Smart city, ville créative, gentrification... n'ayez plus peur des mots de l'urbanisme Notre chroniqueur Julien Damon publie avec Thierry Paquot «Les 100 mots de la ville» le 24 septembre. Petite sélection de notions dans l'air du temps. N'ayez plus peur des mots de l'urbanisme grâce au livre de notre chroniqueur Julien Damon et de Thierry Paquot, Les 100 mots de la ville, qui paraît dans la collection Que sais-je? Smart City Etre smart, c’est recourir à un réseau toujours plus puissant d’infrastructures et de services numériques. La «ville intelligente»: promesse ou chimère? Une métropole intelligente c’est, aussi, une ville qui optimise les informations et circulations urbaines, à l’ère de la révolution numérique. Revenir au sommaire Ville créative Pourquoi résidez-vous dans cette ville plutôt que dans telle autre? Géographe de formation, Richard Florida a rencontré le succès en cherchant à conceptualiser l’attractivité à partir de ce qu’il baptise la ville créative (Cities and the Creative Class). Droit à la ville Banlieue Pour le Larousse, «n. f. Périurbain Bobo
Smart city : engager les citoyens, une nécessité pour les collectivités Pour se déployer pleinement et répondre à toutes ses promesses, une ville intelligente doit s’appuyer largement sur ses citoyens, fondement de la réussite d’une telle démarche : une smart city doit ambitionner d’être avant tout une ville durable et collaborative, les outils numériques et la connectivité ne sont que des outils pour cela, pas des fins en soi. « La ville doit être plus efficace, ouverte et participative » : la déclaration sonne comme un cri de ralliement. Elle a été prononcée durant l’Université du Très Haut Débit, à Epernay, le 14 septembre, par Jean-Luc Sallaberry, chef du département numérique de la FNCCR (Fédération nationale des collectivités concédantes et régies), durant le passionnant atelier consacré aux « Villes et Territoires de demain ». Si une ville doit devenir intelligente, c’est pour le bien-être quotidien du citoyen Engager le citoyen pour en faire un acteur de la révolution 2.0 des territoires
Smart City: Dijon Métropole se positionne en pionnière Certains y verront une version contemporaine du panoptique de Jeremy Bentham. Mais pour François Rebsamen, c'est surtout une occasion en or de se hisser en chef de file du développement de la ville dite "intelligente". Le maire de Dijon et président de Dijon Métropole a annoncé, jeudi 7 septembre, la signature d'un contrat avec Bouygues, Capgemini, Citelum - filiale d'EDF spécialiste de l'éclairage urbain - et Suez, pour la réalisation d'un projet novateur de gestion connectée de l'ensemble des services publics du territoire. Des bennes à ordures connectées Les transports, l'éclairage, les feux rouges, la distribution de l'eau, les services de sécurité etc. des 24 communes de l'agglomération seront ainsi désormais pilotés à distance et en temps réel, à partir d'un centre unique dirigé par un représentant de la police municipale et qui devrait être opérationnel dans un an. Des économies de gestion en vue
Le monde merveilleux de la ville connectée Intelligente, c’est ainsi qu’est qualifiée la ville de demain. La « Smart City » sera connectée ou ne sera pas. Dès lors, l’interaction citadin/ville ne doit son salut qu’à un outil : le smartphone. Même si 95% de la population est aujourd’hui équipée de ce petit objet très intelligent qui a connecté nos vies, les utilisateurs ne sont pas tous égaux quant à son utilisation et quant à sa connectivité, engendrant de fait, une nouvelle forme d’inégalité dans l’espace urbain. Le phénomène de Smart City est au cœur de bien de projets associés à la mutation urbaine. La ville est devenue un lieu d’hypermobilité. Aussi, faut-il différencier « l’urbain connecté » de « l’urbain non connecté ». Photo : Rachel Scharly « L’urbain non connecté » traverse la ville sans l’apprivoiser. Dès lors, le constat est double, il existe tant une fracture sociale que d’exclusion de connectivité dans cette ville connectée.
Smart city : la CNIL dresse un tableau sombre pour les libertés individuelles Tentation du contrôle des individus, aide à la surveillance, concurrence des services numériques... La smart city pose de nombreux défis aux autorités et habitants. Parmi les propositions pour s'en prémunir, une « portabilité citoyenne » des données de plateformes privées. Alors que les villes se rêvent en territoires connectés, abreuvés de données des citoyens, la prise en compte des utilisateurs est encore balbutiante. C'est l'un des constats du cinquième cahier IP de la CNIL, consacré à la smart city. Il est publié quelques mois avant la mise en place du Règlement général de protection des données (RGPD), qui renforcera grandement les contraintes de collecte et de traitement à partir de mai. Le but du cahier : « remettre à leur juste place les discours prométhéens annonçant l’avènement d’une smart city centralisée, pilotée depuis un unique tableau de bord, avec l’algorithme comme grand ordonnateur » écrit Isabelle Falque-Pierrotin, la présidente de la commission.
