Le racisme est-il moderne ? La récente polémique autour d’Éric Zemmour m’a donné envie de réfléchir au racisme. De manière plus générale, je me suis penché sur les idéologies qui affirment l’existence de hiérarchies naturelles entre groupes humains : racisme, sexisme, homophobie, darwinisme social... Les adorateurs de l’Ordre Naturel Ces croyances, qu’on se plaît à présenter comme des survivances du XIXème siècle, sont-elles des archaïsmes en voie de disparition ? Modernité des idéologies réactionnaires Comment de telles croyances peuvent-elles encore subsister au début du XXIème siècle ? Dès le départ, dès la Révolution française, la bourgeoisie triomphante a été sur ces sujets extrêmement ambiguë, pour ne pas dire hypocrite. Interprétation optimiste On pourrait interpréter ce phénomène de manière optimiste, en disant qu’il a bien fallu une phase de transition entre l’ordre traditionnel de l’Ancien Régime et la démocratie libérale actuelle. De nouvelles formes de racisme Ordre naturel et capitalisme
Qui décide de supprimer les vidéos violentes sur le Web ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Lucie Soullier De la vidéo du chaton jeté contre un mur à celle du jeune homme handicapé violenté par trois adolescents, en passant par les sketchs de Dieudonné, la même question est souvent soulevée par des internautes choqués : pourquoi ces contenus violents voire illicites, sont-ils encore disponibles sur Internet ? Vidéo de l’agression d’un jeune handicapé : @laurentsolly pourquoi Facebook ne retire toujours pas cette vidéo ? #dcdc cc @DavidAbiker— M-A Carlotti (@MACarlotti) Depuis ce tweet de la ministre chargée des personnes handicapées directement adressé au directeur général de Facebook France, le réseau social a retiré la vidéo et trois mineurs ont été placés en garde à vue. Quels contenus tombent sous le couperet de la censure ? Appels à la violence, menaces, contenus montrant directement ou faisant l'apologie de crimes ou de délits... Lire aussi : Les règles de modération de Facebook rendues publiques Par le signalement des internautes
Internet dort la nuit, mais pas partout Parmi les inégalités du monde, celle du sommeil d’Internet. Comme le raconte le magazine américain Wired, le professeur John Heidemann, de l’Université de la Californie du Sud, a cartographié avec son équipe le rythme quotidien de l’Internet mondial. Pour cela, ces experts dans l’étude de l’Internet à grande échelle ont pingué (envoyé un message d’un ordinateur à un autre) toutes les onze minutes les quatre milliards d’adresses actives de la planète. Ils ont pu estimer les lieux et les moments où ces adresses étaient inaccessibles. Résultat, on observe des différences flagrantes : aux Etats-Unis et en Europe, Internet ne dort jamais. Les connexions à internet selon les heures du jour et de la nuit (University of Southern California) Ce que l’étude ne dit pas, c’est le coût énergétique de cette connexion permanente. Lire sur Wired (en anglais)
Principe de Peter Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le principe de Peter, également appelé « syndrome de la promotion Focus », est une loi empirique relative aux organisations hiérarchiques proposée par Laurence J. Peter et Raymond Hull dans l'ouvrage Le Principe de Peter (1970)[1]. Selon ce principe, « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s'élever à son niveau d'incompétence » avec le corollaire qu'« Avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d'en assumer la responsabilité. » L'ouvrage de Peter et Hull est rédigé sur un ton satirique mais le principe qu'il expose a fait l'objet d'études universitaires étudiant sa validité par la modélisation ou par la confrontation à des cas réels, certaines concluant à sa validité complète ou partielle. Présentation de la thèse[modifier | modifier le code] Explication du principe[modifier | modifier le code] Ces dernières hypothèses ne sont qu'une interprétation non systématiquement retenue du principe de Peter. ↑ Laurence J.
