Processus d’altérité entre le personnel de santé et le malade dans la relation éducative en santé 1Cet article développe les résultats d’une recherche sur le processus d’altérité dans la relation éducative qui se construit entre le personnel de santé et le patient hospitalisé. L’altérité est définie dans ce qui échappe toujours de Soi et de l’Autre et dont on peut appréhender la dimension dans la rencontre, dimension de l’Autre en Soi et entre Soi et Autrui (Lacan, 1966, Vasse, 1977, Ricœur, 1990). Permettre à l’autre d’advenir mais aussi de devenir autonome (Ardoino, 1993) en découvrant ses potentialités est une difficulté que le soignant rencontre face à un patient aliéné par la maladie ancré dans un contexte de fragilité, de souffrance, de révolte, qui a perdu parfois toute notion de devenir. Et pourtant, c’est bien avec de telles finalités que le soin dans sa fonction éducative prend sens et permet au sujet d’exister dans ses choix de santé et ses appréhensions de la maladie. La fragilité de nos vies, que révèle la maladie, est épreuve de l’altérité. Le site de la recherche
De Ferenczi à Winnicott : le « nourrisson savant » et le faux self Notes Ce texte est issu d’un mémoire de maîtrise de psychologie soutenu en juin 2006 à l’université Paris 7. D.W. Winnicott, « Théorie des troubles psychiatriques en fonction des processus de maturation de la petite enfance » (1963), dans Processus de maturation chez l’enfant (1965), trad. J. M. W.R. J. T. B. Pour une définition plus complète de la notion de self, on peut se référer à la lettre de Winnicott du 19 janvier 1971 adressée à Jeannine Kalmanovitch dont le texte original a paru dans la Nouvelle revue de psychanalyse, n° 3, printemps 1971, p. 37-52 sous le titre « Le corps et le self ». J. Si Ferenczi utilise essentiellement le terme générique de traumatisme, auquel il donne ses lettres de noblesse en psychanalyse, Winnicott emploie également celui d’« empiétement » pour désigner la situation spécifique de traumatisme précoce qui nous intéresse. S. S. S. S. D.W. D.W. D.W. R. S. D.W. C. S. Voir sur ce point F. S. F. S. Voir sur ce point R. S. J. D.W. S. D.W. S. D.W. F. D.W. F. D.W.
L'évolution de la relation soignant-soigné La communication a une dimension intime et une dimension comportementale, un langage médical et un langage quotidien, verbal et non verbal. Il est légitime de comprendre le rôle important qu'elle semble jouer sur les états de santé, d'explorer quels facteurs, du côté du médecin, du côté du patient et, au-delà, du côté des messages sanitaires, peuvent favoriser l'accès aux soins et son déroulement. Le modèle paternaliste a longtemps marqué la relation soignant-soigné, conduisant le médecin à décider pour le patient dont le professeur Portes disait en 1950 devant l'Académie des Sciences qu'il était « à protéger, à consoler, affaibli par la maladie, ne sachant pas ce qui était bien pour lui ». Ce modèle a évolué vers un modèle informatif, puis un modèle de partage de la décision, sous différentes pressions : associations de patients, presse, normes de responsabilisation et de revendication d'autonomie de l'individu, judiciarisation des rapports sociaux. Encadré 1. Le principe d'autonomie
Ecole Psychanalytique Languedoc Roussillon Attention, cette année vous ne recevrez pas de plaquette papier sur les enseignements. Nous vous invitons à consulter régulierement ce site pour vous tenir informé des changements potentiels dans les programmations. Les enseignements auront lieu à la Polyclinique de Psychiatrie à la Colombière, 39 avenue Charles Flahaut à Montpellier. La polyclinique est l'établissement qui se trouve derrière le centre Antonin Balmès que vous contournez par la gauche. Remarques : l'entrée de la Colombière est fermée à partir de 21 h, après cet horaire il faut passer par l'entrée de l'hôpital Lapeyronie. Enseignements de clinique psychanalytique 5€ l'intervention, 10€ pour les journées à thème. 1. 2. Préparation du Séminaire d’été Étude du séminaire XXIII de J. Bernard Vandermersch 07 decembre 2013, 15 février 2014 24 mai 2014 à 14H30 Séminaire de psychanalyse avec les enfants et les adolescents « Clinique du sujet et du lien social contemporain » Frédérique F.
L’empathie en anthropologie 1 Deux séminaires de plusieurs journées en 1998 et 2000, coordonnés par Bruno Martinelli, lui ont été (...) 1Transitant de discipline en discipline, le concept d’empathie énonce un paradoxe en anthropologie. Si le concept est relativement ancien, il n’a jamais fait l’objet d’une appropriation directe bien qu‘il ait été abordé dans des ouvrages et des manifestations scientifiques1. En outre, l’empathie concernerait l’ethnologie en ce qu’elle vise à la compréhension du comportement de l’Autre. Or, l’usage de cette notion donne à penser qu’elle pourrait être davantage mobilisée au sein de la production scientifique en anthropologie. On tourne autour, on y fait allusion mais le plus souvent l’empathie ne se voit reléguée qu’au rang de simple mot‑valise. 2 Ce colloque a été organisé à l’université de Provence par Ghislaine Gallenga et Bruno Martinelli so (...)