mai | 2014 | TRADFEM Publié par labrys, études féministes/ estudos feministas juillet / décembre 2013 -julho / dezembro 2013 Je veux une trêve de vingt-quatre heures durant laquelle il n’y aura pas de viol Andrea Dworkin Note de l’auteure : Ce discours a été prononcé à la Midwest Regional Conference de la National Organisation for Changing Men, au cours de l’automne 1983 à St Paul, dans le Minnesota. J’ai beaucoup réfléchi à la façon dont une féministe, comme moi, s’adresserait à un public principalement composé d’hommes militants, qui se disent antisexistes. Et s’il devait y avoir une requête, une question ou une interpellation humaine dans ce cri, ce serait ceci : pourquoi êtes-vous si lents ? Cela se passe pour une simple raison. Le pouvoir exercé par les hommes dans la vie quotidienne est un pouvoir qui est institutionnalisé. C’est une chose extraordinaire que d’essayer de comprendre et de confronter pourquoi les hommes croient – et les hommes le croient – qu’ils ont le droit de violer.
Le traumatisme émotionnel de la relation perverse narcissique | Le Pervers Narcissique Il est particulièrement traumatisant pour les victimes de se rendre compte qu’elles ont été dupées, bernées, manipulées et méprisées. La principale cause de déni de la perversion réside ici, dans le fait qu’elles ne comprennent pas que le PN ne les a jamais aimées. Souvent, les victimes ont été prises dans les filets du pervers narcissique depuis des années, elles peuvent avoir des enfants avec lui, raisons pour lesquelles elle n’admettent pas l’horreur de la réalité de cette relation. Les pervers narcissiques éprouvent une haine viscérale de l’amour, qui est en fait leur ennemi numéro 1. Les pervers narcissiques détruisent psychiquement autrui car ils utilisent les modèles de fonctionnement de la société contre leurs victimes. Une personne confrontée à la perversion narcissique pour la première fois développe un « syndrome de stress post-traumatique » à cause des mauvais traitements qui lui ont été infligés. Restez vigilants ! J'aime : J'aime chargement… Sur le même thème
Lutter contre le viol ? Nos fils adolescents, violeurs potentiels. Notre refus de l’admettre, et de les élever autrement. | Comment peut-on être féministe ? [Ce texte vient illustrer et appuyer l’article « Comment lutter contre le viol« . Cliquez sur le lien et lisez ce texte avant de lire le mien.] Nous, parents. Nous pensons que nos enfants sont de pures merveilles. Oui, bon, ça dépend des jours. Enfin globalement, nos enfants sont des merveilles. Alors ils ne sont pas tous merveilleux au même titre, évidemment. Mais globalement, il est de notre devoir intégré, parfaitement intériorisé, d’éduquer au mieux nos merveilles, avec amour et respect, dans l’optique de les accompagner sur le chemin de l’épanouissement personnel (ici, verser une larme sur la noblesse de mon propos). Oui, nous. Et pourtant. Oh bien sûr, nous encourageons nos filles à ne pas se restreindre dans leur orientation professionnelle, à considérer l’égalité comme un droit et un objectif louable, et parfois même, nous tentons de leur insuffler la force de résister aux injonctions patriarcales diverses. Et nos garçons ? Les questions que je pose sont donc les suivantes : Quand ?
