Évaluation des risques et document unique
L’évaluation des risques constitue une étape cruciale de la démarche de prévention. Elle en est le point de départ. L’identification, l’analyse et le classement des risques permettent de définir les actions de prévention les plus appropriées, couvrant les dimensions techniques, humaines et organisationnelles. L’évaluation des risques doit être renouvelée régulièrement. Évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités est l’un des principes généraux de prévention présents dans le Code du travail. Identifier les dangers, analyser les risques L’évaluation des risques professionnels consiste tout d’abord à identifier les dangers et analyser les risques : Identifier les dangers, c’est connaître tous les facteurs susceptibles de causer un dommage à la santé des salariés. L’évaluation porte sur la conception des lieux (aménagement, réaménagement), sur les installations et les équipements de travail, sur les substances et préparations chimiques et sur les situations de travail.
Nouvelle vague de suicides chez Orange
Entre le 14 janvier et le 6 mars, dix employés d'Orange se sont donnés la mort, presque autant qu'au cours de l'année 2013. Dix salariés d'Orange (ex-France Télécom) se sont suicidés depuis le début de l'année, soit « presque autant qu'au cours de toute l'année 2013 », a alerté mardi 18 mars l'observatoire du stress et des mobilités forcées, y voyant un motif de « grave alerte ». Selon cet organisme créé par des syndicats de France Télécom (CFE-CGC et SUD) peu avant le début de la vague de suicides qui avait frappé le groupe en 2008-2009 et qui y recense depuis les drames, la majorité de ces suicides « ont une relation explicite au travail ». 8 sur 10, précise Mediapart, selon lequel trois femmes et sept hommes se seraient donné la mort entre le 14 janvier et le 6 mars, date du suicide de la dernière victime, âgée d'à peine 25 ans. Lire aussi la tribune : France Télécom : vague de suicides et commentaires hâtifs
Le travail, lieu de violence et de mort, par Annie Thébaud-Mony
« Le fait de provoquer au suicide d’autrui est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende lorsque la provocation a été suivie du suicide ou d’une tentative de suicide. » (Code pénal, art. 223-13.) Triste record pour la France, qui vient en tête des pays dans lesquels le suicide – notamment chez les hommes actifs – est en croissance continue depuis 1975. Leur nombre a atteint onze mille par an en 2000, « soit plus de un par heure », indiquent les sociologues Christian Baudelot et Roger Establet. « Il s’agit, partout et toujours, de contradictions graves entre les exigences de la vie sociale et le destin individuel . » Selon les données récentes fournies par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), le nombre de décès par suicide se stabiliserait autour de douze mille cas par an. Quelle est la part due à l’activité professionnelle ? A cette question, nulle statistique ne permet de répondre. Taille de l’article complet : 3 337 mots.
L'engagement des salariés
La société de conseil internationale Hay Group a réalisé une enquête, en partenariat avec le Centre for Economics and Business Research (CEBR) sur le turnover des salariés en France. Les principaux résultats sont les suivants : dans un premier temps, le turnover des salariés en France est en baisse depuis 2008 et restera faible jusqu’en 2015. Dans un second temps, ce taux de turnover repartira à la hausse. Rappelons ici la définition du turnover : il s’agit d’un indicateur qui traduit la rotation du personnel dans une organisation. L’étude de la société Hay Group indique qu’en 2013, le taux de turnover des salariés était de 13,7 % et que 30 % des salariés interrogés déclaraient vouloir rester entre 3 et 5 ans dans leur entreprise actuelle. Du point de vue des entreprises, le turnover des collaborateurs représente un coût qu’il est bien difficile de calculer. « Le bien-être » des salariés, leur engagement, sont à la fois un objectif personnel et un objectif stratégique managérial. M.
Orange France investigates second wave of suicides among staff | Business
The French telecoms company Orange is on "serious alert" after reports of a fresh spate of work-related suicides. Since the beginning of the year, 10 of its employees have killed themselves – most for reasons "explicitly related" to their jobs, according to the company's own stress and mental health watchdog. Orange was formerly the state-owned France Telecom, which reported a similar wave of deaths between 2008 and 2009. The number of suicides so far this year is almost as high as for the whole of last year, when 11 workers took their own lives. Of the 10 deaths this year – three women and seven men, the youngest aged 25 – eight have been directly linked to work, according to the observatory for stress and forced mobility, which is responsible for monitoring work conditions at the company. On Wednesday the French health minister, Marisol Touraine, called the new deaths worrying. The company's former boss Didier Lombard resigned after 35 employee killed themselves between 2008 and 2009.
Suicide chez les agriculteurs : les chiffres explosent
On en parle peu. Pourtant, la souffrance en milieu agricole est une réalité. Le mal-être, le stress, la déprime voire le suicide sont monnaie courante dans les campagnes. Les chiffres officiels n’existent pas. Le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, parle de 400 suicides par an. Plus de un par jour ! « Nous sommes conscients que le monde agricole vit dans un contexte bien particulier », explique Claude Guglielmina, directeur de la Santé à la MSA Lorraine (Moselle, Meurthe-et-Moselle et Vosges). « Aux difficultés purement professionnelles s’ajoutent d’autres facteurs comme l’isolement, le célibat, l’éloignement des centres de décision, des structures de soins, des lieux de loisir… » On sait bien que le revenu moyen des agriculteurs est en chute libre depuis de nombreuses années. Derrière les chiffres, il y a des familles en détresse. 1- mieux connaître la réalité du suicide dans le monde agricole ; Marcel GAY
Dossier documentaire : le télétravail
Dernière mise à jour : octobre 2011 Le Télétravail Télétravail Le télétravail, sous sa forme salariée, décrit tout travail s’effectuant à distance, en dehors de l’entreprise, à l’aide de technologies de l’information et de la communication, et sans contrôle hiérarchique physique. On parle également de télétravail pour décrire le travail mobile (également appelé travail nomade ou itinérant) où le salarié exerce depuis n’importe quel lieu distant de l’entreprise (chez un client, dans un moyen de transport, …) sans que ce lieu ne soit forcément unique. Le télétravail, sous sa forme indépendante, décrit une relation exercée à distance du client ou du donneur d’ordre, toujours via l’utilisation de technologies de l’information et de la communication, et l’impossibilité physique, pour ce dernier, de contrôler l’exécution du travail. source : Citica – Pascal Rassat Quelques repères source : Citica – Pascal Rassat
Le suicide touche aussi les chefs d'entreprise
La crise économique met les chefs d'entreprise à rude épreuve. Selon l'Observatoire de la santé des dirigeants de PME, deux patrons se suicident chaque jour. Les vagues de suicides chez Renault, France Télécom ou la Poste ont mis en lumière l'impact des conditions de travail sur la santé mentale des salariés. S'ils se déclarent globalement en meilleure santé que les salariés, ils peuvent être déstabilisés par un événement soudain, comme la perte d'un gros client, la nécessité de licencier, et se trouver alors confrontés à des envies suicidaires. Ainsi de Marc, quinquagénaire à la tête d'une PME du bâtiment, cité dans un article d'Olivier Torrès et Didier Chabaud, qui a perdu le sommeil parce que son carnet de commandes était au plus bas et sa trésorerie à sec, alors qu'il devait assurer la paie de ses 14 salariés.