Les jihadistes instaurent un califat entre l'Irak et la Syrie Depuis l’offensive jihadiste lancée le 9 juin dans le nord et l’ouest de l’Irak, le l’expression clef « #SykesPicotOver » a fait son apparition dans la mouvance radicale présente sur le réseau social Twitter. Ce n’est pas un hasard : l’objectif de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) est de redessiner les frontières héritées des accords Sykes-Picot de 1916, lesquels ont modelé les pays du Moyen Orient tels que nous les connaissons actuellement. Héritier de l’organisation terroriste fondée par Abou Moussab al-Zarkaoui (qui bénéficia, pendant un temps, de la bienveillance du régime syrien), puis de l’Etat islamique en Irak, l’EIIL avait subi de gros revers infligés par les forces américaines, aidées par les tribus sunnites. Ainsi, l’EIIL a conquis de la majeure partie de la province de Raqa (nord), de larges parts de celle de Deir Ezzor (est), frontalière de l’Irak ainsi que certains secteurs de celle d’Alep (nord).
L'Arabie saoudite et le Qatar en «guerre» avec l'Irak, affirme son Premier ministre L’Arabie saoudite et le Qatar déstabilisent l’Irak en soutenant des groupes d’insurgés, ce qui revient à déclarer la guerre au pays, a déclaré samedi le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, sur la chaîne France 24. Cette rare attaque directe à l’encontre des puissances sunnites du Golfe intervient à moins de deux mois des élections législatives, prévues fin avril, alors que l’Irak s’enfonce dans une nouvelle spirale de violences avec déjà plus de 1800 morts cette année. Les tensions entre Ryad et Doha sont pourtant vives. Si l’Arabie Saoudite et le Qatar soutiennent tous deux la rébellion syrienne, les monarchies du Golfe, menées par Ryad, ont rappelé mercredi leurs ambassadeurs à Doha pour dénoncer le soutien du Qatar à la montée islamiste dans la région. A propos de ces deux pays, M. Un candidat et quatre enfants tués Le Premier ministre irakien s’en est particulièrement pris à l’Arabie saoudite, fustigeant son «choix dangereux» de «soutenir le terrorisme dans le monde».
Il faut refuser de regarder les images des mises à mort Ce n'est pas seulement une question de dignité des victimes ou de «jouer le jeu des djihadistes»: c'est qu'elles ne nous laissent psychiquement le choix qu'entre deux positions possibles, victime ou bourreau. Ecrit à l'occasion de l'assassinat par l'Etat islamique des deux journalistes (James Foley et Steven Sotloff) et du travailleur humanitaire (David Haines), cet article a été mis à jour ce 24 septembre, après l'annonce, par les médias, de l'exécution d'Hervé Gourdel, Français enlevé en Algérie le 21 septembre. L'information n'est pour le moment pas confirmée par les autorités françaises mais serait relayée, à l'instar des cas précédents, par une vidéo. Ces derniers jours, les images des décapitations des personnes assassinées par l'État islamique ont provoqué de multiples réactions quant à leur diffusion. Certains estiment qu’il s’agit d’informer le public, d’autres qu’elles permettent d'opérer une prise de conscience quant à la réalité de l’Etat islamique. Vincent Magos
L’Arabie saoudite, Bahreïn et les Emirats rappellent leur ambassadeur au Qatar Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) connaît sa première crise d'envergure depuis sa création en 1981. Au terme d'une réunion houleuse des ministres des affaires étrangères des six pays membres, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn ont annoncé, mercredi 5 mars, le rappel de leurs ambassadeurs au Qatar. Le seul précédent remonte au rappel, en 2002, par Riyad de son ambassadeur à Doha pour protester contre une campagne jugée diffamatoire de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira. Par cette mesure inédite, les trois pétromonarchies condamnent le « non-respect » par Doha de l'accord de sécurité signé à Riyad en novembre 2013, et de son refus de s'entendre sur une politique unifiée et de s'engager à « garantir la non-ingérence de façon directe ou indirecte dans les affaires internes de chacun des pays membres par le biais d'individus, d'organisations et de médias hostiles », selon les termes d'un communiqué conjoint. Ces divergences...
