Les grandes étapes de la Première guerre mondiale Cette image est extraire du Mobiclic n°137 sur la Première guerre mondiale. (© David Berlioz) Les causes de la guerre : – Les Français, qui ont perdu les territoires d'Alsace et de Lorraine lors de la guerre de 1870 contre les Allemands, ont un désir de vengeance. – De nombreux peuples européens cherchent à agrandir leurs territoires en Europe et dans les colonies pour accroître leur puissance. – Les peuples européens ont conclu de nombreuses alliances pour se protéger les uns les autres en cas de conflit. – L'héritier d'Autriche-Hongrie est assassiné à Sarajevo (Bosnie) en 1914. Les grands moments de la guerre : – L'Allemagne déclare la guerre à la France le 3 août 1914. – Par le jeu des alliances, il y a 35 pays en guerre dans le monde entier. – Les batailles sont terribles, tant sur terre et sur mer que dans les airs. – Pendant trois ans, une guerre de tranchées (fossés creusés pour se protéger des ennemis et maintenir ses positions) se déroule à la frontière franco-allemande.
L'intervention des Etats-Unis dans la Première Guerre mondiale L’intervention des Américains Les Etats-Unis, qui avaient d’abord résolu de rester neutres, en 1914, sont entrés en guerre, le 6 avril 1917, aux côtés de l’Entente – France, Royaume-Uni, Russie – et de ses alliés – Belgique, Serbie, Japon, puis Italie, Roumanie, Portugal, Grèce et Chine. La « guerre sous-marine à outrance » décidée par les Allemands qui torpillent les navires commerciaux neutres et leurs intrigues au Mexique ont précipité les Américains dans l’autre camp. Au printemps 1918, les Allemands dégagés du front de l’Est car les Russes se sont retirés du combat à la suite de la révolution d’Octobre (armistice en décembre 1917 et traité de Brest-Litovsk le 3 mars 1918) peuvent reprendre leurs attaques à l’ouest. Mais, à partir de mars 1918[1] principalement, les Etats-Unis envoient en Europe une armée qui, au moment de l’armistice, dépassera deux millions d’hommes. Une fraternité d’armes pour le combat de la Liberté La lutte pour la liberté, mystique de guerre
Dans l'enfer de Verdun - Article En attaquant Verdun, l’état-major allemand ne cherche pas tant à conquérir la ville, qui offre un intérêt stratégique limité, qu’à user l’armée française. Falkenhayn, qui décide de l’offensive, fait un double pari. D’abord, il estime que la France défendra à tout prix la ville et n’acceptera pas d’abandonner ce symbole de l’identité nationale. Ensuite, il prévoit des pertes allemandes inférieures de moitié à celles des Français. Le déroulement de la bataille 21 février 1916 : La bataille débute. Février à juin : Au prix de pertes très importantes dans les deux camps, les Allemands prennent le bois des Caures, le fort de Douaumont, le Mort-Homme et le fort de Vaux. Mai : Le commandement français passe de Pétain, qui a reconstitué une artillerie française sur la rive gauche de la Meuse, à Nivelle. Octobre à décembre : Les Français reprennent l’initiative et rétablissent une ligne de front proche de celle du début de l’année. Le sacrifice des poilus
La vie quotidienne dans les tranchées Contexte historique Par sa durée et sa violence, la Grande Guerre a constitué une expérience sans précédent historique pour les huit millions de Français mobilisés entre 1914 et 1918. La guerre de tranchée est enfouissement dans la terre et défense de celle-ci pied à pied. La vie de tous les jours est le sujet le plus souvent abordé par les soldats dans leurs écrits et les représentations du moment. Ces quelques aspects du quotidien des combattants des tranchées permettent d’aider à comprendre certains des éléments qui ont pu contribuer au consentement de ces millions d’hommes à ce qui leur a été imposé. Analyse des images Ces trois représentations révèlent quelques aspects de la vie quotidienne dans les tranchées. La lithographie intitulée La Manille montre quatre soldats dans une tranchée. La scène décrite dans Le Vaguemestre se déroule au milieu d’une tranchée étroite. Autre souci de la vie quotidienne : la femme, qui se trouve au confluent des aspirations combattantes. Interprétation
Un regard sur les tranchées Contexte historique L’Alsace pour objectif La guerre européenne qui semblait à tous inévitable ne devait durer que quelques semaines, le temps de triompher une bonne fois pour toutes de l’ennemi. En accord avec le Plan XVII, les troupes françaises pénètrent dans le Sundgau, région du sud de l’Alsace annexée en 1871 par le Reich allemand. Parvenues le 7 août 1914 à Hirtzbach, où les Allemands cantonnent, elles sont repoussées, et, dès lors, la ligne de front s’établit à quelques centaines de mètres du centre du village. Même si c’était le cinéma qui incarnait la véritable nouveauté dans la documentation du réel de la guerre, la photographie a joué un rôle majeur dans la stratégie militaire (repérages) et dans la mobilisation culturelle des soldats du front ou des civils de l’arrière. Analyse des images Les tranchées dans l’objectif Interprétation Une guerre d’observation Les tranchées, véritables symboles de ce conflit, consistent au départ en de simples boyaux ayant la hauteur d’un homme.
