La femme française pendant la guerre La femme française pendant la guerre. Durée : 2230.6 secondes Bitrate : 0 bits par seconde nombre de frames : 55766 Codec video : h264 Codec audio : aac Hauteur : 272 px Largeur : 368 px Août 1914 : épouse et mère, la femme offre son “premier sacrifice” et pleure le départ de l’aimé pour le front (séquence de fiction). 1918 : quatre années de guerre l’ont poussée à se mobiliser dans tous les secteurs.
Paysans du Vaucluse (1860-1939). Volume 1 - Chapitre I. La guerre (1914-18): l'élan est stoppé - Presses universitaires de Provence 1La guerre vient brutalement, pour de longues et douloureuses années, interrompre et bloquer le processus de reconstruction et de modernisation de l'agriculture vauclusienne. Dans la perspective que nous nous sommes tracée, elle est une coupure et elle impose une régression. Elle constitue donc une conjoncture nouvelle, imprévisible par les faits et contraintes qui lui confèrent à la fois sa vigueur et sa spécificité, et sous cet angle il faut essayer de l'analyser et de mesurer son impact. 1 Enquête auprès des vignerons de Châteauneuf-du-Pape. 2Considérons la série annuelle de la superficie du vignoble vauclusien : on remarque qu'elle enregistre un double recul, une première fois en 1915 et une seconde en 1919. 2 Ce vigneron évoque ici, pour souligner la régression imposée par la guerre, l'effort de replantatio (...) "Mon père mobilisé, les vignes sont restées quatre ans sans être travaillées ni taillées. 5 A.D.V. 6 M 389. 6 Ibid. 11Faut-il s'étonner de ces pratiques ?
L'évolution de la condition féminine pendant la 1ère guerre mondiale L'évolution de la condition féminine pendant la 1ère guerre mondiale Au cours de la 1ère guerre mondiale, les femmes furent mobilisées pour l'économie de guerre et pour relancer le moral des troupes au front. Cependant, c'est seulement quand l'opinion publique se rend compte que la guerre est totale que l'on fait appel au travail féminin. Leur mobilisation fut essentielle et toucha toutes les catégories sociales, des agricultrices aux citadines, en passant par les infirmières et les marraines de guerre. Nous nous demanderons en quoi cette période a constituer un tournant dans la vie des femmes. Les femmes participent activement à l'effort de guerre 1- La mobilisation paysanne : une priorité en 1914 La mobilisation des paysannes se fit grâce à l'appel de Viviani le 7 août 1914 : « Debout, femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la patrie. 2 -La mobilisation dans l'industrie : une nécessité pour vaincre Femmes dans une usine d'armement 4- Changements de comportements Sommaire
La mobilisation des femmes dans l'économie et au service de l'effort de guerre Guerre totale, la Première Guerre mondiale a fortement impliqué les populations civiles, mobilisées au service de l'effort de guerre. A l'arrière, les femmes furent une figure essentielle de "l'autre front" : la mobilisation et l'absence de millions d'hommes ont fait découvrir aux femmes des responsabilités nouvelles (chefs de famille) ainsi que des métiers nouveaux (conductrices de tramways, munitionnettes, agricultrices, ambulancières près du front, auxiliaires de l'armée). Cette mobilisation des femmes à la faveur de la Première Guerre mondiale a donné le sentiment de leur entrée massive sur le marché du travail à cette occasion. En réalité, le taux d'activité féminin était déjà important au début du siècle (en 1906 le travail féminin représentait 37 % de la population active) et les femmes jouèrent un rôle essentiel lors des première et seconde révolutions industrielles. Cette expérience de la guerre a-t-elle permis une certaine émancipation des femmes?