Apologie de la pédophilie : cautionner sous couvert de débattre, l’exemple de l’écrivain Claude Guillon Il est des infractions que la société semble condamner de façon unanime. Ces infractions entrent à première vue dans la catégorie du « non négociable », idéologiquement parlant. À titre individuel ou collectif, il sera donc aisé d’affirmer en toute sincérité que l’on est contre le meurtre, le viol, les violences conjugales, les violences sexuelles, le harcèlement (moral, sexuel) etc. Pourtant, quand on y regarde d’un peu plus près, on constate que ces infractions idéologiquement « non négociables » et non excusables, bénéficient d’une certaine tolérance, voire d’une indulgence et d’une complaisance assez unanimement admises, si ce n’est dans l’enthousiasme, du moins dans l’indifférence générale. Quelques exemples : le viol, les violences conjugales, le harcèlement… A priori, il semble évident que notre société condamne très durement ces agissements, mais dans les faits, on constate que ce n’est pas si évident. Quelques extraits (mais le texte complet est accessible en cliquant ici) :
Femmes harcelées, agressées dans les lieux publics : et si on se battait, au sens propre ? | Comment peut-on être féministe ? Je croyais en la force des mots. Je croyais aussi au pouvoir de l’éducation. Je croyais aux actes raisonnés, aux convictions exprimées avec pondération ou avec force, je croyais à tout cela et j’avais la foi, car il en faut pour militer. J’expliquais là pourquoi je pense le féminisme nécessaire, puisqu’il profitera aux filles mêmes de nos détracteurs. Bien sûr, il faut sans cesse remettre l’ouvrage sur le métier, et cela nécessite du courage, de continuer à lutter. Mais nous n’avons pas le choix, comme le dit Line : nos yeux sont ouverts, nous ne pouvons pas les refermer. Je croyais donc en la force des mots, et en l’éducation. On m’a dit aussi que la rue c’est dangereux, que c’est normal, que c’est un fait, et que la seule solution est bien d’apprendre aux femmes à faire attention. Si c’est une si bonne solution, pourquoi ne fonctionne-t-elle pas ? Je croyais aux actes raisonnables. Éduquons et luttons. Mais à présent, je crois aussi que nous pouvons nous battre.
ZONES Lyber Zones Irene Zeilinger Petit manuel d’autodéfense à l’usage de toutes les femmes qui en ont marre de se faire emmerder sans rien dire. Pour Anne, car c’est elle que je voudrais avoir à mes côtés si je dois affronter un danger. Permettez-moi de me présenter : je suis formatrice d’autodéfense pour femmes depuis maintenant près de quinze ans. Comme beaucoup de femmes, j’ai conscience du risque d’être un jour confrontée à la violence. Si je me suis mise à écrire, c’est parce que je ne trouvais pas en librairie de manuel d’autodéfense à recommander aux femmes qui suivent mes cours, à mes amies ou aux femmes de ma famille. Mais ce n’est pas seulement la pénurie de bons livres en autodéfense qui m’a motivée à coucher mes expériences sur le papier. Si vous avez ouvert ce livre, c’est sans doute parce que vous voudriez savoir quoi et comment faire face à la violence. Rassurez-vous, après avoir lu ce livre, vous ne verrez pas des dangers partout, vous ne serez pas devenue paranoïaque. Bon !
Pardonne-t-on aux hommes célèbres auteurs de violences conjugales ? Ce sont des figures du cinéma et de la chanson connues du grand public. Leurs posters ont sans doute couvert les murs des chambres de milliers d'adolescentes. Pourtant, ces hommes ont battu des femmes, parfois célèbres elles aussi. À lire aussi : Violences conjugales : un secrétaire du PS poussé à la démissionMaxime Gaget, 37 ans, raconte sa vie d'homme battuViolences faites aux femmes : l'horreur en dix chiffres
13 façons créatives de réagir au harcèlement de rue 5. Dites-lui clairement que vous n'avez rien demandé "Vous êtes charmante !": Je ne vous ai rien demandé. "Jolie robe !" "Eeeh, eeehhhh, eh psssstttt !" 6. Si vous maîtrisez le sarcasme et la répartie vitriolée, exploitez votre talent pour leur retourner le compliment. 7. Si vous avez le temps, que vous vous sentez d'humeur pédagogue et que votre échelle de mesure du danger ne s'affole pas, prenez le temps de leur expliquer pourquoi leurs méthodes sont 1) inefficaces et 2) vraiment, vraiment, vraiment lourdes, pesantes et insultantes. 8. Perdez complètement le contrôle de votre corps, hurlez, arrachez-vous les cheveux, bavez, grognez, dites des phrases qui n'ont aucun sens - bref, déstabilisez-le.
