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La cyberdépendance, ennemie du sommeil ?

La cyberdépendance, ennemie du sommeil ?
Chaque soir, Fabrice, 34 ans, s’adonne à ce qui est devenu un rituel : il se connecte fébrilement, répond à ses courriels, en adresse d’autres, surfe sur ses réseaux sociaux, visite ses nombreux sites préférés. Ses yeux sautent d’une image à l’autre des heures durant. Et comme à chaque connexion, le temps semble s’être arrêté. Internet ne manque pas d’entraîner des cyberdépendances chez ses utilisateurs. Les signes d’alerte sont multiples : sensation récurrente de manque hors connexion, soulagement à la connexion, usage incontrôlé et prolongé d’Internet… Une passion dévorante pour le net peut véritablement naître chez l’internaute, jusqu’à en perturber son sommeil. Selon une étude récente, en effet, différents troubles du sommeil sont susceptibles de se manifester chez les cyberdépendants : troubles de l’endormissement, réveils nocturnes, insomnies ou encore diminution du temps de sommeil. Comment les spécialistes expliquent-ils l’émergence de ces troubles ?

Comment vaincre la cyberdépendance ? (Satisfaction ou compulsion) D. Comment "décrocher" Même lorsqu'on en fait un usage tout à fait compulsif, Internet n'est donc qu'un moyen. Il sert à nous procurer ce qu'on ne parvient par à obtenir autrement. Il ne répond pas complètement au besoin, mais il le satisfait suffisamment pour demeurer attrayant. En même temps, il laisse un manque; c'est celui-ci qui fait qu'on recommence sans cesse, dans l'espoir de mieux réussir à trouver la satisfaction. 1. La première chose à faire est d'identifier l'insatisfaction, le manque ou la faiblesse à laquelle Internet cherche à répondre. Mais parfois, la réponse est déjà claire en nous et nous n'avons qu'à la prendre en considération. Dans la plupart des cas, la réponse n'est pas déjà claire. (1) Le désir de savoir Il faut d'abord faire un effort réel de lucidité. Cette sensibilité est moins facile qu'on pourrait le croire à première vue. 2. Car c'est bien parce qu'Internet répond un peu (mais pas entièrement) au besoin que l'usage devient compulsif. 3.

Il n’y a pas d’addiction aux jeux videos Il n’y a pas d’addiction à l’Internet|aux jeux vidéos. Volà un billet que j’ai écrit en 2006 et ma position n’a pas bougé depuis. Elle s’articule principalement autour de deux points : 1. la psychopathologie. Ce que l’on rassemble sous le terme d’addiction aux jeux vidéos ne correspond pas la sémiologie de l’addiction sauf a faire éclater la notion sous le terme d’addiction sans objet (ou sans drogue). En psychologie comme dans les autres disciplines, le principe d’économie est applicable : on n’invente pas de nouvelles hypothèses si le phénomène observé peut s’expliquer avec les théories existantes. 2. l’éthique. il peut y avoir des addictions meilleures que d’autres. Gameblog.fr vient de publier un billet faisant état de la position de Keith Baker : Jeu vidéo et addiction : un spécialiste se rétracte. Le papier reprend une interview de Keith Baker donné à BBC News : Compulsive gamers "not addict" . L’exemple donné par la BBC montre bien ce que le jeu vidéo peut avoir d’intégratif.

comportements addictifs liés à l'usage du numérique Addiction au numérique : peut-on vivre déconnecté ? Il est parfois difficile de se détacher de la spirale infernale du numérique. En 2014, 28 millions de Français possédaient un smartphone et neuf millions avaient une tablette tactile. De plus, les réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter comptaient jusqu'à 32 millions d'inscrits. L'addiction au numérique frappe alors de nombreuses personnes. Le documentaire Digital Detox s'est inspiré de cette dépendance. Michel Lejoyeux, un professeur de psychiatrie et d'addictologie à l'université Paris 7, estime que le problème n'est pas de savoir s'il est possible de vivre déconnecté ou non. On peut avoir une relation complètement passionnelle et exagérée vis-à-vis du téléphone. Quant à l'écrivain Thierry Crouzet, il considère que la dépendance à Internet peut causer un trouble physique tel que des crises d'angoisse ou encore un trouble social. Lire la suite

Dans la «clinique» pour cyberdrogués Actu 18.02.2015 06:00 Internet, jeux vidéo en ligne, smartphones: quand est-ce que le divertissement vire à la dépendance? Visite d’un centre de «désintoxication numérique», à Seattle, où l’on tente de soigner la génération des hyperconnectés. Texte Xavier Filliez C’est une petite maison en bois sous une grosse chape de cumulus. Ici résident actuellement cinq jeunes adultes traités pour des problèmes d’addiction à l’internet et aux jeux vidéo dans le cadre de reSTART, un programme unique, non hospitalier, de «désintoxication numérique» aux Etats-Unis. Ironie du sort - ou pas - les sièges sociaux de Microsoft et de Nintendo sont à quelques kilomètres. Shlok, originaire de Pune, pas loin de Bombay, arrivé il y a deux semaines, a le blues. Ces trois dernières années, Shlok n’est plus allé à l’école. Il raconte ses crises à répétition, à briser des claviers, lorsque sa connexion le lâchait. La découverte d’Hilarie Cash ReSTART, c’est le carrefour de deux mondes. Andrew en sait quelque chose.