Les frappes aériennes contre l'EI seront peut-être plus efficaces qu'on ne le pense L'histoire montre que sans troupes au sol, les bombardements n'ont guère de résultat. Mais l'histoire ne se répète pas toujours. La guerre aérienne du président Obama contre des cibles terroristes en Syrie a commencé, plus tôt et plus profondément qu’on aurait pu s’y attendre. Le passé nous enseigne que les frappes aériennes n’ont généralement que peu d’effets, à moins d’être associées à des assauts par des troupes au sol, ce que les Etats-Unis se refusent à faire et que les «rebelles syriens modérés» ne sont pas encore capables de réaliser. La difficulté: l'Etat islamique n'est pas un Etat Les analystes qui dénoncent les limites des forces aériennes font souvent référence, entre autres, aux guerres contre l’Allemagne nazie, l’Irak de Saddam Hussein et l’Afghanistan des talibans. Tel n’est pas le cas de l’EI, qui s’il se qualifie d’Etat et aspire à contrôler les zones qu’il occupe, n’en possède ni les mécanismes de gouvernement ni les institutions politiques. L'enjeu est aussi politique
Très vives tensions entre le Qatar et l’Arabie Saoudite : Points Chauds Online : 1er PORTAIL MAURITANIEN DE L'ACTUALITÉS sur le MAGHREB et L'AFRIQUE FRANCOPHONE Rien ne va plus entre le Qatar et les autres pétromonarchies du Golfe. L’épreuve de force parait désormais inévitable entre le Qatar et les autres membres du Conseil de coopération du Golfe à la suite des «propos incendiaires» tenus par Youssef Al Qaradawi dans son prêche du vendredi 22 Février à Doha à la mosquée Omar ben Khattab, avec le soutien de l’ancien Emir et père de l’actuel, Hamad Ben Khalifa, qui reste le vrai patron. «Pour deux phrases, ils se sont mis en colère. Que serait-ce, si je me mettais à dénoncer leurs scandales et leurs injustices…. ls ne supportent pas sept mots», a déclaré le télé prédicateur islamiste, Youssef Al Qaradawi, dans son premier prêche après trois semaines de silence contraint. De l’huile sur le feu «De tels propos ont fait l’effet de l’huile sur le feu », poursuit Abdel Bari Atwane. -Le rappel des ambassadeurs d’Arabie saoudite et des Emirats Arabes Unis du Qatar -La fermeture de l’espace aérien saoudien aux avions du Qatar Abou Dhabi, l’étincelle
IRAK • Jusqu’où iront les djihadistes Le 10 juin, le groupe djihadiste de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) s’est emparé de Mossoul, deuxième ville du pays, et poursuit son avancée dans le Nord et le Centre. Cette offensive, d'une envergure sans précédent, menace toute la région. 11 juin 2014 | Partager : Est-ce que les djihadistes vont occuper Bagdad ? Mossoul est tombée, ainsi que d'autres villes de la province de Ninive. L'armée se retrouve isolée C'est Nouri Al-Maliki qui est à blâmer. Au lieu de sérieusement combattre les groupes terroristes, il se sert du prétexte de lutte contre le terrorisme pour régler des comptes politiques. Que Maliki reste Premier ministre ou pas [son groupe parlementaire vient d'arriver largement en tête des élections législatives du 30 avril, mais aura du mal à constituer une coalition lui permettant d'atteindre la majorité absolue au Parlement], la lutte contre les organisations terroristes sera longue et douloureuse.
Des Saoudiens cessent de collaborer avec des journaux du Qatar Des écrivains et saoudiens ont cessé de collaborer avec des médias qataris à la demande du ministère saoudien de l'Information, sur fond de dispute avec ce pays accusé d'ingérence dans les affaires de ses voisins et de soutien aux islamistes.Samar al-Mogran, une chroniqueuse saoudienne du quotidien qatari Al-Arab, a annoncé dimanche sur Twitter que "le ministère saoudien de la Culture et de l'Information a décidé de mettre fin à la collaboration des écrivains saoudiens avec les journaux du Qatar". Elle a ajouté que deux autres écrivains saoudiens, Salah Chihi et Ahmad Ben Rached al-Saïd, avaient cessé de collaborer avec des journaux qataris à la demande du ministère. Selon elle, un autre écrivain saoudien, Mehana al-Habil, a confirmé avoir reçu pour instruction du ministère de la Culture et de l'Information de cesser d'écrire pour la presse du Qatar.
24 transgressions de l'islam commises par l'État islamique - International "La lettre est très forte et nous espérons qu'elle exerce un impact important" déclare Hicham El Mzairh (sp.a). "Il s'agit d'un bombardement idéologique sur l'État islamique. Les signataires avancent des arguments extraits du Coran pour placer l'EI sous un mauvais jour". Il espère surtout que le message trouvera un écho auprès des jeunes. "Les musulmans éminents de chez nous doivent diffuser cette lettre parmi les jeunes". Voici, selon les 126 signataires, les 24 transgressions commises par l'EI contre les règles islamiques Il est interdit de prendre des extraits au hasard dans le Coran pour envoyer des fatwas dans le monde.