Alternatiba - Nos enfants nous remercieront Répartir équitablement le travail, mais aussi les revenus : l’utopie d’une ferme devenue réalité La journée commence autour de la grande table. Pain, confiture et fromage circulent. À chacun son rythme, comme un lundi. Il est bientôt 8 h, chacun va commencer sa semaine de travail. Les bancs se remplissent, les paupières et les langues de la dizaine de convives se délient peu à peu. Quelques mots partagés avec le voisin, échanges multiples qui peu à peu se réduisent à quelques sujets de conversation autour de la table : le groupe est en train de se réveiller à son tour. Tout a commencé par un "chiche" de fin de soirée Nous sommes à la ferme de la Tournerie, à 50 km au sud de Limoges. Aujourd’hui, ils y font pousser des légumes, paître vaches, y élèvent chèvres et cochons, y fabriquent des produits laitiers, de la bière et du pain. « La première réunion où l’on a évoqué le projet, c’était en 2010 », explique Thomas G. « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins » L’utopie ne s’improvise pas Mais l’utopie ne s’improvise pas. Fabien Ginisty
B?arnais - Gascon : promotion de la langue et de la culture, l'annuaire des sites Ils vivent en auto-gestion sur un terrain expérimental depuis 40 ans Belgique – À l’heure où “autonomie” et “autosuffisance” sont des termes qui reviennent au cœur de nombreux projets alternatifs, certains n’ont pas attendu pour se lancer dans l’aventure de l’auto-gestion expérimentale. C’est en effet le cas du quartier de la Baraque, dit aujourd’hui le vieux quartier, qui fête cette année ses 40 ans. Tout quitter pour une vie plus simple Dans les années 1975, dans le hameau de La Baraque situé à mi-chemin entre Bruxelles et Namur en Belgique, plusieurs étudiants en architecture ont eu envie de changement radical. C’est dans ce contexte qu’il a donc été décidé de construire tout un quartier fait d’habitats alternatifs, le tout en trois zones distinctes : Les Bulles, le Jardin et le Talus. De la tolérance à la zone expérimentale Les habitations, souvent auto-construites, fourmillent de réalisations originales faisant honneur aux techniques propres à ce que l’on appelle aujourd’hui le développement durable.
Comment faire prospérer une Amap anarchiste Les Diony-Coop s’inscrivent dans un parcours commencé en 2007 à l’initiative des membres du groupe militant Henry-Poulaille, de la Fédération anarchiste. Il s’agissait alors de créer une université populaire, lieu de partage des connaissances. La Dionyversité a réuni plusieurs milliers de personnes et favorisé l’émergence de cours organisés par le public lui-même. En 2010, le même collectif a porté l’émergence d’une Amap qui a trouvé au bout de deux ans son rythme de croisière avec deux maraîchers distribuant 250 paniers de légumes par semaine. Ainsi, l’association créée pour répondre aux contraintes institutionnelles (assurances, bail, compte en banque) ne devait avoir aucune activité dans le collectif (il n’y a pas de bureau et jamais d’assemblée générale). Privilégier la responsabilité individuelle ou de groupes L’ Amap Court-Circuit. Chaque commission était totalement autonome par rapport à l’ensemble du collectif composé des membres de l’ Amap. Pas de contrôle ni d’informatique
Maison de la Cultura Occitana deras Hautas-Pireneas La Maison de la Culture Occitane des Hautes-Pyrénées (MCO), ou Maison Commune, a été créée en décembre 2006 par la Fédération des Calandretas des Hautes-Pyrénées, l’association Parlem et l’association de soutien à radio País en Bigorre. Ce regroupement s’est fait autour d’une idée simple qui est de socialiser l’occitan. Il permet une mutualisation des moyens humains et techniques pour la conduite de projets communs. La MCO regroupe maintenant 15 associations culturelles occitanes et est largement ouverte à toutes celles qui souhaitent la rejoindre pour travailler en commun. Depuis son assemblée générale du 21 octobre 2011, les adhésions de particuliers ou de personnes morales, autres que des associations, sont possibles. Elle est aussi ouverte au public qui peut y trouver des informations diversifiées sur l’occitan ou l’apprendre dans des cours pour débutants et adultes. On peut y trouver : - une école bilingue Calandreta ; - des cours d’initiation ou d’approfondissement à l’occitan ;
L’utopie architecturale entre rêve et réalité Quel lien entre utopie et architecture ? L’utopie est d’abord une œuvre de fiction littéraire sans lien avec la réalité. Pourtant depuis toujours utopie et architecture tissent des liens étroits. La quête de la cité idéale remonte à l’Antiquité, à la République de Platon et avant lui aux travaux d’Hippodamos au Ve siècle avant JC. Mais le terme « utopie » (qui signifie littéralement: « en aucun lieu »), est inventé par Thomas More au 16ème siècle. Utopia de Thomas More Dans la Cité idéale de More, la perfection architecturale répond à la perfection sociale, morale et politique L’utopie de More se fonde sur la critique de la société de son temps et vise l’établissement d’une société idéale, mais pour cela il faut passer par un modèle (architectural et urbanistique) de la cité. « En Utopie, qui connaît une ville les connaît toutes » Dès le départ pour More, l’architecture et l’urbanisme viennent concrétiser son idée d’une société idéale : L’utopie architecturale, pour un choix de société idéale.