La Santé de l'homme n° 396 - "Tout objet de plaisir peut devenir une addiction " Entretien avec Michael Stora1, psychologue, psychanalyste, thérapeute auprès des personnes dépendantes aux jeux. La Santé de l'homme : Comme psychologue et psychanalyste, vous accompagnez des personnes, surtout adolescentes, victimes de l'usage abusif des jeux vidéo. Et pourtant vous aimez l'univers des images. Michael Stora : Cela fait pas mal d'années que dans mon parcours, autant personnel que professionnel, je côtoie l'image. S. Oui. S. Complètement. S. Tout d'abord, il faut préciser que tous les jeux ne sont pas addictogènes. S. Très clairement : la totale dépendance à la vidéo entraîne une rupture progressive du lien social, familial, scolaire, amoureux. Cela étant dit, la question de l'addiction demeure compliquée. S. Oui. S. Je connais bien la cellule de cyberaddiction ouverte à Marmottan. S. L'exemple de ce type de jeu est le " World of Warcraft ", dénommé le WOW. S. Les patients que je reçois sont des joueurs de milieu plutôt favorisé. S. S. Bien sûr. S.

Pascal LARDELLIER et Daniel MOATTI (2014), Les ados pris dans la Toile. Des cyberaddictions aux techno-dépendances 1Durant les dernières années, on a assisté à une croissance exponentielle des dispositifs sociotechniques d’information et de communication qui ont envahi nos sociétés, colonisé notre quotidien et phagocyté notre temps libre. Plus rien, de nos jours, ne se fait sans l’intervention de l’un de ces outils technologiques dont les potentialités et les performances toujours plus impressionnantes ne font que rehausser l’incroyable attractivité. Si tous les individus peuvent présenter un attachement affectif fort pour ces outils, il est une partie de la population qui, plus particulièrement, se retrouve à consommer beaucoup plus que de raison — allant parfois jusqu’à commettre les pires excès — ces dispositifs ; il s’agit bien évidemment des jeunes adolescents, collégiens et lycéens principalement. 4Dans leur introduction, ils expliquent qu’en quelques années, les addictions n’ont pas cessé de se ramifier dans de multiples directions.

La cyberdépendance qu'est-ce que c'est ? La cyberdépendance, c'est le besoin incontrôlable d'utiliser internet sans pouvoir s'en passer. L'individu est donc dépendant d'internet. L'explosion de internet en 1990 est un phénomène sans précédent dans le monde des communications cependant malgré les nouvelles possibilités que nous offre cette technologie son utilisation quotidienne fait naître de nouveaux problèmes psychologiques. Il y a plus de 250 millions personnes dans le monde qui utilisent internet et plus de 13 millions de personne souffrent d'une forme de dépendance à internet. La personne cyberdépendante est consciente de son obsession mais peut difficilement sortir de cette dynamique qu'il a lui même crée. Par conséquent, la technique vient à déshumaniser l'individu. La cyberaddiction est dite comme « la drogue des temps modernes » Il existe plusieurs types de cyberdépendances : La dépendance affective et la compulsion dans le sexe semblent être les deux principaux moteurs qui nourrissent la cyberdépendance.

I - La cyberdépendance une drogue sans substance - La cyberdépendance TPE 2009-2010 Le terme d'addiction à Internet a été prononcé la première fois lors de la réunion annuelle de l'Association Américaine de Psychologie à Toronto en 1996. La psychologue Kimberly Young y présentait une communication sur « l'addiction à Internet :l'émergence d'un nouveau désordre clinique ». Addiction Étymologiquement, l'addiction est « le don de son corps en gage pour une dette non payée »c'est à dire esclave de quelque chose . L'addiction prend donc une grande part dans la vie sociale et/ou professionnelle. Cyberdépendance Désignant,à l'origine, toute dépendance à l'ordinateur, ou plus largement à l'univers informatique, ce terme est aujourd'hui utilisé principalement pour désigner une dépendance qui s'instaure chez une personne faisant un usage intensif des moyens de communication offerts par Internet ou par extension aux jeux vidéos en réseau , au téléphone portable,au chat etc... La typologie de la cyberdépendance décline quatre types majeurs : Le jeu pathologique Geek Hardcore gamer No-life

