Panoramique MOOC 1Les réflexions qui suivent s'appuient sur le panorama détaillé établi par l'auteur, consultable à : 2Selon le New York Times, 2012 fut « The Year of the MOOC ». 2013 aura été tout autant l’année des MOOC, ces cours en ligne ouverts et massifs. Il fallait sans doute que Distances et Médiation des Savoirs y consacre son attention, alors que la France et d’autres pays européens se lancent dans l’aventure de cette « déferlante des MOOC », selon l’image audacieuse du Nouvel Économiste. 3Cette brochette de textes en propose une visite méditative sur le mode des Tableaux d’une exposition. 2012 Le champ des possibilités 2013 L’aventure américaine Réflexions et premiers pas français Le débat L’expérience européenne : grands projets, premiers bilan 2014 Quel avenir pour l’enseignement supérieur ? 4Le tout ayant pour but, à la façon du Nu descendant un escalier, d’esquisser le mouvement des MOOC.
Quels modèles économiques et pédagogiques pour les MOOC ? 1En matière de formation à distance, le modèle économique le plus souvent retenu est celui des économies d’échelles. Exprimé simplement, il s’agit de réduire les coûts par étudiant en tirant parti du fait que, dans une formation à distance les coûts fixes sont habituellement élevés alors que les coûts variables sont généralement réduits. En fonction de cette structure de coûts, il est possible de réduire les coûts fixes par étudiant en répartissant ceux-ci entre un grand nombre d’étudiants, ce qui justifie l’ambition affichée par ce type de formation de viser le grand nombre pour offrir aux apprenants une formation à prix réduit. 2Avec l’arrivée du Web, nous avons montré avec notre collègue François Orivel que le principe des économies d’échelles avait ses limites en matière de formation à distance. 3Par rapport à ces deux modèles que nous avons qualifiés respectivement d’industriel pour le premier et d’artisanal pour le second, qu’en est-il des MOOC (Massive Open Online Courses) ?
Des histoires, des territoires et des MOOCs Quel rapport entre un MOOC distribué sur FUN et les capitales régionales françaises telles que Nantes ou Lyon ? Le transmedia storytelling. Comprendre le Transmedia Storytelling est un MOOC piloté par Mélanie Bourdaa, professeure associée à l'Université Bordeaux 3. Les villes racontent des histoires Très bien, mais les villes ? Pour quoi faire du storytelling transmedia ? La vidéo de présentation de l'opération : La participation, au coeur de la culture geek On peut aussi aller plus loin, utiliser le storytelling transmedia comme un outil de participation des citoyens. Ce goût de la participation n'a pas échappé au monde du marketing. Comment alors aller au-delà ? Franck Plasse, conseil en communication auprès des collectivités territoriales (notamment) et fervent adepte du storytelling, explique sur son blog entièrement dédié à cette technique qu'on distingue ordinarement 7 types d'histoire : Comment tout cela se met-il en pratique ? Storytelling, voie prometteuse pour les MOOCs
10 points clefs pour réussir son MOOC 1. Avoir un très bon cours de départ Premier conseil, pouvant sembler évident, "il faut avant tout avoir un très bon cours comme point de départ", avance Rémi Bachelet, maître de conférence à Centrale Lille, créateur du MOOC "Gestion de projet". 2. Prendre en compte le facteur temps "Il faut se rendre très disponible, beaucoup plus que ce qu'on peut imaginer au démarrage du projet", prévient Christine Vaufrey, consultante et co-créatrice de plusieurs MOOC, pour le compte notamment de Télécom Bretagne et Centrale Nantes. "La quantité de travail est l'une des principales difficultés que j'ai pu rencontrer", confirme Rémi Bachelet. 3. C'est la grosse erreur à ne pas commettre, s'accordent à dire nos trois experts. "Un cours filmé est une ressource alors qu'un MOOC est un parcours de formation, ajoute Christine Vaufrey. Ce qui n'empêche pas d'utiliser des cours filmés comme ressources dans un MOOC. Un cours filmé est une ressource alors qu'un MOOC est un parcours de formation (C. 4. 5. 6. 7.