Autogestion. L'Encyclopédie internationale - Editions Syllepse Autogestion, l’encyclopédie internationale En téléchargement libre et gratuit - format PDF Une version papier des volumes peut être achetée en librairie ou sur notre site au prix de 30 euros Composée de 300 entrées rédigées par 150 auteur·es venu·es de nombreux pays, cette Encyclopédie couvre les cinq continents, 35 pays et court de 1848 à aujourd'hui. Il s'agit d'un projet international de grande ampleur et de longue haleine. Chaque volume propose des thématiques particulières. Les contributions proposées éclairent un aspect des expériences autogestionnaires qui parcourent différents pays, hier comme aujourd’hui. Table des matières Volume 1 Dans ce premier volume, ce sont les mondes arabe et latino-américain qui sont abordés. Volume 2 Dans ce deuxième volume, Autogestion, l’encyclopédie internationale tourne son attention vers l’Amérique du Nord. Volume 3 Ce troisième volume est consacré au reste de l’Europe. Volume 4 Ce quatrième volume ouvre une réflexion plus large sur l’autogestion. Volume 5
Terra de lutz, le blog de Georges Souche Nouveau site : le blog déménage… 30 octobre 2013 La nouvelle version de mon site est désormais en ligne, avec un blog intégré, bien plus pratique à gérer. Bien que je laisse pour le moment celui-ci en ligne, si vous voulez suivre mon actualité et mes photographies, c’est donc ici que ça se passe désormais : www.georges-souche.com.A bientôt ! Transhumance 21 juin 2013 Des garrigues de Montpeyroux au causse de Blandas, deux jours de transhumance avec le troupeau des frères Saltel, de Montbazin. Transhumance, juin 2013. Transhumance, juin 2013. Transhumance, juin 2013. Transhumance, juin 2013. Exposition à Lodève 18 avril 2013 J’ai adapté cette exposition à ce lieu sympathique, à la fois galerie d’art et restaurant. “Tèrra de Lutz” en musique 12 mars 2013 Vendredi 15 mars à 19h30, Chapelle Gély à Montpellier aura lieu le premier concert d’une création originale : une fusion entre musique et photographie, portée par le batteur Denis Fournier autour de quelques extraits de mon projet Tèrra de Lutz.
What Broadacre City Can Teach Us - Metropolis Frank Lloyd Wright's agrarian fairytale offers some lessons, and plenty of warnings, to contemporary architects and planners. Frank Lloyd Wright’s highly active urban imagination could be interestingly wrong, or just plain wrong. Samuel Medina’s recent review of Frank Lloyd Wright and the City: Density vs. Dispersal at the Museum of Modern Art covers both aspects of Wright’s thinking, but especially the latter. The ensuing dialogue in the wake of the MoMA exhibit begs important questions about the value of Wright’s Broadacre City concept. If Wright was wrong, does he leave us with anything interesting? In case you missed it, the MoMA displayed Wright’s Broadacre City model as the centerpiece of its recent exhibit, a kind of prairie metropolis that silos various civic, transportation, and recreational functions across a town that lacks any center. Let’s start with Wright’s obvious mistakes. The social dynamics of Broadacre City are also problematic. Joshua K. Comments comments
Une oasis coopérative dans un monde néolibéral : le village utopique de Marinaleda en Espagne Des maisons autoconstruites à 15 euros par mois, un salaire unique pour tous les membres de la coopérative, des assemblées générales pour décider de la politique communale : Marinaleda, petit village andalou de 2 770 habitants, tente depuis 35 ans de maintenir un système politique, social et économique qui place l’intérêt de ses citoyens au cœur des décisions. La nouvelle génération saura-t-elle poursuivre l’utopie mise en œuvre par les anciens ? Cet article a initialement été publié dans le magazine Lutopik. Dans les années 1970, Marinaleda, dans la province de Séville, en Espagne, était un village en ruine, dont la population majoritairement au chômage devait vivre dans des conditions particulièrement difficiles. À la fin de la dictature de Franco en 1975, ses habitants commencent à se réunir pour débattre des conditions de vie dans le village et des injustices sociales auxquelles ils sont confrontés, comme l’ensemble des journaliers d’Andalousie. Une démocratie participative
MOOC "Concevoir une oasis" Et si partout en France des lieux écologiques et solidaires voyaient le jour dans les années à venir ? C'est le défi du projet Oasis que de soutenir en 5 ans la création de 100 "oasis". Cette formation, "Concevoir une oasis", est l'occasion pour chacun de travailler sur la conception du projet de ses rêves et de disposer ainsi d'un cadre pour lancer son projet et participer activement au réseau Oasis de Colibris. La première édition du 27 janvier au 10 avril 2016 a rassemblé plus de 23.000 personnes ! La seconde édition début 2017 a également permis à 9.000 personnes supplémentaires de suivre cette formation. C'est donc plus de 30 000 personnes qui ont pris le temps de se former sur les oasis et comment les concevoir. Nous avons fait le choix de transformer alors le MOOC Oasis en "parcours". Suivre le MOOC Oasis Comment ça marche ? Un MOOC (Massive Open Online Course) est une formation gratuite, en ligne et ouverte à tous. Le MOOC Oasis à partir de 2018 se résume aujourd'hui à 3 parcours :