Habitus (sociologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Habitus. En latin, habitus est un mot masculin définissant une manière d'être, une allure générale, une tenue, une disposition d'esprit. Les prémices de la notion d'habitus remontent à l'antiquité grecque. Aristote donne une analyse sémantique fort détaillée de la notion de hexis, traduite au moyen âge par habitus, et en français par « disposition » ou « manière d'être ». Chez Thomas d'Aquin, le terme d'habitus se réfère à l'intériorisation par un sujet de la perfection à laquelle il aspire, et qui se révèle dans les activités pratiques. Dans la sociologie de Marcel Mauss, l'habitus est un principe important de sa vision de « l'homme total » qui fait elle-même écho à celle de « fait social total ». La notion d' habitus a été popularisée en France par le sociologue Pierre Bourdieu et met en évidence les mécanismes d'inégalité sociale.
"Les patrons des multinationales prennent insidieusement le pouvoir, sans aucune légitimité et sans devoir rendre de comptes à personne" Le Vif/L'Express : "Les entreprises transnationales sont devenues la première puissance collective mondiale, loin devant les Etats qui leur sont souvent inféodés", écrivez-vous dans Les Usurpateurs. N'est-ce pas un effet de la mondialisation ? Susan George : Certainement. Je n'aurais pas pu écrire cela il y a trente ans. Les gouvernements sont-ils complices de la montée en puissance des multinationales ? Ils ont laissé faire. Dans votre livre, vous épinglez le sommet de Davos ainsi que son Initiative de restructuration mondiale. Le Global Redesign Initiative (GRI), en anglais, part du constat que les Etats sont devenus inefficaces, qu'ils ne peuvent pas régler les problèmes mondiaux, contrairement aux entreprises transnationales qui sont partout, qui disposent de ressources et de relais dans de nombreux pays et qui sont unies. Pourquoi parlez-vous de la "classe Davos" ? Le monde des affaires est-il un milieu que vous connaissez et que vous fréquentez ? Absolument. Est-ce si inquiétant ?
Rebootons la civilisation avec Marcin Jakubowski d'Open Source Ecology Marcin Jakubowski est le fondateur d’Open Source Ecology (évoqué la première fois ici sur notre blog) C’est l’un des projets les plus enthousiasmants qui soit : disposer d’un kit de machines pour bâtir en toute autonomie les bases d’un village, d’une communauté ou d’une… civilisation ! Et là où tout ceci devient passionnant c’est que ces machines sont libres, permettant à tout un chacun de reprendre les plans pour s’en aller poser la première pierre de sa propre future communauté. Si vous ne connaissez pas bien, nous vous suggérons de commencer par cette conférence TED de Marcin sous-titrée en français. Et pour aller plus loin, nous vous proposons ci-dessous la traduction d’un récent entretien donné par Marcin Jakubowski au blog du site TED. Remarque : il y a également ces autres très instructives vidéos qui donnent plus de détails sur les différentes machines. Le rédémarrage de la civilisation - Entretien avec Marcin Jakubowski Civilization reboot: Fellows Friday with Marcin Jakubowski
Françoise Leclère - Ecrivain, nosographe de l'androlecte Quand l’économie retourne sur le terrain LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Philippe Escande « Pourquoi personne ne l’a vu venir ? » En novembre 2008, au pire de la crise financière mondiale, la reine d’Angleterre avait posé cette question naïve aux grands esprits réunis à la prestigieuse London School of Economics (LSE). Et comme toutes les bonnes questions naïves, celle-là a plongé les chercheurs dans des abîmes de perplexité. Lire aussi : Prix du meilleur jeune économiste 2015 Une humiliation aussi pour des économistes persuadés que leurs modèles mathématiques étaient tellement fiables qu’ils pouvaient désormais analyser le présent et prévoir l’avenir. L’aide au développement révolutionnée A 38 ans, Pascaline Dupas est un pur produit de l’excellence française, comme elle sait s’exporter : Ecole normale supérieure, Harvard, professeure à la prestigieuse université californienne de Stanford. Son obsession : le terrain, l’Afrique. Retour à l’expérimentation Et ce n’est pas le seul apanage de l’aide au développement.
Il sera bientôt trop tard ... | Europe et International | Cadres institutionnels Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, pour la première fois en visite à Monaco mercredi, a estimé qu'il serait "bientôt trop tard" pour sauver la santé environnementale de la planète si on ne met pas en place un "instrument contraignant" d'ici à 2015. "Les paroles n'ont pas été suivies d'effets. Il sera bientôt trop tard. Nos modes de consommation sont incompatibles avec la santé de la planète. Notre empreinte écologique est démesurée", a asséné Ban Ki-moon, devant un parterre de personnalités. "Nous devons agir maintenant si nous voulons qu'en 2050, la planète soit vivable pour ses 9 milliards d'habitants", a-t-il plaidé. Sur quatre-vingt-dix objectifs adoptés d'un commun accord par la communauté internationale dans le domaine environnemental ces 20 dernières années, seuls quatre affichent des progrès notables, a déploré Ban Ki-moon. "Il faut que la dynamique s'accélère.
