Questions à Jean-Charles Nayebi 1. Depuis quand observe t-on un phénomène de cyberdépendance ? A quelle vitesse ce problème se propage-t-il ? Le terme « addiction à Internet » a été utilisé pour la première fois à Toronto en 1996, lors du colloque de l’American Psychological Association (APA). À cette occasion, la psychologue américaine, Kimberly Young, présentant ses recherches dans un article intitulé « Internet Addiction : The emergence of a New Clinical Disorder », a démontré que certains consommateurs manifestent une dépendance à Internet, de la même façon que certaines personnes deviennent dépendantes de substances toxiques, de l’alcool ou du jeu. De fait, comme pour les autres formes d'addictions, celle à Internet conduit à une diminution de la performance au travail et provoque des désordres conjugaux pouvant aller jusqu’à la séparation. Il y aurait une ressemblance plus spécifique entre la dépendance à Internet et le jeu pathologique. 2. Les auteurs citent de multiples formes de la cyberdépendance. 3. 4. 5.
wikipédia L'espace Pluriel Jeunes (EPJ) est une association “loi... Des cures de désintox pour les accros d'Internet En Californie, un camp propose à tous les cyberdépendants des séjours pour revenir aux joies de l'enfance, loin des connexions et des réseaux. New York À chaque addiction son remède. En Californie, un camp de «digital detox» propose aux cyberdépendants de smartphones, tablettes et ordinateurs de retrouver un peu d'«humanité» pendant quatre jours, en se déconnectant. Aucun gadget, ni Internet, donc, mais des activités censées les replonger en enfance. Les adultes sont invités à se livrer, par exemple, à des batailles de polochons, à des concours de rire, ou encore à participer à des ateliers de cuisine pieds nus. «Redevenir humain» Camp Grounded propose déjà des soirées «déconnectées» (sans smartphone) qui font un tabac en Californie. La charte du camp ne fait pas mention de punitions pour ceux qui seraient pris en flagrant délit de tweeter, mais les organisateurs mettent en garde les rabat-joie.
L'addiction à internet, un mal moderne La dépendance à internet touche de plus en plus de monde. C'est ce que révèle une étude allemande. Mais cette dépendance est-elle, comme certains l'entendent, une maladie mentale ? Une étude commandée par le ministère de la Santé allemand, parue le 26 septembre, révèle que plus d'un demi-million d'Allemands seraient dépendants à internet. L'addiction à internet, qui provoque l'isolement et le repli social, n'est pas forcément considérée comme une maladie au sens commun du terme, bien qu'elle se soigne. Accro à internet ou aux activités sur internet ? Contrairement à une addiction à la drogue ou à l'alcool, la dépendance à internet est à double tranchant : elle peut concerner le média en lui-même comme les activités que l'on peut y pratiquer (jeux en ligne, jeux d'argent, pornographie, achats etc). C'est d'ailleurs l'une des raisons qui fait que la population dépendante à internet ne constitue pas un groupe homogène. Les réseaux sociaux, simple phénomène de société ?
Ce document présente la vision du GREA sur l’hyperconnectitivé... Comment lutter contre ses dépendances Arrêter de fumer, de boire, faire un régime ou se sortir d’une addiction comportementale, les techniques de changement reposent d’abord sur une analyse précise de ses motivations et conduites qui suivent des cycles désormais bien connus des spécialistes. Depuis toujours, les êtres humains ont utilisé des produits ou ont eu des comportements pour se faire plaisir ou pour soulager une souffrance. C’est une très bonne chose ! Il n’y a en effet pas de mal à se faire du bien. L’alcool est un bon exemple : l’eau-de-vie soigne, le vin bénéficie d’une aura bienfaisante pour la santé, la convivialité, la culture, voire la spiritualité mais peut également déboucher sur une maladie alcoolique ainsi que son cortège de problèmes médicaux, familiaux et sociaux. La morphine calme la douleur, et son utilisation est un progrès important en médecine. La loi est établie sur un mode identique : elle autorise, voire encourage d’une part ; elle interdit et punit d’autre part. Qu’est-ce qu’une dépendance ?