La CNIL explore les enjeux de la Ville intelligente | Laboratoire d'Analyse et de Décryptage du Numérique Le Laboratoire d’innovation numérique (LINC) de la CNIL consacre son dernier cahier Innovation et prospective aux enjeux politiques et sociaux des données dans la ville. Soulignant les conséquences de la « mise en données » (« datafication ») des villes sur les politiques publiques, et en particulier sur les relations et les rapports de force entre plateformes privées et décideurs urbains, cette étude remet en perspective les démarches de « Ville intelligente » au prisme de l’économie des plateformes, et des relations de pouvoirs entre acteurs publics, acteurs privés (des mobilités, des flux, des civic techs) et citoyens. La mise en données de la ville numérique est notamment abordée selon trois angles : Dans une dernière partie, l’étude explore quatre scénarios prospectifs de régulation qui permettraient d’engager un rééquilibrage privé/public par les données.
Podcast : Ville de demain : une ville intelligente ? Aujourd’hui, plus de la moitié de la population mondiale vit en ville. Demain, en 2050, ce seront les deux tiers. Avec cette concentration paradoxale : les villes occupent 2% de la surface terrestre mais produisent 80% des gaz à effet de serre. D’où un enjeu majeur pour notre avenir proche : comment améliorer les villes. Ville de demain, une ville intelligente ? Et pour faire office de guide dans cette ville nouvelle, la Méthode scientifique accueille Carlos Moreno, professeur des universités, spécialiste de la ville intelligente et des systèmes complexes, Stève Bernardin, docteur en science politique de l'Université Paris I, actuellement chercheur post-doctorant au Laboratoire Techniques Territoires et Sociétés de l’École Nationale des Ponts et Chaussée et Luc Gwiazdzinski, géographe, enseignant-chercheur en aménagement et urbanisme à l’Université de Grenoble au laboratoire Politiques publiques, Action politique, Territoires. Le reportage du jour Écouter 7 min Le fil de l'émission
La voiture sans chauffeur de Google autorisée à sortir en ville Une douzaine de ces prototypes, entièrement conçus par la firme californienne, vont être testés. Objectif : maîtriser les logiciels clés. Le Monde | • Mis à jour le | Par Jérôme Marin (San Francisco, correspondance) Dans les prochaines semaines, un drôle de véhicule va commencer à arpenter les rues de Mountain View, en plein cœur de la Silicon Valley. Avec son petit gabarit, ses formes arrondies et ses allures enfantines, il semble tout droit sorti d’un dessin animé. Il présente aussi une autre particularité : il est totalement autonome. Ce véhicule est le dernier prototype de voiture sans conducteur développé par Google. Cela fait déjà cinq ans que l’entreprise mène des expérimentations en Californie et dans le Nevada. Onze accrochages Le nouveau prototype a été conçu en interne. Niché dans Google X, le laboratoire maison qui imagine les concepts les plus futuristes, le projet est encore loin d’aboutir. Un développement par étapes
Smart city: à quoi ressemblera la ville du futur? En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGU et l'utilisation de cookies afin de réaliser des statistiques d'audiences et vous proposer une navigation optimale, la possibilité de partager des contenus sur des réseaux sociaux ainsi que des services et offres adaptés à vos centres d'intérêts. Pour en savoir plus et paramétrer les cookies... Replay Emissions Paris Clôture veille : Ouverture : Newsletter BFMTV | Les + vues Replay Emissions Amélie CHARNAY Journaliste Newsletter High-Tech Demain, nos rues regorgeront de capteurs nichés dans le mobilier urbain, la vidéo-surveillance intelligente sera omniprésente et des interfaces centralisées permettront au maire de tout piloter à distance. En 2050, 70% de la population mondiale vivra en ville, selon des prévisions de la Banque mondiale. Des poubelles intelligentes La grande tendance à Barcelone cette année, c’était les poubelles intelligentes que l’on trouve partout dans les allées du salon. Amélie CHARNAY Annuler
Récipro-cité : « La smart city est dépassée par la smart human city » Où habiterons-nous demain ? Sept expériences de logements innovants Qu’il soit connecté, participatif, évolutif, l’habitat se transforme. Solutions technologiques ou initiatives sociales, nous avons sélectionné sept expériences d’habitat innovant. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Lisa Burek Où habiterons-nous demain ? Avec la transition numérique, le marché de l’habitat connecté prend son essor et la pénurie de logement conduit à inventer des appartements aménagés comme des capsules spatiales. Quand l’habitat devient connecté Les logements connectés sont bien réels. Lire aussi : Le rêve de la maison connectée face à la réalité Des conteneurs flottants pour les étudiants Les étudiants le savent, se loger est parfois synonyme de guérilla urbaine : course contre la montre, visites en masse, dossier exigeant et loyers exorbitants. Lire aussi : Et si les conteneurs flottants étaient le futur du logement étudiant Vivre dans un « appartement capsule » à Hongkong Lire aussi : A Hongkong, la vie dans un « appartement capsule » de 2 m² Une maison « éco-friendly » ?