background preloader

Revenu garanti, « la première vision positive du XXIe siècle »

Revenu garanti, « la première vision positive du XXIe siècle »
Susanne Wiest, Enno Schmidt et Daniel Häni Après avoir vécu douze ans dans une roulotte de cirque, pour être libre et pour économiser un loyer, Susanne Wiest s’est installée à Greifswald, dans le nord de l’Allemagne. Elle travaille comme maman de jour, sans gagner suffisamment pour joindre les deux bouts : elle doit accepter l’aide de ses parents. Une réforme fiscale, qui l’appauvrit en intégrant les allocations de ses enfants à son revenu imposable, augmente encore son exaspération et son sentiment d’absurdité. Derrière la carte - et la question -, il y a Enno Schmidt, un artiste allemand établi en Suisse alémanique, et Daniel Häni, qui dirige à Bâle Unternehmen Mitte, une ancienne banque reconvertie en centre social et culturel (une exception notable à la règle qui veut que seules les usines désaffectées connaissent ce destin). L’audition de Susanne Wiest au Bundestag, le 8 novembre 2010 1. Marie-Paule Perrin et Oliver Seeger Une utopie élitiste ? A gauche aussi, cette peur existe.

agone/manufacturedeproses/karlmarxleretour/index.html#article-som Dossier de presse • France Inter – « Là-bas si j’y suis », dans la série USA Histoire populaire des USA (10 décembre 2003, rediffusion janvier 2010) • Radio Grenouille (88.8 FM) – Sans actes de désobéissance civile, Obama ne mènera pas de politique de gauche, série d’entretiens avec Howard Zinn (du 20 au 22 janvier 2009, rediffusion du 4 au 6 février 2010) • France Inter – « Là-bas si j’y suis », dans la série USAHoward Zinn – 1 (14 septembre 2004, rediffusion mars 2008) • France Inter – « Là-bas si j’y suis », dans la série USA Howard Zinn – 2 (14 septembre 2004, rediffusion mars 2008) Envoyé du ciel Qui l’eut cru: Karl Marx en céleste permission, en Messie peu chrétien et moins respectueux des codes de la fonction ? Autorisation spéciale d’une petite heure seulement pour qu’il s’explique, pour qu’il nous apprenne que Marx n’est pas marxiste. Suzane Vanina Rue du théâtre.eu, 17 mai 2013 Au théâtre de la place des martyrs Lire l’article sur le blog Les feux de la rampe/Roger Simons

Imaginer un revenu garanti pour tous, par Mona Chollet (Le Monde diplomatique, mai 2013) On travaille, et, grâce à ce travail, on perçoit de l’argent. Une telle logique est si bien ancrée dans les esprits que la perspective d’instaurer un revenu inconditionnel, c’est-à-dire de verser à chacun une somme mensuelle suffisante pour lui permettre de vivre, indépendamment de son activité rémunérée, apparaît comme une aberration. Nous sommes encore persuadés de devoir arracher à une nature aride et ingrate les moyens de notre subsistance individuelle ; or la réalité est bien différente. Bourses étudiantes, congés parentaux, pensions de retraite, allocations familiales, indemnités de chômage, régime français des intermittents du spectacle, minima sociaux : autant de prestations qui ont en commun de découpler revenu et travail. Mais précisons bien de quoi l’on parle exactement. Ainsi, chacun pourrait choisir ce qu’il souhaite faire de sa vie : soit continuer à travailler, soit conserver la jouissance de son temps en se contentant d’un niveau de consommation modeste, soit alterner.