Les cyber drogués «Parfois, je commence à jouer à 6 heures du soir et, soudain, il est 9 heures du matin. Si je pouvais arrêter le temps pour continuer à jouer, je le ferais.» Martin a 35 ans et une allure de garçon sage. Enfant, il a été adopté par une famille aisée. Il vit, à ce jour, de squat en squat. Chez les «cyberdépendants», «on retrouve le même type de mécanismes que dans les cas de boulimie, d'achats ou de pratiques sportives compulsifs, d'abus d'alcool et de sexe», poursuit ce praticien qui avoue «défricher pour l'instant ce type de comportement». «Syndrome carrefour.» «Certains se plaignent au bout d'une heure et sont obligés d'arrêter la machine parce que ça leur fait mal. Affronter une machine. On peut aussi parler d'une «insatisfaction par rapport aux désirs initiaux, poursuit Lowenstein, on veut toujours plus». Hors du réel. Ces histoires ont toutes pour noeud commun une énorme souffrance, et un désir de se situer hors du réel. Une fois le diagnostic posé, que faire ? photos BRUNO CHAROY
Dépendance aux jeux vidéo : les signes à surveiller Problèmes scolaires, abandon du sport et de la vie familiale sont autant de symptômes caractéristiques d'un joueur pathologique. Enfermé dans sa chambre, votre enfant est accroché à son ordinateur, les yeux rivés sur son écran, hermétique à toutes remarques ou demandes tant son attention est retenue par son jeu vidéo et par les autres jeunes qui «en ligne» évoluent dans le même monde virtuel que lui… Est-ce grave docteur? Les nouvelles addictions : tel était le thème de la séance hebdomadaire de l'Académie de médecine qui s'est tenue mardi avec, notamment, la question de l'addiction des jeunes aux jeux vidéo. Or sur ce thème, Marie-France le Heuzey, pédopsychiatre à l'hôpital Robert-Debré à Paris, se veut à la fois vigilante et rassurante. Des études contradictoires «Il faut bien sûr regarder le nombre d'heures que l'enfant passe à jouer, mais il est difficile de déterminer un seuil exact», poursuit le médecin. » Les jeux vidéo n'empêchent pas de dormir
Doctissimo est un magazine de santé en ligne.Et le... Magazine de Sciences Humaines Comment devient-on accro au numérique ? Atlantico : Portables, tablettes, ordinateurs, les nouvelles technologies nous entourent. Elles sont partout : au bureau, à la maison, dans les magasins… Nous en avons tous un usage régulier, à partir de quel moment pouvons-être considérés comme addicts aux nouvelles technologies ? Comment cette addiction se traduit-elle au quotidien ? Michael Stora : Cela ne se traduit pas tant en terme d’heures passées sur les nouvelles technologies qu’en termes de rupture des liens sociaux réels. Les nouvelles technologies mettent la vie sociale au second plan petit à petit. Pour lire les autres épisodes de notre série de la semaine sur les Nouvelles addictions, consultez notre dossier : ici. Il faut faire le distinguo entre les moments excessifs et l’addiction. Dan Véléa : La e-dépendance et le concept de cyberdépendance sont apparus vers le milieu des années 1990. L’évolution des outils informatiques s’accompagne par la suite d’une véritable explosion de demande consultation. Lire ou relire plus tard
Position du GREA sur l’hyperconnectivité | GREA - Groupement Romand d'Etudes des Addictions Introduction Le présent document présente la vision du GREA sur l’hyperconnectitivé (usage excessif des médias électroniques). Il fait suite à de nombreux échanges professionnels et s’appuie sur les résultats de la recherche en la matière. Les médias électroniques ont intégré le champ des addictions sans substance, appelé aussi «nouvelles addictions» ou «addictions comportementales». Au cours de ces dernières années sont apparues des offres de prévention et de traitement, et des spécialistes ont développé des compétences solides sur la question. Par le positionnement représenté dans ce document, les professionnels des addictions entendent participer à ce débat. Terminologie et définition Le GREA recommande d’utiliser les termes suivants: Hyperconnectivité pour aborder la problématique dans son ensemble. Compréhension de la problématique Le domaine des médias électroniques est en évolution constante. La parole des utilisateurs La prévention La réduction des dommages Le traitement
Bonjour,
J'ai également utilisé cette image dans mon dossier car je la trouve très pertinente. Elle illustre très bien, selon moi, l'état de dépendance avec ses conséquences dévastatrices : isolement, déchéance économique (possible), abandon de soi.....Une addiction avec les même conséquences que celles avec l'usage de substance.
Cordialement
Isabelle by isabelle_groupe3_psy Apr 6