Freedom House by Jennifer Dunham Global press freedom declined to its lowest point in 12 years in 2015, as political, criminal, and terrorist forces sought to co-opt or silence the media in their broader struggle for power. The share of the world’s population that enjoys a Free press stood at just 13 percent, meaning fewer than one in seven people live in countries where coverage of political news is robust, the safety of journalists is guaranteed, state intrusion in media affairs is minimal, and the press is not subject to onerous legal or economic pressures. Steep declines worldwide were linked to two factors: heightened partisanship and polarization in a country’s media environment, and the degree of extralegal intimidation and physical violence faced by journalists. Even in the much more open media environments of Europe, journalists faced unusual levels of pressure from terrorists and, to an extent, their own governments. Download Map PDF Notable gains and declines in 2015 Gains: Declines:
L’ère numérique : vers une démocratisation de l’art La résidence de Banksy en octobre 2013 à New York a consacré la renommée de l’artiste et a été baptisée « Better Out than In ». Il s’agit d’un paradoxe intéressant, car si les pièces de la résidence étaient réalisées dans la rue, il n’en demeure pas moins que c’est bien sur Internet que sa visibilité a été primordiale et que l’événement s’est vu acquérir une dimension internationale. Tous les jours, Banksy mettait en ligne ses œuvres et ses performances, et l’information était immédiatement relayée par maints médias et réseaux sociaux #banksyny est ainsi devenu l’un des mots-clés les plus populaires sur Twitter en octobre 2013. C’est un fait connu depuis Exit through the gift shop, le film dédié à Banksy : l’artiste sait parfaitement gérer son image, l’alimenter de rumeurs et de mythes et la faire fructifier. Banksy est parvenu à démocratiser son art, à le faire connaître dans les cercles non attenants au monde de l’art. L’ère numérique : vers une démocratisation de l’art plus aisée ?
Mortalité - nombre de décès dans le monde 107.602.707.791 décès Environ 107 milliards d'êtres humains seraient morts sur terre depuis le début de l'humanité. C'est le calcul du Population reference Bureau en octobre 2011 selon lequel 107.6 millliards d'hommes auraient habité notre planète depuis la préhistoire, dont 7 milliards encore en vie. Bien sûr le début de l'humanité reste dans le flou... Le nombre de décès dans le monde 59.000.000 décès par an environ La mortalité mondiale est, heureusement, inférieure à la natalité mondiale : le solde explique la croissance démographique. Les maladies du coeur tout comme le cancer sont en passe de devenir très prochainement et dans le monde entier la 1ère cause de mortalité Selon un rapport de l'OMS sur la mortalité routière dans le monde, les accidents de la circulation tuent chaque année 1,2 million de personnes. Dans le monde, 1 enfant sur 18 meurt dans sa première année (en 2005). Toutes les statistiques sur la mortalité > 40% des décès sont causés par l'environnement...
Chiffres réseaux sociaux - 2014 - Blog du Modérateur Facebook, YouTube, Instagram… En 2024, les réseaux sociaux les plus utilisés au monde sont connus depuis plus d’une dizaine d’années. Mais le paysage social media est en constante évolution, et de nouveaux acteurs émergent pour grignoter des parts de marché aux plateformes traditionnelles, à l’image de TikTok dont la popularité a explosé. D’autres réseaux semblent en perte de vitesse, comme Twitter, devenu X, qui peine à trouver son nouveau modèle et à se réinventer. Pour y voir un peu plus clair dans ce riche environnement des réseaux sociaux, nous avons mis en place des pages recensant les statistiques les plus marquantes de chaque plateforme, ainsi qu’une page rassemblant les principaux chiffres, comme la fréquentation, le nombre d’utilisateurs actifs, les usages favoris, etc., en France et dans le monde. Les chiffres des réseaux sociaux dans le monde en 2024 Plus de 35,8 % du temps total passé sur Internet l’est sur les réseaux sociaux. Source : étude We Are Social/Meltwater
Aventureux cybermonde Note d'analyse prospective Aventureux cybermonde Le cyberespace est un vaste continent à peine exploré, dont les richesses ont commencé à changer nos vies en profondeur en une génération à peine, mais dont chaque année qui passe dévoile les périls. [1] Le commerce des données personnelles à l’insu des intéressés est considéré par certains comme « le pétrole de l’économie moderne ». [2] Estimer l’ampleur des attaques subies par les entreprises est difficile, car beaucoup répugnent à avouer leur fragilité de peur d’affaiblir leur image de marque et leur valeur boursière. [3] Voir les rapports annuels de la société McAfee, Les infrastructures critiques face aux cyberattaques, 2011. [4] Lors des printemps arabes, les manifestants ont utilisé la téléphonie mobile, Internet et les réseaux sociaux pour organiser la contestation ou l’insurrection, comme l’avaient fait avant eux les Chinois et Iraniens. [5] Voir l’encadré n° 4.