Digital detox, le jeûne des hyperconnectés Pour répondre au malaise généré par une connexion permanente, centres de thalasso et hôtels spa ont ajouté le sevrage numérique à leur menu. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Catherine Rollot Avant de plonger dans l’inconnu, son réflexe a été de lire un dernier mail. Un geste dérisoire puisqu’il ne pourrait pas y répondre. Puis, il a déposé ses armes numériques dans un délicat pochon orné d’un ruban bleu. A l’accueil du très chic Vichy Spa Hôtel Les Célestins, dans l’Allier, le personnel a consigné le précieux paquet dans le coffre-fort de l’établissement. A côté des bijoux, montres de luxe et liquidités entreposés par la clientèle fortunée, le trésor d’Eric Chesnel – un ordinateur portable et un smartphone somme toute banal –, 48 ans, n’avait rien d’extravagant. Prendre du recul par rapport à une « addiction » aux mails qui brouille les frontières entre sa vie professionnelle et sa vie privée, c’est l’objectif d’Eric Chesnel. Se ménager des mises à distance

Dr. Kimberly Young Internet Addiction Dr. Kimberly Young is a licensed psychologist and an internationally known expert on Internet addiction. She founded the Center for Internet Addiction in 1995 and is a professor at St. Bonaventure University publishing numerous articles and books including as Caught in the Net, the first to identify Internet addiction, Tangled in the Web, Breaking Free of the Web, and Internet addiction: A Handbook and Guide for Evaluation and Treatment. Her work has been featured in The New York Times, The Wall Street Journal, The London Times, USA Today, Newsweek, Time, CNN, CBS News, Fox News, Good Morning America, and ABC’s World News Tonight. Dr. She has testified for the Child Online Protection Act Congressional Commission and she has been a keynote speaker at the European Union of Health and Medicine, the International Conference on Digital Culture in Seoul, Korea, the US Army War College in Pennsylvania, and the First International Congress on Internet Addiction Disorders in Milan, Italy.

The evolution of Internet addiction: A global perspective Short Communication a Nottingham Trent University, UKb Université Catholique de Louvain, Belgium Received 6 October 2015, Revised 30 October 2015, Accepted 1 November 2015, Available online 2 November 2015 Choose an option to locate/access this article: Check if you have access through your login credentials or your institution Check access doi:10.1016/j.addbeh.2015.11.001 Get rights and content Highlights Young's (2015) paper on the evolution of Internet addiction was selective. Young's paper omitted important theoretical and empirical work outside the USA. The present paper elaborates on important omitted literature. The present paper rectifies some of the unsubstantiated statements made by Young. Abstract Kimberly Young's initial work on Internet addiction (IA) was pioneering and her early writings on the topic inspired many others to carry out research in the area. Keywords Internet addiction; Internet-related disorders; Internet Gaming Disorder; Internet Use Disorder; Online addictions

Oui il existe une addiction au smartphone mais il est possible de décrocher | Laurent Karila L'empereur smartphone Les technologies modernes font partie intégrante de notre vie dans cette SGV (société à grande vitesse). Prenez l'exemple des enfants nés au début ou au milieu des années 2000, ils connaissent les lecteurs mp3 microscopiques pour écouter de la musique, utilisent des clés USB à la mémoire "démentielle" pour tout stocker, manient mieux les écrans digitaux que n'importe quel adulte, facebookent, tweetent, échangent des textos à l'infini, snapchatent, instagrament... avec des smartphones qui font tout. Cependant, il n'y a pas que les enfants... Début 2015, 336 millions de smartphones ont été vendus dans le monde, soit une hausse de plus de 19 % comparativement à 2014. Les 20 applications les plus utilisées dépassent toutes les 4,5 millions d'usagers uniques. Un smartphone est un cordon ombilical psychosocial, une e-xtension du i-Soi. Il ne sert pas que de matrice mobile à un téléphone. Nomophobie et AED (Angoisse d'Etre Déconnecté) • ne penser qu'à son smartphone

Bonsoir ,
Cet article démontre rapidement et de façon explicite les effets négatifs d'une consommation excessive d'écran le soir . On perd rapidement la notion du temps et des priorités . On grignote des heures de repos , notre corps accumule une dette de sommeil ce qui génère des changements de comportement dus à une fatigue omniprésente tout au long de la journée . Jour après jour on glisse vers l' addiction .
Cordialement Jean-yves by poyac_groupeb_psy Mar 5

Bonsoir.
Pour compléter ton commentaire, nous réalisons en lisant cet article qu'entre le moment où nous allumons notre ordinateur et celui où nous l'éteignons, l'espace temps est difficilement quantifiable; nous prenons conscience, après coup, de l'écart qui existe entre le temps "intérieurement vécu" et le temps chronométrique. Il y a une forme d’abandon, de lâcher prise face aux contraintes horaires, abandon qui, s'il est excessif, contribue à définir l'addiction.
Bien à vous. by fanny_groupee_psy Mar 4

Bonsoir Sylvie,
Merci pour ton commentaire! Oui, en effet, on en revient toujours au même point: décrocher de l´ordinateur et aller tout simplement se coucher...
Bonne soirée!
Cordialement,
Constance by bru_groupea_psy Feb 15

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