Le Conseil de l'Europe ouvre le débat sur le revenu de base Fin février, le Conseil de l’Europe organisait une grande conférence sur le thème « Pauvreté et Inégalités dans les pays des droits humains : le paradoxe des démocraties ». Rassemblant plus de 400 personnes de 55 pays différents pendant deux jours, le programme a octroyé une belle place à l’idée du revenu de base inconditionnel. Tentative de synthèse. Il faut bien l’admettre : nous étions sceptiques en arrivant dans le quartier européen de Strasbourg. Invités par le Conseil de l’Europe à discuter de pauvreté et d’inégalités, comment ne pas craindre de participer à une énième conférence sur la pauvreté où la solution phare du revenu de base serait encore une fois passablement éludée ? Nous avons eu plaisir à nous tromper : le revenu de base était bien au programme, et pas qu’un peu. « Déstigmatiser les politiques de lutte contre la pauvreté, c’est notre message aujourd’hui » Gilda Farrell a même eu la gentillesse de nous accorder une interview vidéo : Guy Standing : « le monde change »

LA DISPUTE DES ECONOMISTES Gilles RAVEAUD - CERCLE LECTURE JEAN MACE Ce n'est pas un roman, ni un "policier", mais cela se lit tout comme. Un livre qui vous parle de sciences économiques autrement qu'avec des équations et des raisonnements ennuyeux. Il vous fera comprendre, entre autres, pourquoi Dominique SEUX et Bernard MARIS "se disputent" sur France-Inter, et vous y verrez plus clair dans les débats. Parfaitement bien écrit, vous comprendrez facilement une science complexe! Voilà ce qu'en dit Christian CHAVAGNEUX, rédacteur en chef adjoint d'ALTERNATIVES ECONOMIQUES: "Chômage, dette, mondialisation, retraites, environnement. Enseignant à l’université Paris VIII-Saint-Denis et collaborateur régulier d’Alternatives Économiques, Gilles Raveaud fait œuvre d’une grande pédagogie avec ce petit livre qui se lit d’une traite. Il y présente les quatre grandes approches de l’économie qui lui semblent refléter les débats en cours entre les spécialistes de la “science lugubre”. Une interview de l'auteur: Pour mieux comprendre « la dispute des économistes » 1973.

Marcel Duchamp et le refus du travail Marcel Duchamp et le refus du travail A une époque où le néo-libéralisme exige de chacun qu’il se fasse « entrepreneur de lui-même » et « capital humain », l’artiste sert de modèle à de nouveaux modes d’asservissement, fondés sur le contrôle, l’auto-exploitation, la course en avant productive, la soumission aux règles du marché. Pour rompre avec cette logique, Maurizio Lazzarato propose de se souvenir de Marcel Duchamp qui prônait le non-mouvement et l’action paresseuse. Marx avait dit que les révolutions sont la locomotive de l’histoire mondiale. Mais peut-être les choses se présentent-elles tout autrement. Il se peut que les révolutions soient l’acte par lequel l’humanité qui voyage dans ce train tire le frein d’urgence. « John Cage se vante d’avoir introduit le silence dans la musique, moi je me targue d’avoir célébré la paresse dans les arts » dit quelque part Marcel Duchamp. 1. Commençons par sa fonction de « critique socio-économique » : 2. Maurizio Lazzarato

Les Éditions Diateino Et vous, pourquoi travaillez-vous ? Dans son film soutenant l’initiative citoyenne européenne en faveur du revenu de base, le cinéaste allemand Enno Schmidt diffuse la statistique suivante : à la question « Si vous bénéficiez d’un revenu de base inconditionnel, est-ce que vous iriez encore travailler ? », 60 % des personnes interrogées répondent spontanément qu’elles continueraient à travailler exactement comme avant. 30% travailleraient mais différemment, et 10% commenceraient par rattraper leurs heures de sommeil en retard et réfléchiraient après. Personnellement, ces 60% m’ont (agréablement) surprise : plus de la moitié des personnes puiseraint donc dans leur activité professionnelle autre chose qu’un revenu, mais quoi ? L’argent, le bonheur et le reste En décorrelant la question du travail de celle de sa contrepartie financière, la proposition d’un revenu de base permet de poser la question du pourquoi. Se relier aux autres et à soi Le travail à la croisée des chemins

Related: