Vers une opérationnalisation de la notion de posture professionnelle en pédagogie universitaire 1En pédagogie universitaire, les pratiques et les postures enseignantes sont tout particulièrement interpelées dans les contextes de changement, d’innovation et de développement professionnel, notamment dans le cadre de l’usage du numérique qui remet en question les structures et l’organisation de l’action humaine (Albero, 2014). A notre connaissance, elles sont le plus souvent analysées à l’intérieur de cadres larges, prenant en compte différentes variables permettant de comprendre les conditions de ces changements et notamment le contexte dans lequel ils s’inscrivent. Et si du point de vue de la recherche, la notion de pratique fait l’objet de nombreux travaux, il en va différemment de la notion de posture qui, bien que très employée tant dans le champ de pratique que celui de la recherche, est peu étudiée en profondeur. 1 HY-SUP est l’acronyme du projet européen « Dispositifs hybrides : nouvelle perspective pour une péd (...) 2.1. 2.2.
Les 101 théories de la motivation En 1971, Deci montrait que la persistance des individus, durant une période de libre choix, est moins importante pour les sujets récompensés que pour ceux qui ne le sont pas. Ce résultat, contre-intuitif pour l’époque, montrait pour la première fois chez l’homme de façon expérimentale que la récompense n’est pas un facteur motivant dans tous les cas de figures. Depuis les années 70, Deci (1975, 1980) et Ryan (Deci & Ryan, 1985, 2000, 2002) ont proposé différentes formulations et reformulations théoriques qui ont permis de conceptualiser ce résultat et donne lieu à une volumineuse littérature afférente produite aux cours des trois dernières décennies. La dernière formulation en date (Deci & Ryan, 2002) repose, selon les propos des auteurs, sur ce qu’ils appellent des « mini-théories » : la théorie de l’évaluation cognitive, la théorie de l’intégration organismique, la théorie de l’orientation causale et celle des besoins de bases.
Pleine conscience, éducation et responsabilité Pour avancer vers une société plus apaisée, il semble nécessaire de repenser entièrement le rôle de notre système d’éducation. J’apprécie au plus haut point la philosophie de l’« Education act » mis en place par la Finlande qui cherche à former des enfants épanouis pour qu’ils deviennent des adultes épanouis et responsables. Il y a dans notre système éducatif énormément de belles initiatives et de professeurs totalement dédiés à leur mission. Mais le grand public le sait-il seulement ? En outre, il existe tellement de dysfonctionnements profonds dans la sélection, la formation, la possibilité d’accompagnement, et parfois de sanction vis-à-vis de l’éducateur/professeur, que les efforts isolés ne peuvent aboutir. J’aime l’école, l’éducation et l’enseignement. N’y a-t-il pas là, au-delà de l’aspect anecdotique, un dysfonctionnement réel ? Paix économique et éducation Nous retrouvons ici le débat stérile opposant le professeur « qui sait s’imposer » et le professeur « laisser-faire ».
Théorie de l'auto-détermination Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La théorie de l'auto-détermination (on conserve l'acronyme anglais SDT) est une macro-théorie de la motivation humaine et de la personnalité, qui concerne les tendances inhérentes au développement et les besoins psychologiques innés des êtres humains. Elle traite de la motivation agissant derrière les choix que les êtres humains font sans aucune influence ou interférence externe. La SDT définit le degré d'auto-motivation et d'auto-détermination d'un comportement[1]. Plusieurs études importantes conduisirent à l'émergence de la SDT, en particulier les recherches sur la motivation intrinsèque[2] à l'origine de la poursuite par un individu d'une activité parce qu'elle lui procure une satisfaction en elle-même, au contraire de la motivation extrinsèque, où l'activité est poursuivie en vue d'atteindre un but externe à celle-ci. Références[modifier | modifier le code] ↑ Deci, E., & Ryan, R. Articles connexes[modifier | modifier le code]
Pourquoi il est essentiel de parler des intelligences multiples aux ados | Ado Zen Je vous invite à regarder avec votre ado ou vos élèves cette vidéo de Bruno Hourst à propos des intelligences multiples. Elle leur redonnera confiance en leurs capacités et leur permettra peut-être d’identifier leurs mode de « fonctionnement intellectuel optimal ». Pour les parents soucieux de l’avenir de leurs enfants et/ou inquiets des résultats scolaires, ce sera également l’occasion de relativiser et d’orienter leurs actions/réflexions vers un dialogue constructif et la recherche de solutions pertinentes car plus adaptées. En 1983, Howard Gardner publia son livre Frames of Mind : the theory of multiple intelligence (Les formes de l’intelligence aux éditions Odile Jacob). Il y présenta non pas une mais 7 formes d’intelligence (d’autres ont fait leur apparition depuis). 1) L’intelligence logico-mathématique : c’est ce que nous appelons QI Il existe une dimension non verbale et abstraite dans cette intelligence car des solutions peuvent être anticipées avant d’être démontrées.
