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Crise financière : comment des « fonds vautours » commencent à attaquer l'Europe

Crise financière : comment des « fonds vautours » commencent à attaquer l'Europe
Plusieurs dizaines de fonds spéculatifs s’estiment lésés par la suppression d’aides publiques ou les restructurations de dettes souveraines menées en Europe. Au nom de la protection des investissements, ils attaquent donc les Etats devant des tribunaux commerciaux extranationaux. En jeu : des centaines de millions d’euros d’indemnités à empocher. Si leurs premières cibles sont l’Espagne, la Grèce et Chypre, d’autres pays pourront être concernés. Après l’austérité, les citoyens européens paieront-ils la facture de la crise une seconde fois ? En plus des politiques d’austérité, une nouvelle menace se profile à l’horizon pour les pays du Sud de l’Europe : celle de procédures intentées devant des juridictions commerciales opaques par des acteurs financiers, qui cherchent à tirer profit des traités garantissant la « protection des investisseurs ». Quand les peuples doivent indemniser les spéculateurs Plainte des investisseurs contre les suppressions de subventions Olivier Petitjean

Comment le lobby financier condamne Bruxelles à l'impuissance politique Au moment où chacun put prendre conscience de l’ampleur de la crise financière et de ses conséquences tragiques pour les économies européennes, l’évidence s’imposa qu’il fallait imposer des moyens de régulation et de contrôle afin d’éviter que pareil désastre ne se reproduise. Les gouvernants se multiplièrent alors en déclarations d’intentions affirmant leur volonté de se saisir de la question, et divers plans furent envisagés. Mais, comme le constate Kenneth Haar de l’ONG Corporate Europe Observatory (CEO), « la puissance de feu du lobby financier pour résister à toute réforme a été manifeste chacune des batailles sur la régulation financière depuis la faillite de Lehman Brothers ». La société civile marginalisée C’est à l’évaluation de ces moyens que s’est attaché Corporate Europe Observatory, associé à la Chambre fédérale du travail autrichienne et à la Fédération des syndicats autrichiens (ÖGB), dans un rapport publié il y a quelques jours. Quatre lobbyistes pour un fonctionnaire

Goldman Sachs poursuit son OPA économique sur l’Europe « Surprise », le choix de la Banque d’Angleterre, Mark Carney était à la réunion Bilderberg cette année… L’annonce « surprise » que le Canadien Mark Carney va être nommé gouverneur de la Banque d’Angleterre veut dire que celui qui participa à la réunion du groupe Bilderberg cette année, complète la domination virtuelle de Goldman Sachs sur toutes les économies principales d’Europe. La nomination de Carney est venue comme un choc pour beaucoup qui s’attendaient à ce que le gouverneur adjoint actuel Paul Tucker soit approuvé, mais ceci n’est pas du tout une surprise pour nous alors que nous avions prédit dès Avril que Carney serait désigné pour le poste. Carney a eu eu carrière de 13 années chez Goldman Sachs et fut impliqué dans la crise financière russe de 1998 qui fut exarcerbée par Goldman Sachs conseillant la Russie tout en pariant derrière le rideau sur l’incapacité du pays à payer sa dette. « Ceci constitue la bande de criminels qui nous a amenée ce désastre financier.

La Valse de l'Euro, ou : les Allemands aussi sont menacés de banqueroute et de dépression économique L'Allemagne, grande gagnante de la crise européenne ? Voire ! Les excédents commerciaux s'accumulent, pendant que l'Etat réduit très fortement son déficit, sans que la croissance en soit cassée. Cependant, l'Allemagne court des risques aussi grands que les pays du Sud qui s'enfoncent dès aujourd'hui dans le chômage de masse et l'appauvrissement. Euro et conséquences commerciales Pour comprendre pourquoi, faisons d'abord un retour sur le système de l'Euro, et ses conséquences. En effet, si deux pays utilisent des monnaies différentes, lorsque les produits du premier - disons le Japon pour fixer les idées - sont davantage demandés et qu'il présente un excédent commercial important vis-à-vis par exemple des Etats-Unis, sa monnaie sera elle aussi davantage demandée puisqu'il est naturellement nécessaire de posséder des yens pour acheter les produits proposés par le Japon à l'export. Ce mécanisme est bien sûr tout à fait classique. -----> Oui, c'est bien ce qui se passe (Source : Wikimedia)