De Rémi Gaillard au slut-shaming: la culture du viol, c'est quoi? C’est bien connu, les féministes n’ont pas d’humour. Le fait de mimer un acte sexuel sur une femme non consentante, dont Rémi Gaillard s’est fait une spécialité, serait en réalité à mourir de rire, et l’on s’offusquerait un peu trop vite. Pourtant, derrière la dernière blague soi-disant potache de l’humoriste, le malaise est palpable. “Les femmes ne devraient pas s’habiller en salopes si elles ne veulent pas se faire violer” Apparue dans les années 70, au cours de la seconde vague du féminisme, la notion de “culture du viol” désigne le fait d’encourager, de banaliser, voire d’érotiser les agressions sexuelles. “Fifty Shades of Grey dépeint une relation abusive, de la violence conjugale déguisée en romantisme. Ce type de raisonnement rejoint celui à l’oeuvre dans le processus de “slut-shaming“, qui consiste à blâmer une femme parce qu’elle se conduirait comme “une salope”. L’un des exemples les plus parlants de slut shaming remonte à août 2014. Érotiser ou moquer le viol
Face aux pervers narcissiques, comment se protéger, avant et après? - L'Express Styles Pas facile d'échapper à un pervers narcissique. "Faites une thérapie", recommande un psy. "Surtout pas de divan", répond un autre. Tous notent aussi que les victimes n'ont, le plus souvent, pas pu ou pas voulu entendre ces signaux d'alerte. Comment le repérer? Charmeur, séduisant, intelligent... Son secret? Comment s'en protéger? Alternant agression et douceur, démonstration de force et (fausse) soumission, le pervers narcissique réduit l'autre à l'état d'objet, niant la notion même d'altérité. A défaut, la seule solution réside dans la fuite -à tout le moins, la mise à distance. Comment se reconstruire "après"? Cette question divise profondément les thérapeutes. Et la spécialiste de proposer des thérapies brèves, à base de mouvements oculaires automatiques (EMDR) ou d'acupression digitale, pour "déconditionner la victime de ses réactions émotionnelles. À lire: La Fabrique de l'homme pervers, par Dominique Barbier. Les Pervers narcissiques, par Jean-Charles Bouchoux.
Pervers narcissiques et manipulateurs: "Pourquoi agissent-ils ainsi?" - L'Express Styles L'étiquette de pervers narcissique (PN) est devenue très à la mode, au point de sembler être la seule susceptible de retenir l'attention lorsque l'on parle en réalité de violence psychologique. Il n'y a pas si longtemps, on ne qualifiait de pervers que le pervers sexuel et on finissait même par en rire avec le Pervers Pépère de Gotlib. Concernant la violence dans le couple, on évoquait les maris violents et les femmes battues, car seule la violence physique semblait susceptible d'être reconnue comme faisant des victimes. C'était une manière très étroite de concevoir la violence interpersonnelle et les dégâts qu'elle entraîne. Ces réflexions m'ont été inspirées entre autres par les commentaires laissés par les internautes en réaction à mon article pervers et manipulateurs: comment leur échapper? "Sont-ils nés comme ça?" Qualifier quelqu'un de pervers narcissique est une condamnation morale de sa personne et pas seulement de ses comportements.
Traduction inédite : brochure « L’idéologie de la Non-violence et ses conséquences violentes | «Violence ? Parfois oui… Et voilà, comme nous l’annoncions, pour la première fois en français une traduction inédite de la brochure « Non-violence and its violent consequences » de l’écologiste et anarchiste américain William Meyers, publiée en 2000. Un des textes influents sur le sujet dans les débats anglophones. L’idéologie de la Non-violence et ses conséquences violentes L’idéologie de la non-violence en est venue à jouer un rôle majeur dans les luttes politiques aux États-Unis et, de fait, dans nombre de pays à travers le monde. À peu près toutes les organisations se donnant pour objectif un changement radical aux États-Unis ont été ciblées par les organisateurs impliqués dans le mouvement pour la non-violence. Dans cet essai, il sera avancé que la non-violence encourage la violence de la part de l’État et des entreprises. Bien sûr la violence, définie de façon adéquate, est un mal. La Non-violence affirme avoir trouvé une méthode pour mettre fin à la violence. L’Inde et Gandhi En 1934, Gandhi fut défait.