément, c’est à l’accusé que l’on s’identifie.

College Activist Launches A Line Of 'Consent Panties' To Take A Stand Against Rape Culture By Tara Culp-Ressler "College Activist Launches A Line Of ‘Consent Panties’ To Take A Stand Against Rape Culture" CREDIT: Amulya Sanagavarapu A little over a year ago, the “Pink Loves Consent” campaign took the internet by storm. A lot of people were disappointed. Now, those people are about to get their chance. Amulya Sanagavarapu, a college senior in Canada, is working to raise $150,000 for her line of consent underwear, which includes both women’s and men’s styles. “I always think about what sorts of products I’d like to see in the market and how I’d want to do it. Sanagavarapu, whose Kickstarter project is called “Feminist Style,” is ultimately interested in a larger effort to subvert the mainstream messages in popular advertising. Although Sanagavarapu is studying computer science at the University of Waterloo in Canada, she first started thinking about ways to combat rape culture when she spent time interning in San Francisco. Update

La Non-mixité Pour Les Nuls (et Les Autres) | L'Écho Des Sorcières Lorsque nous avons lancé ce webzine, nous nous attendions à des réactions sur notre non-mixité assumée. Réactions il y eut, même si moins que prévu. C’est pourtant dans le slogan, mais, si mes années de support technique m’ont appris quelque chose, c’est que personne ne lit jamais les petits caractères. Voilà, maintenant c’est fait. Il nous semblait important de parler de non-mixité, je m’y colle. Une histoire d’occupation d’espace Les hommes constituent 75% des députés et des sénateurs, 80% des ingénieurs, 83% des chefs d’entreprises, représentent 63% de la présence télévisuelle, 80% des « experts » interrogés dans les médias… L’espace public, politique, économique, médiatique appartient aux hommes. Je prendrai ici comme exemple le sauna de ma piscine municipale. Le problème est le même lors des débats et discussions féministes. Une histoire de libération de la parole En espace associatif, la non-mixité assure une relative sécurité dans les dialogues. Une histoire de privilèges Bref.

Viol : les victimes ont la possibilité de s'exprimer ! - Le blog de Delphine Basson Psychologue Jeudi 15 mai 2014 4 15 /05 /Mai /2014 18:42 Parce que je rencontre lors des séances des patients victimes d'un viol, d'un inceste, d'attouchements. Parce que vous êtes beaucoup plus que vous le croyez ! Parce que l'Association Mémoire Traumatique et victimologie vous donne la possibilité de vous exprimer. Parce que nous devons tous et toutes être sensibilisés ! Parce que le rôle de chacun est d'informer et de réagir ! A toutes les victimes, vous trouverez à la fin de l'article en lien le questionnaire anonyme pour témoigner et participer à l'étude sur la prise en charge médicale des violences sexuelles. "Dans le cadre de la campagne « Stop au déni », l'Association Mémoire Traumatique et Victimologie vous invite à découvrir le clip vidéo «Et pourtant, c'était un viol» qui met en scène une victime face à des voix accusatrices qui illustrent les réactions les plus fréquentes auxquelles doivent faire face les victimes de viol. Mobilisons-nous pour dire STOP AU DENI !

Voici comment le harcèlement de rue est perçu à travers le monde 'Silence on viole'7 La naissance du projet 198 000 agressions sexuelles sont recensées chaque année en France, parmi lesquelles on compte plus de 75 000 victimes de viol, soit plus de 200 viols chaque jour. Comme nous l’indique l’enquête ENVEFF, au moins une femme sur dix est victime d’un viol ou d’une agression sexuelle au cours de sa vie. Mais ce n’est qu’une approximation, car la majeure partie des victimes conserve le silence. Dessin de Doriane Rio Le silence. De là est né Silence on viole, un projet contre le viol dans lequel l’artistique et le préventif se croisent, se répondent et se confondent. Initiée par la plasticienne Marion Plumet et l’auteure Jessica Roumeur, cette campagne est aujourd’hui portée par l’association L’Ymagier et le Planning Familial de Brest. Pour aller plus loin... 13 artistes plasticiens participent à l'exposition. Engager des artistes aux horizons très divers sur un tel sujet était un vrai pari. Série de dessins de Delphine Constant

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