La face cachée de la fraude sociale, par Philippe Warin «La fraude sociale : ce sport national qui plombe notre économie » ; « Fisc, Sécu, chômage : ce que les fraudeurs nous coûtent » ; « Fraudeurs de la Sécu. Ceux qui ruinent la France » ; « La grande triche. Enquête sur les 15 milliards volés à la protection sociale » ; « La France des assistés. Ces “allocs” qui découragent le travail » (1)… La meilleure façon de saper la légitimité de la protection sociale, c’est de laisser entendre qu’elle ressemble à une passoire. Nul ne suggère que les filous bénéficiant de prestations indues n’existent pas. Le tapage autour des « abus » présente un second intérêt, moins souvent pointé du doigt, pour les partisans de l’austérité : en faisant peser le soupçon sur les bénéficiaires légitimes, on parvient à dissuader un grand nombre de faire valoir leurs droits. Un scandale d’autant plus grand que ceux qui renoncent à leurs droits les financent néanmoins. Cette situation n’est en rien particulière à la France.

L’austérité toujours à l’ordre du jour du FMI! Francis DASPE est secrétaire général de l’AGAUREPS-Prométhée (Association pour la gauche républicaine et sociale – Prométhée). Il est aussi membre du Parti de Gauche à Perpignan. Les mots utilisés ont-ils encore un sens ? La lecture du rapport annuel sur la France publié ce 5 août par le Fonds monétaire international (FMI) conduit à entretenir un puissant doute. Tout du moins peut-on dire que l’agencement et la transmission des mots de ce document volontiers présenté comme de référence révèlent une véritable supercherie. Ce rapport du FMI est initialement présenté par les médias comme une remise en cause des politiques d’austérité dont le FMI a été un infatigable et zélé propagateur. En effet, le FMI se contente de proposer un arrêt de l’augmentation des impôts appelé dans son jargon « pause fiscale ». Moins de dépenses publiques équivaudra à tailler à la hache dans les budgets sociaux garantissant une solidarité et une redistribution minimales.

En cas de crise, les banques pourront prélever les dépôts des épargnants Après la ponction des épargnants chypriotes cette année et l'idée émise par le FMI d'une supertaxe de 10% sur le patrimoine, l'Europe vient d'entériner la participation des déposants au renflouement des banques en cas de crise grave. L'accord, scellé mercredi 11 décembre, est passé relativement inaperçu, alors qu'il pourrait être d'une importance capitale pour les épargnants. Les Européens se sont mis d'accord sur une loi prévoyant des règles de renflouement interne des banques, ou "bail-in", afin d'éviter de ne faire participer que les Etats au sauvetage des établissements financiers. "Grand pas franchi ce soir: accord #BRRD pour 28", a écrit sur son compte twitter le commissaire européen chargé des Services financiers, Michel Barnier, en référence à la directive sur le sauvetage des banques. "Contribuables ne seront plus premiers à payer pour erreurs des banques", a-t-il ajouté. Dépôts garantis jusqu'à 100.000 euros Les dépôts seront garantis jusqu'à 100.000 euros. (Avec AFP)

2.000 milliards d'euros de fraude fiscale en Europe Les abus fiscaux dans la ligne de mire des élus. Ce mercredi 9 octobre, les députés du Nord Alain Bocquet (communiste) et de l'Essonne Nicolas Dupont-Aignan (non inscrit) ont présenté devant la Commission des finances de l'Assemblée nationale les résultats d'une mission d'information qu'ils ont menée depuis novembre 2012 sur les paradis fiscaux. Selon les informations du rapport remis par les deux députés,et dévoilé par Le Monde, le montant de la fraude fiscale coûterait, chaque année, 2.000 milliards d'euros à l'Europe. Le quotidien précise que ce chiffre représente "1.000 milliards de plus que la précédente évaluation livrée par le Parlement européen". 60 à 80 milliards d'euros pour la France Pour la France, la fraude fiscale représente un manque à gagner compris entre 60 et 80 milliards d'euros par an, soit une estimation en ligne avec celle du député PS Yann Galut (40 à 80 milliards) qui était rapporteur du projet de loi relatif à la lutte contre la fraude fiscale.

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