Guerre et conflit | Marraines et filleuls La guerre de 14-18 vit apparaître une nouvelle figure : celle de la marraine de guerre, représentée sur les cartes postales d'époque comme une jeune femme au doux regard. Elle avait pour mission d'apporter son soutien par courrier aux soldats sans famille ou blessés ou de confectionner pour eux des colis et des vêtements. Une sorte d'infirmière de l'âme, doublée d'une bonne couturière. C'est au début de l'année 1915 que fut créée « La famille du soldat », une première œuvre destinée à venir en aide aux combattants. Mal vues par l'armée Le journal Fantasio, relève l'historien, va même lancer en mai 1915 une opération baptisée « le flirt sur le front » en se proposant de servir d'intermédiaire entre les poilus esseulés et les jeunes filles au cœur à prendre...« Le 15 novembre 1915, submergé de demandes militaires, Fantasio annonce qu'il met un terme à son initiative », ajoute-t-il. Petites annonces « Femme libre » François MOULIN « Nos pauvres villages » « J'ai mangé du rat »
Mémoires de guerres Kriegserinnerungen: Les femmes dans la Grande Guerre Comment les femmes sont elle présente dans la première guerre mondiale? Quelles en sont les conséquences ? I Le soutien du soldat au front 1 les femmes infirmières2 la correspondance3 Les œuvres de charités II Mobilisation à l’arrière 1 A l’usine2 au foyer3 dans les champs4 vu par la propagande III conséquences pour les femmes 1 émancipation sociale? I Le soutien du soldat au front 1 les femmes infirmières Les femmes s’impliquent plus directement dans un certain nombre d’emplois, voyons le cas de la femme infirmière. Elle accompagne l’action des médecins qui opèrent sur le champ de bataille tout en consolant les blessés. 2 la correspondance ou 3 Les œuvres de charités La mise en place de marraines de guerres par des associations caritatives consiste ainsi a soutenir le soldat. II Mobilisation des femmes à l’arrière 1. Unité : Million de Française dans l‘industrie 3 les femmes agricultrice
Histoire et mémoire des deux guerres mondiales - Enseigner la première guerre mondiale - Les femmes et la 1ère guerre mondiale par Jocelyne et Jean-Pierre Husson Pendant la 1ère guerre mondiale la contribution des femmes à l'effort de guerre a revêtu des formes multiples : - courage des femmes d'agriculteurs qui, dans une France encore à dominante rurale et agricole, ont dû assumer à partir de l'été 1914 les durs travaux des champs ; - dévouement des infirmières qui ont soigné les soldats blessés dans les hôpitaux de guerre et les maisons de convalescence ; - compassion des « marraines de guerre » qui écrivaient et envoyaient des colis aux soldats du front, rendaient visite aux blessés dans les hopitaux ; - courage aussi des femmes des villes qui ont dû pallier le manque de main d'oeuvre dans de nombreux secteurs d'activités, distribuant le courrier, conduisant les tramways, travaillant plus de 10 heures par jour dans les usines d'armement. 1/ L'appel aux Françaises de Viviani « Debout, femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la patrie. 14-18. 2/ Les « munitionnettes » Elles ne sont pas toutes à Biarritz ou à Deauville. in J.
Cartes postales de marraines de guerre Claudia et Léonie Laroche ont été marraines de guerre pendant la première guerre mondiale. Elles correspondaient avec deux soldats au front et ont contribué à maintenir leur moral. Au gré des échanges épistolaires, sur plus de trois ans, les soldats ont nourri pour leurs marraines de tendres sentiments qui contrastait avec ce qu'ils vivaient au front. Les marraines de guerre de François Moulin (L'Est républicain du 2 novembre 2008). La mission des correspondantes était de soutenir le moral des combattants. Mal vues par l'armée : le journal Fantasio, relève l'historien, va même lancer en mai 1915 une opération baptisée « le flirt sur le front » en se proposant de servir d'intermédiaire entre les poilus esseulés et les jeunes filles au cœur à prendre...« Le 15 novembre 1915, submergé de demandes militaires, Fantasio annonce qu'il met un terme à son initiative », ajoute-t-il. « Femme libre » : l'armée, elle aussi, voit d'un mauvais œil le développement de cette correspondance débridée.
PREMIÈRE GUERRE MONDIALE • Quand les femmes envoyaient les hommes au combat Peur de mourir, fierté de servir la patrie, crainte de s'attirer la honte ou d'être taxé de lâche... Pour le centenaire de la Première Guerre mondiale, Die Welt propose de parler sentiments. Courrier international 2 mai 2014 | Partager : Allemagne, été 2014 : des visages enthousiastes, des ribambelles d'hommes et de femmes chantant dans les rues, impatients d'aller au front pour combattre… "Cette image que nous connaissons tous, est-elle vraiment typique de la société en 1914 ?" s'interroge Die Welt. "Parlons sentiments", propose le quotidien berlinois dans son dossier spécial sur le centenaire de la Grande Guerre. Rendant compte d'un débat d'historiens à Berlin, l'image que Die Welt en fait est nuancée : "La population n'était pas unifiée dans son enthousiasme pour la guerre. L'historienne souligne aussi le rôle des femmes – mères, copines et épouses – et la pression sociale qu'elles ont exercée sur les hommes pour que ceux-ci s'engagent.
Les femmes pendant la 1ère Guerre Mondiale Les conditions de vie des civils pendant la guerre 14-18 Contexte historique Pendant la Première Guerre mondiale, le tribut payé par les poilus est, certes, impressionnant – 1 390 000 morts, près de trois millions de blessés dont 60 000 amputés –, mais ce conflit des plus meurtriers n’a pas épargné les populations civiles. En Belgique, qu’ils ont envahie malgré sa neutralité, les Allemands ne s’attendaient à aucune résistance, mais les Belges ralentissent la progression de l’ennemi, qui exerce des représailles sur la population : 200 civils sont tués dans l’incendie de Louvain, 400 otages sont exécutés à Tamines, 200 à Andenne, 670 à Dinant, hommes, femmes et enfants confondus. En août et septembre 1914, lors de leur avancée en Belgique et dans le nord de la France, les Allemands incendient des villages, bombardent des villes sans défense, et font rien moins que 6 000 victimes civiles. Analyse des images Les deux photographies sont extraites de ce fonds Anne Morgan et ont été prises dans des villages proches de Soissons. Interprétation