Les COOCs ou MOOCs Corporate, nouveau cheval de Troie de la formation en entreprise ? Au-delà de l’acronyme digne de Star Trek, le phénomène des MOOCs (Massive Open Online Courses), arrivé discrètement en France il y a un an dans le monde de l’enseignement, fait depuis quelques semaines son entrée dans les grandes entreprises françaises. Orange a lancé fin Mars Solerni, une solution logicielle nouvelle génération dédiée aux entreprises qui souhaitent proposer des MOOCs. SAP, Microsoft, Renault ou Nestlé ont déjà basculé.Derrière le formidable levier d’image d’employeur et de compétitivité que les MOOCs Corporate (ou COOCs) proposent, c’est avant tout une transformation radicale des modes d’apprentissage salariés. Si la formation continue des salariés devait passer par ces nouvelles plateformes éducatives interactives et gratuites, quels défis devront relever les entreprises pour transformer l’essai en succès ? COOC : du e-learning au Social Learning en entreprise Les cours en ligne en entreprise ne sont pas nouveaux. Les enjeux majeurs de demain
MOOC : quelques erreurs à ne pas commettre Concevoir un MOOC n’est pas une sinécure, qu’on se le dise. Ce n’était pas la première fois que je me lançais dans ce type de projet; aussi, je savais à quoi m’attendre en acceptant la responsabilité de le mener à bien. La tournure qu’ont pris les événements ne m’a pas surprise; néanmoins, le choc a été rude. Ma première véritable erreur, c’est de m’être lancé sans avoir terminé de produire mes ressources pédagogiques. En même temps, cette pratique ne me choque pas. Et là où j’ai commis ma seconde erreur, c’est de vouloir changer de stratégie à une semaine du lancement du cours. Par contre, même si cela fait gagner du temps au montage et au tournage cela tourne autour de 3 heures d’écriture pour une vidéo de 5 minutes, et il faut en être conscient. Deuxième erreur que j’ai commise, penser que l’on peut se passer totalement de mécanismes incitatifs pour l’évaluation par les pairs et compter uniquement sur la bonne volonté des gens.
MOOC : à la quête de ressources éducatives libres Pour faire un bon MOOC, il faut des ressources pédagogiques de bonne qualité. Et pourquoi réinventer perpétuellement la roue et s’épuiser à créer des ressources quand Internet regorge de pépites qui ne demandent qu’à être utilisées. Pour illustrer ce propos, je reviens sur la question de ces fameux MOOC de langues qui m’obsèdent. Vu que je ne dispose que de très peu de moyens, il s’agit de trouver des ressources que je pourrais utiliser comme base de la formation. Mais comment choisir ces ressources, où les trouver, comment évaluer leur qualité ? Internet regorge de ressources pour apprendre les langues. Les deux grandes familles de licences sont les licences propriétaires et les licences libres. La question du modèle éditorial est fondamentale dès que l’on souhaite évaluée la qualité d’une ressource. Bon, imaginons que l’on trouve des ressources en licence libre. Voilà les quelques questions qu’il faut se poser à mon sens avant de se lancer à la quête de ressources libres.
Mooctivity | MOOC Search Engine and Social Network Game of MOOCs La bataille des MOOC continue à faire rage au royaume de l’académie. Alors que les dynasties Princeton, Stanford et consort dominent la Toile depuis près de deux ans, les maisons françaises se lancent tant bien que mal dans la bataille, dans l’espoir de récupérer le terrain de la francophonie. L’enjeu est de taille car il s’agit ni plus ni moins de devenir la référence mondiale dans les disciplines enseignées, du moins au yeux du grand public. Tout d’abord, le MOOC Introduction à la statistique avec R, de Bruno Falissard. De la forêt tropicale indienne au MOOC, tout ça pour une histoire de stats … Sans maîtriser les stats, difficile de mettre au point des expériences rigoureuses. Quand je me suis lancé en 2011, juste après mon Master, dans le pharaonique (et stupidement irréaliste) projet d’académie numérique Skillwiki, la statistique était en deuxième position après les langues vivantes. C’est un beau projet qui émerge. Troisième cas, le MOOC « Pensée Design » de Fabrice Mauléon.
