Match (verbal) Pékin-Washington en mer de Chine orientale, par Martine Bulard (Les blogs du Diplo, 30 octobre 2015) Les minuscules rochers des îles Spratleys, au milieu de la mer de Chine orientale, vont-ils déclencher une guerre entre les Etats-Unis et le Chine ? Nous n’en sommes pas encore là. Mais la guerre des mots et des symboles est lancée. En pleine session plénière du comité central du Parti communiste chinois (qui se réunit une fois par an), les Etats-Unis ont envoyé le 26 octobre un destroyer dans les eaux revendiquées par la Chine (12 milles marins du rocher Subi). Pékin a immédiatement réagi en menaçant de dépêcher un navire militaire sur zone et a convoqué l’ambassadeur des Etats-Unis. Le destroyer américain USS-Lassen… Chacun accuse l’autre de provocations et d’aventurisme. Voir aussi « Le président chinois le plus puissant depuis Mao Zedong », Le Monde diplomatique, octobre 2015.En fait, Chinois et Américains essaient d’imposer leur propre « interprétation de la loi maritime internationale » bien que ni les uns ni les autres ne puissent prétendre à une telle légitimité (1) .
Océan Un océan est souvent défini, en géographie, comme une vaste étendue d'eau salée comprise entre deux continents. En fait, il s'agit plutôt d'un volume dont l'eau est en permanence brassée par des courants marins. Approximativement 70,8 % de la surface de la Terre est recouverte par l'océan mondial. L'océan mondial, qui abrite la majorité des espèces vivantes sur Terre (50 à 80 % selon les estimations)[4],[5], génère plus de 60 % des services écosystémiques qui nous permettent de vivre, à commencer par la production de la majeure partie de l'oxygène que nous respirons[6]. L'océan mondial régule à plus de 80 % le climat de la Terre. Cet article traite principalement de l'océan terrestre actuel mais aussi des océans disparus et des océans extraterrestres. Longtemps, pour les Européens, toute étendue d'eau salée s'appelait « mer ». Depuis, les géographes et océanographes ont donné des critères : les mers sont plus petites, sans qu'il existe une taille limite[13].
Les routes maritimes arctiques, une concurrence encore lointaine En septembre 2018, un porte-conteneurs de la compagnie maritime de transport Maersk a emprunté le « passage du Nord-Est », aussi appelé « Route Maritime Nord » (RMN), pour rallier l’Allemagne à partir de la Corée du Sud. Cet évènement a ravivé l’intérêt des médias de masse pour cette zone, dans laquelle le transit des marchandises ne représente qu’une part très faible des flux le long des côtes russes. Deux compagnies s’y intéressent aujourd’hui de près : la danois Maersk donc, et le chinois Cosco. Mais quel est l’intérêt de cette route ces géants du transport maritime de conteneurs ? Read more: La route maritime du Nord, eldorado ou miroir aux alouettes ? Raccourci Arctique D’abord, un gain de distance, près de 40 % entre l’Asie et l’Europe, et donc potentiellement de temps. Cependant, cela n’est pas pour tout de suite. Météo imprévisible Enfin, la faible profondeur des eaux, notamment au niveau du détroit de Sannikov, complique encore la donne. Fonte des glaces Investissements prohibitifs
Fiche-notion - Les façades maritimes Afin d’accompagner les professeurs dans l’enseignement de la géographie, en collège comme en lycée, les professeurs du groupe de travail académique "géographie" produisent des fiches. Synthétiques, elles ne prétendent pas remplacer la lecture d’ouvrages universitaires, mais elles permettent en quelques minutes d’actualiser ses connaissances sur différents concepts, récurrents dans nos programmes.Elles sont donc destinées aux professeurs et n’ont pas vocation à être transposées telles quelles en classe. Vous trouverez en document joint la fiche-notion qui traite des façades maritimes, en deux formats. Vous pouvez aussi utilement consulter la fiche suivante, en relation avec les façades maritimes (problématique de la mondialisation), en cliquant sur le lien : fiche sur la métropole
Jean-Marie Miossec, Le conteneur et la nouvelle géographie des océans et des rivages de la mer. Dans le sillage de la CMA CGM 1Avec Le conteneur et la nouvelle géographie des océans et des rivages de la mer. Dans le sillage de la CMA CGM, Jean-Marie Miossec trace sa route au long cours sur près de 650 pages de texte et de plus de 700 pages si l’on inclut les 20 pages de bibliographies, les 20 pages d’un excellent glossaire du transport maritime et les 15 pages d’index qui permettent de retrouver avec aisance les lieux ou encore les armements. Les 145 cartes et schémas de synthèse, souvent inédits, permettent de comprendre les dynamiques complexes ou de saisir l’ampleur des aménagements portuaires. Il s’agit là d’un ouvrage remarquable par la qualité des analyses, la richesse des exemples et des études de cas, la profondeur de l’approche géographique. Cette entrée centrée autour du conteneur est dynamique et permet à la fois de suivre les flux mondiaux qui accompagnent la Mondialisation et de comprendre les évolutions spatiotemporelles sur le temps long des territoires. 13J.
