Ce que révèle la série noire de suicides chez Orange
Neuf suicides entre le janvier et mars 2014. Soit, en deux mois, presque autant que pour l'ensemble de l'année 2013 (11 suicides). Le chiffre fait d'autant plus froid dans le dos qu'il concerne des salariés d'Orange. L'opérateur télécoms avait déjà été ébranlé par une vague de suicides entre 2008 et 2010 (près d'une soixantaine sur la période), qui avait conduit à la démission du PDG de l'époque, Didier Lombard, remplacé depuis 2011 par Stéphane Richard. Il s'agit de femmes et d'hommes de tous âges et de toutes qualifications.
les-syndicats-d-orange-denoncent-une-degradation-du-climat-social
A la suite de plusieurs suicides depuis le début de l'année, les syndicats CGT, SUD et CFE-CGC ont alerté la direction du groupe télécoms Orange à propos d'un "climat social dégradé". "Le fonctionnement des services est devenu très difficile du fait des départs non remplacés", s'est inquiétée la CGT d'Orange lors d'une conférence de presse avec SUD et CFE-CGC le 15 avril. Selon les principaux syndicats du groupe télécoms français, "le climat social est de nouveau fortement dégradé" au sein de l'entreprise. "Aujourd'hui, tous les éléments qui ont généré la crise sociale de 2008-2009 sont à nouveau réunis avec la limitation des recrutements sur la période 2013/2015 qui va conduire mécaniquement à la suppression de 12 000 emplois", ont déploré les représentants syndicaux, comme le rapporte l'AFP. Ils "exigent le recrutement de 5 000 CDI dès 2014 et le remplacement de tous les départs en nombre les années suivantes".
Mise en œuvre d’une démarche de prévention. Mettre en oeuvre une démarche de prévention - Démarches de prévention
Travailler ensemble pour prévenir les risques Travailler en mode projet permet de donner une meilleure cohérence aux actions des différents acteurs de la prévention, qu’ils soient internes ou externes à l’entreprise. Le mode projet nécessite cependant la mise en œuvre de moyens parfois importants.
Ce que révèle la série noire de suicides chez Orange
Neuf suicides entre le janvier et mars 2014. Soit, en deux mois, presque autant que pour l'ensemble de l'année 2013 (11 suicides). Le chiffre fait d'autant plus froid dans le dos qu'il concerne des salariés d'Orange. L'opérateur télécoms avait déjà été ébranlé par une vague de suicides entre 2008 et 2010 (près d'une soixantaine sur la période), qui avait conduit à la démission du PDG de l'époque, Didier Lombard, remplacé depuis 2011 par Stéphane Richard.
Orange: climat social "de nouveau dégradé", selon les syndicats
"Aujourd'hui, tous les éléments qui ont généré la crise sociale de 2008-2009 sont à nouveau réunis avec la limitation des recrutements sur la période 2013/2015 qui va conduire mécaniquement à la suppression de 12.000 emplois", ont déploré les syndicats lors d'une conférence de presse. Les trois organisations, qui représentent 56% des voix aux dernières élections professionnelles, "exigent le recrutement de 5.000 CDI dès 2014 et le remplacement de tous les départs en nombre les années suivantes". "Le fonctionnement des services est devenu très difficile du fait des départs non remplacés", résume Alice Roupy (CGT) qui estime que "le climat social est de nouveau fortement dégradé". En raison de sa pyramide des âges, la direction d'Orange prévoit 30.000 départs d'ici 2020.
Ergonomie au bureau pour une bonne posture de travail
L'essentiel sur la "bonne" position de travail au bureau Lombalgie ? Douleur aux épaules ? La réponse au mal de dos est souvent liée au siège alors qu’il n’y est pour rien (ou si peu). En effet, les sièges sont à peu près tous ergonomiques dans la mesure où ils sont réglables en hauteur.
Suicides à France Télécom : le rappel des faits
LE SCAN ÉCO - Entre 2008 et 2009, une trentaine de salariés de l'entreprise se sont donné la mort selon les syndicats, certains évoquant «un management par la terreur». Le Figaro revient sur le dossier. Il aura fallu à la justice sept ans d'enquête. Ce jeudi, le parquet de Paris a demandé le renvoi en procès pour harcèlement moral de France Télécom et de son ex-patron Didier Lombard, soupçonnés d'avoir mis en place une politique de déstabilisation des salariés. L'entreprise avait été frappée par une vague de suicides qui avait ému la France il y a presque 10 ans. Retour sur les faits.
France Télécom : comment Stéphane Richard est parvenu à calmer ses troupes - 10 novembre 2011
Le 22 novembre, les salariés de France Télécom éliront leurs représentants du personnel. Une élection importante, d'abord par son ampleur, - entre personnel de droit privé et fonctionnaires, elle mobilisera près de 100.000 votants - mais aussi parce qu’après la vague de suicides de 2009, elle est une occasion de sonder le climat social chez l’opérateur historique. Les dernières élections remontent à novembre 2009, soit au plus fort de la crise. Sur l’ensemble des collèges, la CGT représentait 26%, Sud 23%, la CFDT 22%. "Les salariés vont pouvoir témoigner de la confiance dans les différentes organisations, et juger ce qu’elles ont fait pour retrouver une ambiance apaisés", explique Sébastien Crozier, élu CFE-CGT/ Unsa, qui avait remporté près de 12% des suffrages. "Cela va nettement mieux" dit la CFDT
Suicides à France Télécom : l'article à lire pour comprendre toute l'affaire
Le parquet de Paris a demandé le renvoi en procès pour "harcèlement moral" de France Télécom et de son ex-patron, Didier Lombard, après une série de suicides devenue un symbole de la souffrance au travail. Voici l'article à lire pour comprendre l'affaire et les perspectives qu'ouvre un éventuel procès. Y aura-t-il un procès France Télécom ?
France Télécom: 3 ans après la crise sociale, du mieux mais encore du stress
Trois ans après la crise sociale qui a secoué le groupe France Télécom-Orange, les salariés vont mieux et ont retrouvé la fierté d'y travailler, mais certains indicateurs restent préoccupants, selon une étude du cabinet Secafi Alfa, obtenue mardi par l'AFP. Cette "enquête stress et conditions de travail" fait écho à l'étude menée en 2009 par le cabinet Technologia après la vague de suicides qui a frappé le groupe (35 cas en 2008 et 2009), qui faisait ressortir un climat social très dégradé. A l'époque, près de 80% des salariés avaient répondu au questionnaire du cabinet et seuls 39% se disaient fiers d'appartenir à l'entreprise. Dans l'enquête menée par Secafi, à laquelle quelque 60.000 salariés, soit près de 55% du personnel ont répondu, ils sont 81% à se dire fiers d'appartenir au groupe. Pour Carole Froucht, directrice des relations sociales de France Télécom-Orange, "les lignes ont vraiment bougé" par rapport à 2009.
Inquiétude chez Orange après une nouvelle vague de suicides
« Orange renoue avec ses vieux démons. » Telle est la crainte de Patrick Ackermann, délégué syndical (SUD) et membre de l’Observatoire du stress et des mobilités forcées à France Télécom Orange. Cet observatoire, créé par les syndicats CFE-CGC et Sud avant la vague de suicides qui avait frappé l’entreprise en 2008-2009, vient de lancer une nouvelle alerte, constatant que dix salariés se sont suicidés depuis le début de 2014, soit presque autant qu’au cours de toute l’année 2013. Concurrence exacerbée Pour le syndicaliste, cette accélération doit interpeller, même s’il reste prudent sur les causes de ces suicides.