Avec le digital, le manager intermédiaire va-t-il disparaître A l’heure du « tout digital », les entreprises font figure de laboratoire. Leur fonctionnement interne est largement bouleversé, car la révolution numérique a déjà fait au moins une victime collatérale : le manager intermédiaire, en pleine perte de repères. Ce niveau de responsabilité reposait depuis toujours sur un pouvoir symbolique : la détention et la transmission de l’information. Inscrit au plus profond de l’ADN de l’organisation hiérarchique, ce rouage essentiel est sérieusement mis à mal par les solutions d’échanges dématérialisées. Des réseaux sociaux d’entreprise clés en main, tels Yammer ou Slack, permettent désormais à un dirigeant d’échanger directement et sans formalisme avec ses collaborateurs. A l’inverse, chacun peut communiquer sans filtre avec le top management, effaçant les privilèges attachés à la fonction… Il est difficile de prendre la mesure de l’impact. > Vidéo. Retrouvez toutes les vidéos de Xerfi sur XerfiCanal TV.
Comment LinkedIn drague les start-up Les bureaux de LinkedIn France étaient presque trop petits pour l'événement. Mercredi 5 février, près de soixante entrepreneurs étaient présents pour assister à une conférence sur le thème "Réseaux sociaux professionnels et entrepreneuriat". Ou, autrement dit: comment optimiser l'utilisation de Linkedin pour développer sa start-up. Au menu: des témoignages de start-upper français qui ont fait du réseau social leur outil favori pour faire connaître leur société et conquérir des clients. Le but? Aider les entrepreneurs. Faire progresser les abonnements payants Car l'enjeu est de taille pour le leader des réseaux sociaux professionnels. Or, ces deux publics rechignent à payer pour utiliser LinkedIn. "Puissant effet de recommandations" A cette occasion, Linkedin et le CJE ont publié un "Livre blanc des réseaux professionnels et de l'entrepreneuriat". Pour optimiser sa présence, il faut... payer
Comment le numérique change la politique Le numérique nous fait entrer dans un nouvel âge du politique, avec les « civic tech », ces technologies qui doivent permettre aux citoyens de prendre part à la prise de décision publique et de se mobiliser pour l’intérêt général. Cette démocratie numérique demande à être maîtrisée. Le numérique nous fait entrer dans un nouvel âge du politique, avec les « civic tech », ces technologies qui doivent permettre aux citoyens de prendre part à la prise de décision publique et de se mobiliser pour l’intérêt général. Puissant facteur de désintermédiation, elles modifient le jeu des acteurs, à la fois sur le plan de la communication (court-circuitant les médias), de la construction des projets et des lois (court-circuitant les lobbies) et le message même qu’elles véhiculent, qui doit être plus personnalisé et jouer sur le registre de l’émotion. Une fois cet espoir posé – « Notre génération aspire à un monde plus collaboratif. A lire sur le sujet : A lire aussi :
Recrutement: Comment LinkedIn et Viadeo révolutionnent le rôle des DRH Les recherches d’emploi commencent sur internet. On pourrait presque parler de réflexe: aujourd’hui, les candidats vont postuler par email ; ils remplissant des dossiers de candidatures sur les plateformes internes de recrutement des entreprises ; ils activent et développement leurs contacts sur les réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn ou Viadeo ; et ils répondent aux annonces sur les sites spécialisés, les job-boards comme Monster.fr. En quelques années, ces nouveaux usages ont complètement bousculé le marché du recrutement. L’activité des acteurs du marché devrait repartir à la hausse en 2014 et 2015 selon le scenario établi par Xerfi-Precepta. En fait, le numérique a bousculé le cœur de métier des acteurs du recrutement : obtenir les candidats comme avant n’est plus un problème. Dans ce nouveau contexte, la mission RH se banalise, un peu à l’image de la mission d’expertise comptable. Pour en savoir plus, regardez la vidéo ci-dessous :
Start-up: sept conseils pour faire du business avec les grands comptes Le gros face au petit, l'ancien opposé au moderne, le traditionnel et le disruptif... Malgré une une différence de style et de culture, les grands groupes et les start-up ont des choses à se dire. Et des contrats à signer ! Lors d'un keynote organisé mercredi 23 janvier par Maddyness, plusieurs témoins ont livré leurs réflexions sur la question. 1. "Quand j'ai lancé Dealissime, site d'achat groupé devenu Living Social en 2011, j'ai contacté les grandes entreprises par téléphone. 2. On n'a jamais deux fois l'occasion de faire une bonne première impression, dit l'adage. 3. Vous êtes une jeune start-up, vous débordez de dynamisme et d'enthousiasme. 4. Certes vous êtes jeunes et plein d'entrain mais ça n'est pas une raison pour vous montrer arrogant. 5. Vous voulez travailler avec les plus grands ? 6. "Même au début, même si vous n'êtes pas connus et hyper contents de travailler avec des grands groupes, ne le faites jamais gratuitement, prévient Andreï Vestemeanu. 7.
