L'été sans épilation "Whenever you find yourself on the side of the majority, it's time to pause and reflect."* Mark Twain. *A chaque fois que vous vous trouvez du coté de la majorité, c'est le moment de s'arrêter et de réfléchir. Nous luttons pour revaloriser la pilosité naturelle ; contre le fait que s'impose, aux femmes - et bientôt aux hommes - l'obligation normative d'éliminer les poils naturels. Ceci concerne la pratique de l'épilation (s'arracher les poils) - ou du rasage (se trancher les poils) - qu'elle soit partielle ou intégrale. 1.1. Nous sommes tous concernés ! 1.2. Argumentaire Mis à part l'impact symbolique et idéologique de l'épilation, qui est d'une importance politique capitale, s'arracher ou se couper les poils n'a objectivement (c'est à dire du point de vue dermatologique) QUE des inconvénients. Les pseudo-arguments utilisés pour justifier l'épilation n'ont aucune valeur, ils relèvent de l'obscurantisme Ils disent : "les aisselles non épilées ça pue" Ils ne connaissent pas le savon ? 1.3.
Le "point du mari" Lorsqu'on est désœuvrée, on a tendance à passer beaucoup de temps sur les réseaux sociaux, histoire de ne pas rompre le contact avec le monde de la santé et ses consœurs et confrères. C'est pourquoi j'ai été une des premières au courant de cette histoire de Point du Mari. Née d'une anecdote racontée par une collègue et qui a choqué bon nombre d'entre nous, cette histoire a quitté le sphère "intime" de la page privée pour se répandre sur le net lorsque Agnès Ledig, sage-femme et auteur, a utilisé sa plume pour mettre des mots sur cet acte. (Vous pouvez trouver le texte ici) L'indignation, l'horreur, la méfiance se sont répandus à vitesse grand V sur la toile et parmi les groupes de femmes, de parents, de professionnel de la santé. (#PointDuMari sur Twitter) Parmi ces derniers, nombreux sont ceux qui ignoraient cette pratique (heureux soient-ils !) Dans mon cas, le cous a été très technique : "on suture tel plan avec tel plan, on s'assure de la conformité anatomique".
Une autre vision de la maladie mentale J’avais prévu de rédiger un article sur le lâcher-prise mais je suis en train de lire un livre extrêmement intéressant sur la schizophrénie. Il a été écrit par une schizophrène qui a guéri de cette maladie, aussi incroyable que cela puisse paraitre à ceux qui adhèrent à une vision plus classique de la santé mentale. Je viens de découvrir un extrait qui me parle beaucoup et je vous le livre, avec quelques explications. Peut-être vous dites-vous que vous n’êtes pas concerné par la schizophrénie, que cela ne concerne que quelques cas extrêmes. Cependant, la façon de considérer ces manifestations extrêmes déteint sur la façon dont nous abordons tout ce qui sort de la « norme ». Je vous livre le passage écrit par Arnhild Lauveng et je reviens ensuite vous parler plus en détail de ma façon de voir les choses : « Les loups me tourmentaient beaucoup. Une autre façon de voir la maladie mentale Aucune issue positive possible. Pourquoi je vous parle de santé mentale ? PS : mon avis sur les psychotropes
Laisser le choix au temps Remercions Djaúsðr pour la dernière image de ce strip. Nous avons décidé lui et moi de lancer un manga intitulé Musume no ke, dans lequel une jeune fille qui arrive dans l’internat d’une école spécialisée en philosophie découvre que son chignon est en réalité un sceptre magique qui lui permet de lutter contre les forces du mal (les sociologues). Le tumblr « Je n’ai pas consenti » est à cette adresse. Comme je le disais dans la BD, c’est souvent violent à lire. VERRINES ANTI-OSTÉOPOROSE Récemment, j’ai reçu un message de la part d’une lectrice fraîchement végétarienne, dont la maman souffre d’ostéoporose. Son médecin lui a recommandé d’augmenter ses apports journaliers de calcium, et donc… de produits laitiers. Comme il s’agit là d’un problème de santé assez classique, et surtout d’une façon d’y répondre très répandue et pourtant problématique, j’ai pensé que l’occasion n’était que trop bonne pour y répondre… car mes verrines sont gorgées de calcium, le tout sans une goutte de lait. Comment est-ce possible ? L’ostéoporose est une maladie induite par une perte de tissu osseux et une micro-architecture osseuse altérée, qui aboutissent à une fragilité excessive du squelette. Ainsi l’ostéoporose frappe-t-elle davantage les femmes ménopausées, en raison de la baisse du taux d’oestrogènes. D’autres facteurs entrent en ligne de compte, parmi lesquels : Revenons sur certains de ces points et voyons comment le risque d’ostéoporose peut être contré. Et si l’on montrait l’exemple ?
