Psychologue et Journaliste Héloise JUNIER Cyberdépendance: de la passion à l'obsession | Émilie Côté Il y a l'alcoolisme, le jeu et les drogues. Mais les psychologues voient aussi depuis peu arriver des cas graves de cyberdépendance. La Presse a visité le premier centre de désintoxication en Amérique du Nord destiné spécifiquement aux gens pour qui le monde virtuel s'est transformé en problème bien réel. ReStart est situé au milieu des bois, pas très loin de Seattle, au pied des montagnes de l'État de Washington. Autour de la maison, baptisée Heavensfield, il y a une fermette, un jardin, une salle de relaxation, un mur d'escalade et des sentiers dans les bois. «Ici, on se sent loin de tout, et tout est fait pour qu'on aie envie d'aller dehors», explique Cosette Dawna Rae, propriétaire de la maison. ReStart est le premier -et seul- centre en Amérique du Nord destiné aux gens qui souffrent de cyberdépendance. La psychologue s'intéresse à la dépendance à l'internet depuis 1994. «Je ne peux pas croire que notre enfant s'est rendu là», confient des parents. D'un essai gratuit à la désintox
La cyberdépendance, ennemie du sommeil ? | Héloïse Junier Retrouvez cet article publié chez Sciences Humaines. Chaque soir, Fabrice, 34 ans, s’adonne à ce qui est devenu un rituel : il se connecte fébrilement, répond à ses courriels, en adresse d’autres, surfe sur ses réseaux sociaux, visite ses nombreux sites préférés. Ses yeux sautent d’une image à l’autre des heures durant. Et comme à chaque connexion, le temps semble s’être arrêté… Internet ne manque pas d’entraîner des cyberdépendances chez ses utilisateurs. Selon une étude récente, en effet, différents troubles du sommeil sont susceptibles de se manifester chez les cyberdépendants : troubles de l’endormissement, réveils nocturnes, insomnies ou encore diminution du temps de sommeil. Comment les spécialistes expliquent-ils l’émergence de ces troubles ? Michel Lejoyeux et Marie-Pia d’Ortho, « Les troubles du sommeil dans l’addiction à Internet », Médecine du sommeil, vol. Like this: J'aime chargement…
Cyberdépendance : des menaces pas si virtuelles Internet, figure emblématique de notre époque, entraîne des cyberdépendances. Ce comportement addictif au monde virtuel masque une obsession : celle d'échapper à la réalité devenue synonyme d'ennui et de frustration. Le point avec le Dr Véléa, psychiatre et addictologue. Au fin fond d'un petit village de Bretagne, Gilles 42 ans, achète son foie gras sur Internet, comme la majorité de ces autres produits de consommation alimentaire. Dès qu'il a fini ces devoirs, Victor, 13 ans, joue en ligne avec ces copains et des inconnus, pendant des heures. Cyberaddiction au jeu : jouer pour parer à l'ennui L'addiction aux jeux vidéo en ligne, ne touche pas que les adolescents. Des amis virtuels pour l'estime de soi "Hi, I invited you as a friend on Facebook". Au-delà de l'outil relationnel qu'il représente Facebook permet d'exister différemment et assure un renforcement narcissique que l'on ne trouve pas ailleurs. Anxiété et frénésie de consommation Un danger pas si virtuel Ecrit par: Catherine Maillard
la cyberdépendance - Paroles de femmes ................"Le portrait type de la personne cyberdépendante a évolué depuis quelques années. Autrefois on pouvait reconnaître majoritairement des hommes âgés de 25 à 35 ans, scolarisés, financièrement capables de se doter d'un ordinateur assez dispendieux et qui passaient un nombre incalculable d'heures devant l'écran de leur appareil. Maintenant, il semble y avoir une certaine parité entre les hommes et les femmes. La dépendance affective et la compulsion dans le sexe semblent être les deux principaux moteurs qui nourrissent la cyberdépendance. Le phénomène du day trading est aussi en recrudescence. Mais si Internet était, principalement, une grosse agence de rencontre ? L'individu cyberdépendant s'isole graduellement, néglige ses amis, son conjoint ou sa famille : il développe un comportement compulsif. M. Il décrit les critères diagnostiques, adaptables à la cyberdépendance, en soulignant la présence d'au moins cinq de ces critères, de la manière suivante :
Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ? 1. Les addictions numériques : Internet et les jeux vidéo La formule de M. Une enquête sur les loisirs devant écran (Internet, jeux vidéo et télévision) a été menée auprès de 444 élèves de 3e scolarisés dans l'ensemble des collèges publics et privés d'une grande ville du Nord de la France53(*). En bref, s'il existe bien une cyberaddiction, plus puissante que la dépendance à la télévision, qui commence à prendre des proportions inquiétantes, la solution est connue : il s'agit du contrôle des parents, qui disposent des moyens pour couper la connexion ou pour maîtriser les horaires de navigation. Les raisons de cette addiction ne sont pas forcément bien décryptées. Selon M. Par ailleurs, la dépendance aux jeux vidéo est bien analysée par l'ouvrage de Mme Christine Kerdellant et M. Notons en passant que les psychologues évoquent aussi des cas de dépendance au téléphone portable (Wilska, 2003). * 52 « There is three kinds of death in this world. * 56 Littéralement « sans vie ».
Doctissimo cyberdependant Serge Tisseron Les écrans sont d’extraordinaires supports de divertissement et d’éducation… mais à condition de les découvrir au bon moment et dans de bonnes conditions. C’est pourquoi j’ai proposé en 2008 la règle « 3-6-9-12 »pour guider les parents sur ce chemin. Or depuis 2011, cette règle est relayée par l’AFPA qui la diffuse largement. Mais qu’est ce que l’AFPA ? Une association nationale française regroupant plus de 1600 pédiatres, soit plus de 60 % des pédiatres d’exercice ambulatoire (médecine de l’enfant en dehors de l’hôpital : pédiatres libéraux et pédiatres travaillant en Protection Maternelle Infantile ou en institutions). Elle est engagée dans le Collège National De la Pédiatrie (CNDP) aux côtés de six autres communautés pédiatriques. C’est donc une étape importante dans notre effort de sensibiliser les parents à la nécessité de prévenir les abus et les mésusages des écrans. Mais que signifie au juste la règle « 3-6-9-12 » ? 1. 2. 3. 4. 5.
cyberaddiction L'addiction à Internet: une nouvelle maladie? | Laurent Schmitt Au moment où tous les individus sont connectés une question toute simple se pose. Où se trouve la frontière entre un usage répété et une addiction? Cette question n'est pas si facile. Le terme d'addiction est passé dans le langage usuel. Il appartient maintenant à la "pop-psychologie", la psychologie populaire. L'usage d'Internet appartient aussi au domaine professionnel, on peut y consacrer plusieurs heures, il ne s'agit pas d'une addiction. Mais qu'est-ce qu'une addiction à Internet? L'addiction se distingue de l'usage intensif par une préoccupation intellectuelle constante, une pensée focalisée sur l'idée, devenue un besoin , d'utiliser Internet. LIRE AUSSI: Dépendance à Internet: peut-on vraiment se désintoxiquer de la Toile? Parmi les autres stigmates d'une addiction, figure la tentative de masquer ou de minimiser le temps consacré. L'addiction à Internet s'inscrit dans un double contexte Il existe des phases d'addiction temporaire de quelques semaines à quelques mois. Contactez-nous