La théorie des besoins psychologiques de base : clarifier les sources du climat motivationnel (Deci & Ryan, 2002, 2008 Selon Laguardia et Ryan (2000, p. 284), « la théorie de l’autodétermination adopte le concept de l’eudémonie ou de la réalisation de soi comme critère d’existence de bien-être mais, de plus, elle définit explicitement ce qu’il faut entendre par la réalisation de soi et par quels processus elle est atteinte ». En effet, la TAD soutient que les humains ont des besoins psychologiques fondamentaux et que la satisfaction de ces besoins psychologiques fondamentaux est essentielle à leur croissance, à leur intégrité et à leur bien-être. Ainsi, quand ces besoins sont satisfaits, l’organisme connaît la vitalité (Ryan & Frederick, 1997, cités par Laguardia & Ryan, 2000), la congruence interne (Sheldon & Elliot, 1999, cités par Laguardia & Ryan, 2000) et l’intégration psychologique (Deci & Ryan, 1991) : comme ces besoins fournissent une grande partie du sens et des intentions sous-jacents à l’activité humaine, leur satisfaction est ainsi vue comme un but « naturel » de la vie (Deci & Ryan, 2000).
La pyramide des besoins de Maslow d’un point de vue pédagogique | madamemarieeve Le psychologue Abraham Maslow a établi une hiérarchie des besoins en faisant des recherches sur la motivation. Il a ainsi réalisé, dans les années 1940, la pyramide des besoins. Le fonctionnement doit être perçu tel un escalier. L’individu doit satisfaire les besoins qui sont à la base afin de pouvoir réaliser ceux qui sont au niveau supérieur. Le plus haut niveau étant le besoin de s’épanouir. Voici l’explication de chacun des niveaux. Besoins physiologiques: Ils sont liés à la survie. Besoin de sécurité : Ce besoin se réfère au fait que tout individu doit se protéger des dangers. Besoin d’appartenance et affectif : Ce besoin a une dimension sociale. Besoin d’estime : Il est le prolongement du besoin précédent. Besoin de s’épanouir : Ce besoin se retrouve au sommet des aspirations humaines. Nous devons tenir compte, en tant qu’enseignant, de ces besoins. Voilà donc la pyramide vue sous un regard ayant une vision pédagogique: N’est ce pas l’objectif premier d’un enseignant? J’aime ça :
Les 3 piliers de la motivation intrinsèque Avez-vous parfois l’impression que vos supérieurs vous manipulent au bâton et à la carotte, c’est-à-dire à coup de punitions et de récompenses ? Si l’époque de la révolution industrielle dénoncée par le film “Les temps moderne” est bel est bien derrière nous, certaines méthodes modernes de management laissent pourtant à désirer. C’est peut-être même de pire en pire si l’on en croit l’actualité des affaires liées à la souffrance au travail. Depuis Maslow, le père de la psychologie humaniste, nous avons pourtant appris que le plaisir au travail est une condition essentielle pour motiver le travailleur intellectuel. Dans cet article, je vous propose d’explorer ensemble trois besoins nécessaires à la motivation intrinsèque pour enfin apprécier vos journées de travail au lieu de les subir… La motivation intrinsèque : c’est quoi ? La motivation intrinsèque se définit par la poursuite d’une activité pour la satisfaction interne que l’on en tire, plutôt qu’une conséquence séparée. 1. 2. 3.