Démystifier neuroscience et épigénétique Cela donne un site qui se lit effectivement très bien et se parcourt à travers quelques grands thèmes du menu de gauche. Les articles, tout en ayant un souci d’introduire les domaines ou les techniques présentées, réfèrent souvent à des études récentes sur le sujet. C’est le cas de deux articles sur l’épigénétique qui vont me donner l’occasion de revenir rapidement sur un billet publié il y a deux semaines ici même dans le blogue du Cerveau à tous les niveaux. J’y signalais (trop) brièvement l’article « The Social Life of Genes » qui explorait en profondeur un aspect de ces phénomènes épigénétiques : comment l’isolement social a des effets néfastes sur la santé et la cognition en influençant l’expression de certains gènes favorisant l’inflammation des tissus. Le Dr. Prenons par exemple le stress ou l’inhibition de l’action, expression encore plus parlante qu’utilisait Henri Laborit. C’est ainsi, toujours dans les effets épigénétiques à long terme bien établis, que l’équipe du Dr.
Grossesse: graves nausées gravidiques - Séance de yoga pour femmes enceintes à Madrid en 2009. REUTERS/Susana Vera - L’une des choses les plus frustrantes quand vous êtes atteinte d’hyperémèse gravidique (hyperemesis gravidarum) –autrement appelée vomissements gravidiques incoercibles ou encore maladie de Kate Middleton– c’est que les médecins ne savent pas quoi faire pour vous. Deux des traitements les plus courants administrés dans les cas d’hyperémèse sont des antihistaminiques comme le Benadryl, qui ne soigne pas la nausée mais vous sonne bien, et le Zofran, destiné à l’origine à aider les patients atteints de cancer à lutter contre les nausées et les vomissements provoqués par la chimiothérapie et les radiations. publicité Lorsque j’étais enceinte et que pendant plusieurs semaines je n’ai rien pu garder excepté de la citronnade et une clémentine à l’occasion, j’ai choisi le Benadryl. Malheureusement, le Dr Fejzo est l’un des très rares chercheurs qui étudient cette maladie. Jessica Grose Traduit par Bérengère Viennot
NO MAMMO Le sentiment que j'ai ressenti lors de la lecture du livre de Rachel Campergue fut la honte. La honte que ce soit un non médecin qui ait pu écrire un livre pareil avec autant de pertinence, de légèreté et sans presque la moindre acrimonie. Puis je me suis dit que c'était la fraîcheur intellectuelle de cette femme, que je n'ai jamais vue (mais que l'on peut voir sur Facebook) ni entendue, qui a permis l'écriture de ce livre informé et pertinent qui s'adresse tout autant aux médecins qu'au grand public. Je crains pourtant que ce ne soit le grand public qui profite le plus de sa lecture dans la mesure où l'irrationnel qui sous tend les préjugés du corps médical à l'égard de la prévention et du dépistage est ancré dans les esprits de mes confrères... Encore une fois, et mon post précédent avait évoqué la chose (ICI), je suis abasourdi par l'absence de discussions argumentées dans la médico-sphère française alors que le débat est aussi développé ailleurs. No mammo ? Bonne lecture.
INDEX 8 raisons pour lesquelles je n’ai pas fait vacciner ma petite fille 8 raisons pour lesquelles je n’ai pas fait vacciner ma petite fille Par James Maskell, 20 novembre 2013 La semaine dernière quand j’ai publié mon article sur un sujet particulièrement sensible « 8 raisons pour lesquelles je n’ai pas fait vacciner ma petite fille » (sur le site MindBodyGreen), les réactions ne se sont pas fait attendre : 50.000 vues au cours de la seule première semaine ! Il y a eu un tel élan de soutien venant du monde entier que j’en ai été fort touché… 1. Je ne puis accorder ma confiance aux études qui ont été réalisées sur les vaccins Nous aimons tous les études, n’est-ce pas ? Le mot clé est magistralement, parce que la chose ne serait pas magistrale si tout le monde savait ce qui se passait. N’importe quel de ces facteurs pris isolément pourrait suffire pour semer le doute par rapport aux intérêts que poursuit la recherche pro-vaccin. 2. Je vous entends déjà dire : « Mais James, comment peux-tu dire une chose pareille au sujet des vaccins ? 3. 4. 5. 6. 7. a. b. c. 8.