Lettres de poilus Dans cet article nous allons publier, toutes les semaines, des lettres de poilus qui nous ont marquées. Léon Hugon a été blessé le 9 septembre 1914 par un éclat d’obus pendant la première bataille de la Marne. Puis,il fût envoyé à l’hôpital de Tulle où il mourut du tétanos le 22 septembre 1914. Tulles,le 18 septembre 1914. Bien chère Sylvanie, Je ne peux pas m’empêcher de te dire que je suis dans une très mauvaise position,je souffre le martyr,j’avais bien raison de te dire avant de partir qu’il valait mieux être mort que d’être blessé,au moins blessé comme moi. Toute la jambe est pleine d’éclats d’obus et l’os est fracturé. Bon Dieu,que je souffre ! Je ne sais pas quand est-ce qu’on me fera l’opération. Il me tarde bien de quitter et qu’on en finisse d’un côté ou de l’autre. En plus de ça,je suis malade ; hier,je me suis purgé,ça n’a rien fait,il a fallu qu’on me donne un lavement. Je crois que je la gagne,quand bien même que je ne pourrais pas trop travailler,ça nous aiderait pour vivre. P.
L'horreur des tranchées Quelles étaient les conditions de vie dans les tranchées ? Du côté français, des excavateurs dévastent la campagne pour creuser toujours plus de tranchées, maintenant organisées en 3 lignes successives. La tranchée de première ligne est la plus dangereuse. Rats, poux, maladies rares... Entre deux pilonnages d'artillerie, les soldats attendent. Les soldats rentrent la nuit dans leur abri souterrain. Mais pour tous ces soldats de première ligne, ces conditions d'hygiène catastrophiques, et les maladies rares qu'elles engendrent, ne sont rien à côté de l'angoisse de l'attaque. Pour en savoir plus sur la Première Guerre mondiale, découvrez en vidéo : la bataille de Verdun ; quand la guerre de mouvement a fait place à la guerre de position. Réalisateur : Isabelle Clarke, Daniel Costelle Producteur : CC&C, idéacom International Inc
Les mutineries de 1917 1917. L'année du Chemin des Dames. Le général Nivelle décide cette attaque. Pour en savoir plus sur la Première Guerre mondiale, découvrez en vidéo : les débuts de la révolution russe ; l'utilisation des gaz pendant la Première Guerre mondiale. Réalisateur : Jean-François Delassus Producteur : Program 33, ECPAD, Iota Production, RTBF La bataille de la Somme - Vidéo 500 000 soldats anglais se massent dans la Somme en 1916 pour une victoire qu'ils pensent acquise. Les images d'archives montrent d'ailleurs le sourire sur les lèvres des soldats. Des milliers de canons de 75 sont placés tous les 12 mètres sur un front de 50 kilomètres, projetant des obus, nuit et jour, durant une semaine. 20 millions d'obus furent envoyés, une moyenne de 10 obus par ennemi posté en face. Dès la première heure de la bataille, 10 000 britanniques tombèrent. Dès le premier jour, 20 000 perdirent la vie. Pour en savoir plus sur la Première Guerre mondiale, découvrez en vidéo : la bataille de Verdun ; l'entrée en guerre des Etats-Unis. Réalisateur : Jean-François Delassus Producteur : Program 33, ECPAD, Iota Production, RTBF
La victoire des Alliés et l'armistice En France, début octobre 1918, les puissantes contre-offensives de Foch avancent, aidées par les Américains, les Belges, les Canadiens et les Britanniques. Beaucoup d'Allemands se rendent après d'ultimes combats, la plupart sont soulagés. Sur le champ de bataille, plus besoin de propagande. Pour en savoir plus sur la Première Guerre Mondiale, découvrez en vidéo : comment la guerre de mouvement fait place à la guerre de position ; le récit de la journée du 11 novembre 1918 par l'historien Pierre Miquel. Réalisateur : Isabelle Clarke, Daniel Costelle Producteur : CC&C, idéacom International Inc