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CRACKROCKMOUNTAIN — Hier, après une (trop) longue journée, j’ai vécu...

CRACKROCKMOUNTAIN — Hier, après une (trop) longue journée, j’ai vécu...

L'égalitarisme, c'est pas ce que vous croyez — Boobs en Photo de Profil "Il leur est conseillé d'éviter de se promener toutes seules" : La culpabilisation ordinaire Blabla avant le sujet : Je sais bien que je suis peu présente en ce moment, mais si vous voulez bien m'envoyer des pensées positives le 15 et 16 mai, cela sera hautement apprécié. Amour par delà les nuages. Sujet du jour "Il leur est conseillé d'éviter de se promener toutes seules" : La culpabilisation ordinaire Merci ladepeche.fr La joie d'internet, c'est qu'il permet de se décentrer deux minutes de son petit nombril. Maintenant, je suis furieuse. La dépêche et sa culpabilisation gerbante Voici un article racoleur où on nous raconte bien en détail le viol d'une jeune femme après le retour d'une soirée. "Régulièrement, à Toulouse, des jeunes filles sont victimes d'agressions sexuelles la nuit. Tu l'entends autant que moi, ami lecteur? Si si, tends bien l'oreille, il me hurle à l'oreille, à moi. Ce cri moralisateur : C'est en partie de ta faute meuf! Tu t'es mise en danger, tu es donc en partie responsable de ce qui t’arrive. On me donne des conseils sur mon comportement en dehors du foyer. Au moins.

Je connais un violeur Je connais un violeur. C’est un ami, c’est un ami de ma meilleure amie. On avait déjà passé une nuit ensemble, je ne voulais pas coucher avec lui, il l’a bien pris et a été adorable. Mais pas ce soir-là. Rentrés chez lui après une soirée, on couche ensemble, je m’endors. Pas lui. Le reste est flou, mais je sens que lui, que tout son corps, que tout son sexe sont réveillés et me désirent. Toute honteuse je vais aux toilettes, je veux sortir tout ça de moi, j’ai mal, je saigne un peu, je me sens mieux seule dans ces toilettes qu’avec lui dans son lit chaud. Quand je reviens il est de nouveau gentil, me câline, me demande si ça va. Je ne porterai pas plainte. Malgré tous mes efforts pour rationaliser, malgré tous mes discours et le sentiment d’être une femme qui sait s’affirmer, je m’en veux plus de n’avoir pas été plus explicite que je ne lui en veux à lui. Je me sens coupable, mais l’écrire ici m’aide. C’est lui le coupable.

Hollaback! Brussels Je ne supporte plus vos abjections au sujet du viol *Les passages en italique correspondent aux commentaires cités Donc il y a ce passage (1/9 du texte) de mon dernier article qui relate qu'après avoir passé la soirée avec un groupe de mecs que je ne connaissais pas très bien, j'ai préféré partir malgré le froid et le fait que je n'avais nulle part où aller (Le texte se déroule à une époque où j'étais SDF, vous pouvez le lire ici pour mieux comprendre de quoi il s'agit), et puis y'a ce commentaire d'un courageux anonyme qui tombe. Il chouine parce que je suis trop méchante d'assimiler groupe de mecs et viol, et que putain, il en a marre de toujours lire ce genre d'histoires où les relations humaines sont réduites à des coups. Et puis que merde, SYSTEMATIQUEMENT, on assimile groupe de mecs et viol, et qu'on s'en sort plus dans la vie quoi. Et d'ajouter un petit poncif sur le sexe qui serait toujours un délice et "pas systématiquement un viol". (Sans déconner?) Oh oh calmez vous un peu hein.

Non, c'est non : manuel de défense. Lyber Zones Irene Zeilinger Petit manuel d’autodéfense à l’usage de toutes les femmes qui en ont marre de se faire emmerder sans rien dire. Pour Anne, car c’est elle que je voudrais avoir à mes côtés si je dois affronter un danger. Permettez-moi de me présenter : je suis formatrice d’autodéfense pour femmes depuis maintenant près de quinze ans. Comme beaucoup de femmes, j’ai conscience du risque d’être un jour confrontée à la violence. Si je me suis mise à écrire, c’est parce que je ne trouvais pas en librairie de manuel d’autodéfense à recommander aux femmes qui suivent mes cours, à mes amies ou aux femmes de ma famille. Mais ce n’est pas seulement la pénurie de bons livres en autodéfense qui m’a motivée à coucher mes expériences sur le papier. Si vous avez ouvert ce livre, c’est sans doute parce que vous voudriez savoir quoi et comment faire face à la violence. Rassurez-vous, après avoir lu ce livre, vous ne verrez pas des dangers partout, vous ne serez pas devenue paranoïaque. Bon !

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