Les démocraties sont-elles condamnées à devenir toujours plus démocratiques La démocratie est-elle en récession ?, s'interrogeait l'éditorialiste vedette du New York Times, Thomas Friedman en faisant référence à une étude (.pdf) de l'universitaire de Stanford, Larry Diamond, directeur du Centre pour le développement de la démocratie, publiée dans le Journal of Democracy, qui revient sur le coup d'arrêt depuis 2006 de l'expansion de la démocratie dans le monde (voir également sa traduction dans Courrier international). Depuis 2000, "25 démocraties se sont effondrées dans le monde, pas seulement à la suite de coups d'Etat militaires ou internes, mais également du fait de dégradations subtiles et progressives des droits et des procédures démocratiques". L'organisation américaine Freedom House constate qu'entre 2006 et aujourd'hui, les pays qui ont connu un déclin de la liberté ont été plus nombreux que ceux qui ont connu une amélioration. Comment régénérer les démocraties ? A l'occasion de la diffusion de ce reportage, Lessig était de passage en France.
Présentation des formations L’association Terre & Humanisme propose plusieurs types de stages ouverts à tous, sous réserve d’être adhérents, de mars à octobre. Ils alternent cours théoriques en salle et ateliers pratiques dans les jardins du Mas de Beaulieu. TOUS NOS STAGES SE TIENNENT A LABLACHERE EN ARDECHE (siège de Terre & Humanisme), à l’exception de certains stages estivaux qui auront lieu à la ferme écocitoyenne de la Bouzigue en Haute-Garonne (31), à la ferme agroécologique de la Fustière en Ariège (09), en Lozère (ferme agroécologique de La Roche) ou en Bretagne (Oasis de Pen an Hoat) Sous réserve de ses disponibilités, Pierre Rabhi intervient en début de semaine sur les stages ardéchois du "Potager agroécologique 1". Modalités pratiques Horaires : de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30 environ Repas : le prix du repas biologique et végétarien du midi, pris en commun au Mas de Beaulieu, est inclus dans le coût de la formation ; les autres repas sont à votre charge. Tarifs et conditions S’informer ou s’inscrire
Au PS, les militants s’en vont peu à peu LE MONDE | • Mis à jour le | Par Nicolas Chapuis La parole socialiste résonne souvent dans le vide ces derniers temps. A l’approche du congrès de Poitiers, du 5 au 7 juin, les rangs du parti ont rarement paru aussi clairsemés. Lire aussi : Congrès du PS : la synthèse, malgré tout Il y a ceux qui ont claqué la porte, déchiré leur carte ou envoyé un courrier – parfois vengeur, souvent blasé – à leur fédération. Comme beaucoup de militants, il place le point de rupture au moment de l’acceptation fin 2012 par François Hollande du traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance, sans la renégociation promise pendant la campagne. Lire aussi : François Hollande, trois années tumultueuses La politique menée par le gouvernement n’est pas le seul facteur qui a conduit des militants vers la sortie. Ils sont nombreux à décrire cet étiolement de la vie militante, ces réunions locales qui s’espacent dans le temps, cette absence d’actions collectives ou de dynamisme. Droitisation
FEDERATION ORGANISATIONS AUTOCHTONES GUYANE- FOAG « Les députés ne sont jamais à l'Assemblée » et 7 autres clichés sur les élus Des dispositions essentielles de la très polémique loi sur le renseignement, votées par une trentaine de députés dans un hémicycle vide ? L'image a provoqué l'indignation des internautes en ce début de semaine. Pourtant, si elle peut paraître scandaleuse, la réalité de la vie parlementaire est souvent différente de ce genre de clichés. 1/ "Les députés ne sont jamais là, les votes ont lieu dans des hémicycles vides" L'absentéisme des députés est un mal ancien, souvent lié au fait que ceux-ci cumulent avec d'autres mandats électifs. Toutefois, la réforme de 2008 n'a pas arrangé les choses pour ce qui est des présences en séance publique. Autre particularité, la « discussion générale » qui ouvre chaque débat de texte est particulièrement inintéressante pour les députés qui sèchent souvent cette première partie : pendant des heures, des orateurs défilent à la tribune pour expliquer en 5 à 10 minutes leur point de vue sur le texte. 3/ Les parlementaires touchent des millions
Dossier complet GUYANE - Anaconda, orpaillage, base Copas, etc Le mercredi 9 mai 2007 Un recours a été déposé par la fédération France Nature Environnement (FNE) contre l'arrêté du 5 mai 2006, par lequel le Préfet de la région Guyane a autorisé la filiale de la société Cambior-Iamgold, à réaliser une piste pour accéder à sa concession minière de Camp Caïman. Le projet très controversé de mine d'or de Camp Caïman sur la montagne de Kaw (Guyane), présenté par la filiale de la multinationale Cambior-Iamgold, la société CBJ-Caïman SAS, a connu de nombreuses péripéties. Il nécessite notamment, vu sa complexité, quatre autorisations distinctes, soumises chacune à une procédure d'enquête publique. La première autorisation, au titre de la loi sur l'eau, concerne l'ouverture de la piste reliant la concession de Camp Caïman à la route nationale 2. Son enquête publique, qui s'est déroulée en février 2006, a suscité nombre d'observations défavorables, donnant lieu a contrario à un étonnant avis favorable du commissaire enquêteur. www.fne.asso.fr/popup_guyane.htm