INA - Jalons - Fiche Média Les échanges de marchandises dans le monde n'ont cessé d'augmenter avec la mondialisation. C'est le transport maritime qui assure l'essentiel de ces échanges, principalement entre les trois grands pôles de la Triade : l'Asie de l'Est, l'Amérique du Nord et l'Europe. Certains points de passage constituent ainsi des lieux stratégiques du trafic maritime : il s'agit des canaux (ceux de Suez et Panama) et des détroits (ceux de Gibraltar, Malacca ou Ormuz). Ils permettent tous de relier par le plus court chemin deux océans ou mers et par conséquent de réduire considérablement la durée d'un trajet. Ils concentrent donc une part essentielle du trafic mondial maritime de marchandises. Le canal de Panama est l'un de ces points de passage stratégiques. Le canal de Panama continue aujourd'hui d'occuper une place centrale au sein du commerce maritime mondial.
La mer, avenir de l’homme Touché de plein fouet par le changement climatique et les activités humaines, l’océan change à grande vitesse. Or il permet la subsistance de milliards d’individus et recèle peut-être les sources d’énergie de demain. À l’occasion de la Journée mondiale des océans, le 8 juin, retour sur les nombreuses études menées sur les flots, dans cet article paru dans le numéro deux de la revue «Carnets de science». L’océan est le thermostat de notre planète. Foyer d’une incroyable biodiversité, bordant la majorité des villes, il constitue pour l’humanité une source importante de son alimentation et, demain peut-être, de son énergie. C’est peu dire que l’océan est appelé à jouer les premiers rôles dans les décennies à venir. Depuis une quinzaine d’années, de nouveaux outils d’étude permettent de mieux comprendre le fonctionnement des mers, et notamment leur rôle dans la régulation climatique. L’océan, grand régulateur du climat Vue sous-marine de la partie immergée d’un iceberg, en Terre Adélie. P.
Mers et Océans : un monde maritimisé Que dit le programme ? L’objectif est de sensibiliser les élèves à la spécificité de la géographie qui est de mettre en évidence des enjeux spatiaux liés à la mondialisation. Les mers et les océans sont des espaces emblématiques de ces enjeux. Intensément parcourus par les lignes de transport maritimes, essentielles au fonctionnement économique du monde, bordés par les littoraux qui concentrent les populations et les activités, les mers et les océans sont aussi des régulateurs climatiques, des zones exploitées pour la pêche et d’autres ressources, au centre de conflits d’intérêts nombreux. Ce sont des milieux fragiles, dont la conservation est un problème majeur pour les sociétés. Que disent les accompagnements ? Le premier enjeu est de regarder la mondialisation depuis la mer et pas uniquement depuis les littoraux. Comment mettre en œuvre le thème en classe ? Sous-thème 1 : mers et océans : un monde maritimisé. • Nommer et localiser les grands repères géographiques Des flux Ressources :