Cours en ligne ouvert et massif Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour l’article homophone, voir Mook. Un cours en ligne ouvert et massif[1],[2] (CLOM[3]), également appelé cours en ligne ouvert à tous ou simplement cours en ligne (termes officiels recommandés par la Commission générale de terminologie[3]) ou encore cours en ligne ouvert aux masses[4] ; en anglais : massive open online course, dont le sigle MOOC est également utilisé dans les sources francophones), constitue un exemple de formation ouverte et à distance en télé-enseignement. Les participants aux cours, enseignants et élèves, sont dispersés géographiquement et communiquent uniquement par Internet. Logo MOOC (Massive Open Online Course) Schéma présentant huit concepts-clé d'un MOOC connectiviste, concernant la relation pédagogique (en beige) et le cadre techno-organisationnels et éthiques (en bleu). Éléments de définition[modifier | modifier le code] Types de MOOC : cMOOC et xMOOC[modifier | modifier le code]
Les MOOC ou l’illusion de la démocratisation ? Les Massive Open Online Courses, ces cours en ligne interactifs, gratuits, et ouverts à tous, défraient la chronique depuis quelques mois. Certains MOOC réunissent jusqu’à plusieurs centaines de milliers de participants. La portée de ces cours, le prestige des établissements qui en sont à l’origine, l’engouement engendré par la gratuité des formations, tout laisse à penser que nous assistons à une véritable révolution de l’enseignement supérieur. Nos établissements de prestige, pourtant réputés pour leur élitisme séculaire, auraient-ils pris conscience de la noblesse de leur mission de service public et décidé de sortir de la logique malthusienne qui a été la leur jusqu’à présent ? Mettre au point un MOOC nécessite des centaines d’heures de travail, une équipe complète d’enseignants, d’assistants et de techniciens. La stabilisation des modèles économiques ne sonne pas pour autant le glas de la démocratisation de l’accès aux formations d’excellence.
La France se lance (enfin) dans la course aux MOOCs «100% des étudiants doivent pouvoir avoir accès à des cours en ligne en 2017», tel est l’un des objectifs affichés de Geneviève Fioraso qui a présenté la semaine dernière son projet France Université Numérique (FUN). Il était temps comme le démontre un sondage d’Opinion Way qui indique que 65 % des étudiants et 78 % des enseignants du supérieur pensent que la France est en retard en la matière. Alors que seulement 5% des étudiants et 18% des enseignants disent savoir ce que sont les MOOC, il n’y a en tout cas pas de débat sémantique pour la ministre: «On veut nous vendre le terme "CLOM" mais je crois qu’aujourd’hui les MOOC se sont déjà tellement inscrits dans le paysage qu’on va continuer à les appeler comme cela », dit-elle, prononçant «mouk» quand certains en France rêvent de «moque» pour se différencier des Américains. Une plate-forme dédiée Regarder la vidéo de présentation du numérique présentée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche HEC aura ses MOOCs.
Au menu du MOOC MOOC … Et voilà ! Depuis vendredi dernier, les inscriptions au MOOC « Monter un MOOC de A à Z » sont ouvertes. xMOOC ou cMOOC, établissements publics ou entreprises, pour les lycéens ou pour la formation continue, il y en a pour tous les goûts. Venez avec votre projet pour former des équipes internationales, et tenter de gagner le prix du meilleur MOOC! Retour sur les quelques semaines que dure la formation. Tout d’abord, le pré-MOOC, période au cours de laquelle les vidéos et les ressources pédagogiques ne seront pas disponibles. L’objectif de cette semaine est de se familiariser avec le fonctionnement du cours et de la plate-forme, mais aussi de permettre à ceux qui le souhaitent de former des équipes pour mettre au point un projet de MOOC. Semaine 1 L’objectif de la première semaine est de bien comprendre ce que sont les MOOC, et notamment ce qui les différencie d’autres formats comme les Ressources Educatives Libres (REL), l’Open Courseware ou la Formation à Distance (FAD ou FOAD).
MOOCs : moins de communication et plus de pédagogie, SVP L'insolent succès des Moocs (Massive open online course) doit sembler bien amer à tous ceux qui s'évertuent depuis des dizaines d'années à produire des cours à distance de grande qualité. D'un seul coup d'un seul, les plus prestigieuses des universités nord-américaine ouvrent l'accès à des milliers de cours en ligne, gratuitement, sur des plateformes dédiées, et annoncent triomphalement qu'elles visent le milliard d'apprenants. Ces universités ne se préoccupent pas de la rétention des participants; peu leur importe que 5 à 10 % d'entre eux seulement parviennent à la fin du cours. Elles ne se préoccupent pas non plus de reconnaître l'effort d'apprentissage réalisé au travers du cours, puisqu'elles ne délivrent pas de crédits universitaires en échange d'un succès à l'examen final, mais seulement un certificat que les plus chanceux ou les plus fortunés pourront échanger contre de vrais crédits dans les universités qui acceptent les certificats délivrés par EdX ou Coursera.