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Nouvelle vague de suicides chez Orange

Nouvelle vague de suicides chez Orange
Entre le 14 janvier et le 6 mars, dix employés d'Orange se sont donnés la mort, presque autant qu'au cours de l'année 2013. Dix salariés d'Orange (ex-France Télécom) se sont suicidés depuis le début de l'année, soit « presque autant qu'au cours de toute l'année 2013 », a alerté mardi 18 mars l'observatoire du stress et des mobilités forcées, y voyant un motif de « grave alerte ». Selon cet organisme créé par des syndicats de France Télécom (CFE-CGC et SUD) peu avant le début de la vague de suicides qui avait frappé le groupe en 2008-2009 et qui y recense depuis les drames, la majorité de ces suicides « ont une relation explicite au travail ». 8 sur 10, précise Mediapart, selon lequel trois femmes et sept hommes se seraient donné la mort entre le 14 janvier et le 6 mars, date du suicide de la dernière victime, âgée d'à peine 25 ans. Lire aussi la tribune : France Télécom : vague de suicides et commentaires hâtifs

Ce que révèle la série noire de suicides chez Orange Neuf suicides entre le janvier et mars 2014. Soit, en deux mois, presque autant que pour l'ensemble de l'année 2013 (11 suicides). Le chiffre fait d'autant plus froid dans le dos qu'il concerne des salariés d'Orange. L'opérateur télécoms avait déjà été ébranlé par une vague de suicides entre 2008 et 2010 (près d'une soixantaine sur la période), qui avait conduit à la démission du PDG de l'époque, Didier Lombard, remplacé depuis 2011 par Stéphane Richard. Il s'agit de femmes et d'hommes de tous âges et de toutes qualifications. Selon l'Observatoire du stress et des mobilités forcées, organisme créé à l'initiative des syndicats d'Orange (CFE-CGC et SUD) en 2008 et qui a confirmé le décompte dans un communiqué, la majorité ("sept au moins") de ces suicides "ont une relation explicite au travail". Climat social apaisé Le climat social s'est "apaisé" au sein l'entreprise, notamment grâce au "contrat social" lancé en 2010, relève l'Observatoire du stress et des mobilités forcées.

Suicide à l'hôpital Georges Pompidou: la lettre qui accuse Martin Hirsch Un chef de service de psychiatrie à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, le Pr Bernard Granger, estime que le directeur général de l'AP-HP Martin Hirsch aura "sans doute" à "rendre des comptes", après le suicide d'un médecin, cardiologue à l'hôpital européen Georges-Pompidou. Dans une lettre adressée à Martin Hirsch, rendue publique par son auteur, membre de la Commission médicale d'établissement (CME), le Pr Granger estime que "la complexité d'un acte suicidaire sur le lieu de travail" ne doit pas être "un prétexte pour occulter la façon dont ce collègue a été objectivement maltraité". Le Pr Granger fait notamment état d'un mail envoyé par un collègue du cardiologue il y a plus d'un an et resté sans réponse, selon lui, mettant en garde contre le "risque suicidaire" de ce médecin, qui s'est jeté jeudi dernier par une fenêtre de l'hôpital Pompidou. Lutte des clans à l'hôpital Interrogée par l'AFP, la direction de l'AP-HP n'a pas souhaité réagir à ce courrier. (Avec AFP) Pr B.

Orange France investigates second wave of suicides among staff | Business The French telecoms company Orange is on "serious alert" after reports of a fresh spate of work-related suicides. Since the beginning of the year, 10 of its employees have killed themselves – most for reasons "explicitly related" to their jobs, according to the company's own stress and mental health watchdog. Orange was formerly the state-owned France Telecom, which reported a similar wave of deaths between 2008 and 2009. Of the 10 deaths this year – three women and seven men, the youngest aged 25 – eight have been directly linked to work, according to the observatory for stress and forced mobility, which is responsible for monitoring work conditions at the company. On Wednesday the French health minister, Marisol Touraine, called the new deaths worrying. The observatory was set up after the earlier wave of suicides caused widespread concern about working conditions and practices at the firm. Lombard denied that his methods were the cause of the deaths.

Bore-out : quand l’ennui au travail rend malade S’ennuyer à mourir. Une expression pleine de sens pour de nombreux salariés qui n’ont pas, ou peu, de choses à faire au travail. Fatigue, déprime, baisse de l’estime de soi… attention au bore-out ! Passer ses journées à « tuer le temps » serait aussi mauvais pour la santé que trop travailler. Propos recueillis par Lucien Fauvernier Passer son temps à regarder l’heure défiler, faire durer ses pauses café, naviguer sur Internet sans but précis… Nous avons tous été confrontés, au moins une fois, à ces situations lors d'un creux d'activité au travail. A découvrir L’ennui au travail toucherait 32% des salariés européens. « Bored to death » est une étude anglaise réalisée en 2010 par Annie Britton et Martin J. Des chiffres à prendre avec précaution toutefois, selon les professeurs Emmanuel Abord de Chatillon et Céline Desmarais. Pourquoi en parle-t-on si peu ? Vous êtes un des premiers chercheurs en France à avoir alerté sur le nombre d’employés confrontés à l’ennui au travail. A lire aussi

Burn-out : un médecin sur 2 se dit concerné Selon une enquête, 50 % des professionnels de santé estime avoir déjà été en situation de burn-out. Ils sont 80 % à souhaiter une prise charge loin de leur lieu d'exercice. Un mois après le suicide par défenestration du Pr Jean-Louis Megnien, cardiologue à l’Hôpital Européen Georges-Pompidou (HEGP), ces chiffres ne vont pas rassurer. Dans une récente enquête « Souffrances des professionnels de santé » lancée par Stéthos International (1), 1 905 répondants ont en effet confié leur mal-être au travail. Et pour ceux qui pensaient que cette situation ne concernait que l'hôpital, sachez que la majorité des sondés (1383 médecins) étaient cette fois-ci issus du secteur libéral et âgés en moyenne de 54 ans. La menace des addictions Premier constat, en 2015, près de 50 % des professionnels sont et/ou ont été en situation de burn-out ou à fort risque de burnout (50,3 % des médecins et 43,4 % des professionnels de santé). En synthèse : sont ou ont été concernés par… Source : Exafield

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