Nouvelles technologies : Comment éviter la cyberdépendance chez les enfants ? De nos jours, les enfants, dès leur plus jeune âge, sont très attirés par les nouvelles technologies, ce qui est tout à fait normal. Ils sont nés avec, ou presque, et trouvent dans tous ces outils bien des réponses à leur quête de liberté et de soi. Les parents, souvent débordés, sont tentés de laisser leurs jeunes enfants «en compagnie» de ces outils. Croyant que cela ne peut être que bénéfique pour le développement de leurs bambins, les parents n’imposent en général aucune limite ni règle quand leurs enfants commencent à jouer avec ces appareils. Il arrive souvent que ces enfants fassent un usage excessif de ces technologies, ce qui n’est pas toujours bénéfique. Ordinateurs, tablettes, smartphones… peuvent être de simples divertissements, mais quand ils deviennent addictifs, des déséquilibres se produisent chez l'enfant. Et enfin, les conséquences de la cyberdépendance sont physiques. Le monde virtuel coupe l’enfant du monde réel. Explications : Bernard Corbel psychologue
Maximilian Schrems : « Le but est de faire respecter à Facebook la législation européenne » Vingt-cinq mille personnes viennent de se joindre à cet Autrichien de 26 ans pour lancer une action judiciaire afin que le géant américain respecte la législation européenne en vigueur. Entretien. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Grégor Brandy (Journaliste) A 26 ans, Maximilian Schrems a déjà une longue histoire avec Facebook. Quelques mois plus tard, Maximilian Schrems avait déposé vingt-deux réclamations à la commission de protection des données en Irlande, où Facebook est installé. Visiblement peu satisfait de la façon dont l'Irlande traitait l'affaire, il a décidé de porter plainte, vendredi 1er août, devant la cour de commerce de Vienne et a demandé à toutes les personnes majeures de se joindre à lui pour donner plus de poids à son action. Lire notre article : Max Schrems : "L'important, c'est que Facebook respecte la loi" Pourquoi poursuivez-vous Facebook ? Maximilian Schrems : J'ai étudié aux Etats-Unis pendant un semestre. La liste est assez longue.
Culture de l’écrit/Culture de l’écran : connexions établies ! La question des contenus est au cœur des travaux et des actions de la commission Contenus de la Fédération Française des Télécoms. Cette semaine nous nous penchons plus précisément sur le champ d’innovation que représente la rencontre du livre et du numérique. En effet, alors que l’on débat encore sur l’idée d’un grand partage entre culture de l’écrit et culture de l’écran, comme c’est le cas de cette émission de radio du samedi 8 décembre 2012, au cours de laquelle s’opposent le philosophe Michel Serres, auteur d’un hommage aux pratiques numériques des jeunes et Alain Finkielkraut, philosophe défenseur de la culture livresque, de récentes réalisations couplant livres et terminaux connectés démontrent que cette scission intellectuellement maintenue ne résiste pas à la réalité des usages innovants.. BBC / Des livres sur mobile en Afrique. Cliquez ici pour consulter l’article mLearning Mobile UNESCO Apprentissage Littérature Cliquez ici pour consulter l’article FFT Contenus Lescure