Jack Ma, ce prof d'anglais devenu milliardaire grâce à Alibaba - Challenges Plus de 25 milliards de dollars raflés sur les marchés ! Alibaba a bel et bien battu le record de Visa qui datait de 2008. Une victoire pour son patron dont l’introduction en Bourse restera dans l'histoire comme celle de tous les superlatifs. Son nom ? Ma Yun en chinois, Jack Ma pour les Occidentaux. Un acteur-né Outre Alibaba, l’empire Ma a des ramifications un peu partout sur le Net. Jack Ma garde la tête froide. Petit, maigrichon, mal éduqué Il faut dire que Jack Ma a de quoi séduire l’imaginaire : c’est l’histoire d’un homme qui a construit un empire en partant d’un capital d’à peine 60.000 dollars. Au départ, il n’a rien pour plaire. Un élève bagarreur Avec, parfois, des moments tragiques. Peut-être par réaction, Jack Ma s’évade dans la lecture des romans populaires d’arts martiaux et s’identifie aux héros qui, grâce à leur pratique du kung-fu, peuvent défendre les faibles. Il commence comme prof d'anglais Un événement va changer sa vie. Une étonnante force de persuasion
Oui, les recruteurs examinent bien votre profil Facebook Voilà près de dix ans que les candidats à l'embauche se tourmentent: les recruteurs ont-ils pris ou non l'habitude de "fouiller" dans leurs pages Facebook? Trois chercheurs de l'université Paris-Sud osent désormais l'affirmer. "Notre étude suggère que les profils en ligne sont effectivement utilisés pour filtrer les candidats", écrivent-ils dans une enquête, publiée le 3 octobre. Jusqu'à maintenant, seules existaient des études déclaratives. Or les entreprises peuvent être tentées de minimiser une pratique controversée. Rien ne distinguait ces deux jeunes comptables fantômes: mêmes diplômes et expériences, sexe, adresse et âge, des prénoms et noms "à consonance française"... Sur Facebook en revanche, leurs profils paramétrés comme "publics" variaient. Et c'est ce qu'il s'est passé. Le test se poursuit d'octobre à décembre avec deux CV moins expérimentés. Les différences s'évaporent quand la mise en page change
Sept trucs pour pour réussir une séance de brainstorming Le brainstorming est une méthode de créativité qui permet de trouver en groupe des solutions nouvelles et pertinentes à une question posée. Des idées peuvent naître sur des sujets très variés : créer un nouveau produit, imaginer un concept ou un slogan, lancer une campagne publicitaire, organiser la fête du siècle... Cette technique repose sur le postulat : ensemble, nous sommes plus forts ! Mieux vaut réfléchir à dix plutôt que seul dans son coin. Une journée laisse assez de temps pour faire décanter les idées. 1. Lorsque le chef d'entreprise vise la production d'idées innovantes, il doit faire appel à un animateur extérieur à sa société. 2. Le groupe doit être composé de 7 à 15 personnes afin de créer une belle dynamique. 3. Pas question de rester dans les murs de l'entreprise ! La décoration est joyeuse et colorée... comme à la maison. 4. L'animateur annonce l'objectif et le timing de la journée. 5. Chaque participant note une idée par Post-it. Il ne faut pas négliger le déjeuner. 6.
Comment se préparer au management d'une entreprise familiale ? Le métier d'héritier s'apprend jeune. Très jeune ! L'aîné des Holder, David, en sait quelque chose. A 14 ans, son père, Francis, à la tête du groupe Holder (boulangeries Paul), fils de... boulanger, l'a mis au pétrin. "J'ai été apprenti boulanger et je terminais au fournil à 23 heures alors que j'aurais aimé vivre une jeunesse plus insouciante. Avec le recul, je bénis mon père de m'avoir obligé à faire ce stage pendant deux ans, même si j'en ai bavé", avoue David Holder, le président de Ladurée, que sa famille a rachetée en 1993. Du stage à l'école de commerce Le parcours pour intégrer la maison familiale passe souvent par le bas de l'échelle. Michael Ollandini, lui, a effectué des stages dans toutes les structures du groupe corse. Anne Leitzgen, la troisième génération à la tête des cuisines Schmidt, est titulaire d'un master en management stratégique. Echanger entre familles A tout moment, les dirigeants ont besoin d'échanger "d'héritier à héritier" !