Fir Darrig Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mytholgie irlandaise, le fir darrig, far darrig ou dans l'orthographe irlandaise fear dearg (prononcer [ɸaɾ ˈdʲaɾəgˠ]), est décrit comme un lutin tantôt gigantesque, tantôt minuscule. On dit de lui qu'il a tendance à forcer les habitants d'une maison à l'accueillir chez eux, et à lui réserver la meilleure place, au coin du feu. D'après une autre version, ces lutins vivraient dans les chalets, entre le plafond et la chaume. Physiquement, ce lutin est semblable à ses cousins, les leprechauns et les cluricaunes, si ce n'est qu'il s'habille souvent de rouge (Fear Dearg signifie en irlandais et en gaélique d'Écosse "Homme rouge"). Encyclopédie du Merveilleux : Tome 1 : Des peuples de la lumière par Édouard Brasey (2005) citant lui-même La République Mystérieuse de Robert Kirk (1691) Portail des créatures et animaux légendaires
Dryade Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom. Sur les autres projets Wikimedia : dryade, sur le Wiktionnaire Le terme dryade (du grec ancien drus, « chêne ») peut désigner : Mythologie[modifier | modifier le code] Faune et flore[modifier | modifier le code]
Leprechaun Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Leprechaun Représentation moderne d'un leprechaun. Créature Origines Le leprechaun est rattaché aux créatures du « petit peuple » et parfois comparé ou confondu avec le lutin ou farfadet du folklore français. Étymologie[modifier | modifier le code] Le terme leprechaun vient soit du gaélique luacharman qui signifie « pygmée », soit de leith brogan qui veut dire « faiseur d'un seul soulier »[réf. nécessaire]. Folklore[modifier | modifier le code] Leprechaun comptant son or. La plus ancienne référence connue apparaît dans le conte médiéval Echtra Fergus mac Léti. Représentation dans la culture moderne[modifier | modifier le code] Costumes inspirés du leprechaun. L'archétype moderne du Leprechaun est un vieillard barbu roux qui habite au pied d'un arc-en-ciel où il cache un pot ou un chaudron rempli d'or. L'image stéréotypée d'un leprechaun vêtu de vert est particulièrement forte aux États-Unis où elle a de nombreux emplois, notamment commerciaux.
Boggart Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les boggarts (ou bwcas, bogan, bogle, boggle) sont issus du folklore britannique. Ils y sont décrits comme des nains hideux, velus et malveillants. Des exemples de Boggarts[modifier | modifier le code] De nombreuses cartes appartenant à une des éditions (Lorwyn) d'un jeu mettant en scène des créatures mythologiques, Magic : L'assemblée, édité par Wizards of the Coast et conçu par Richard Garfield, sont à l'effigie de boggarts. L'agriculteur et le boggart[modifier | modifier le code] Dans un vieux conte du village de Mumby dans le Lincolnshire, le boggart est décrit comme velu et malodorant. Culture populaire[modifier | modifier le code] Buggane[modifier | modifier le code] De nombreux folkloristes affirment que le mythe du Boggart et celui de la Buggane, une créature maléfique décrite exclusivement sur l'Île de Man, dotée d'ongles et de dents extrêmement longs, ont des origines communes. Sources[modifier | modifier le code]
Sylphe (créature) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Sylphe. Les sylphes (« sylphides » au féminin) sont des esprits de l'air fictifs[1]. Dans le monde anglo-saxon, les sylphes évoquent le poème épique d'Alexander Pope, The Rape of the Lock (en) (La Boucle de cheveux enlevée), où ils constituent des sortes d'anges gardiens chargés de protéger les jeunes filles. Les sylphes doivent leur nom au mot latin sylphus, « génie ». Les sylphes et sylphides sont un symbole de beauté, de subtilité et d'aspiration spirituelle. Nicolas-Pierre-Henri de Montfaucon de Villars, dit l'abbé de Villars, dans un roman célèbre, le Comte de Gabalis ou Entretiens sur les sciences occultes (1670) simplifie Paracelse dans sa théorie des « esprits élémentaires » : Les sylphes ont pour compagnes et filles, les sylphides. Bienveillant aux êtres humains et dociles, ils inspirent les artistes et les êtres versés dans la spiritualité.
Ménades Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, les Ménades (en grec ancien Μαινάδες / Mainádes, de μαίνομαι / maínomai, « délirer, être furieux »), ou Bacchantes chez les Romains, sont les accompagnatrices de Dionysos. C'est essentiellement la tragédie des Bacchantes d'Euripide qui nous a laissé une description des rites orgiaques des Ménades[1],[2]. On désigne aussi par ce nom les participants des Dionysies, célébrations religieuses athéniennes en l'honneur du dieu. Les accompagnatrices de Dionysos sont ivres en permanence et portent des tatouages sur le visage en guise de camouflage. Le délire, caractéristique qualifiante des Ménades, n'est pas seulement éthylique. Interprétation[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Article connexe[modifier | modifier le code] Bacchantes Lien externe[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : les Ménades, sur Wikimedia Commons
Golem Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Golem Représentation d'un Golem, par Philippe Semeria, portant sur son front les consonnes du mot « golem ». Créature Origines Le Golem (hébreu : גולם « embryon », « informe » ou « inachevé ») est, dans la mystique puis la mythologie juives, un être artificiel, généralement humanoïde, fait d’argile, incapable de parole et dépourvu de libre-arbitre façonné afin d’assister ou défendre son créateur. Déjà mentionné dans la littérature talmudique, il acquiert une popularité considérable dans le folklore juif d’Europe Centrale, où il est associé à la figure du Maharal de Prague et aux accusations de meurtre rituel envers les Juifs. Les légendes du Golem auraient inspiré nombre de figures de l’imaginaire moderne dont le monstre de Frankenstein (dans sa version filmée), Superman ou encore le Terminator. Le Golem dans les sources juives[modifier | modifier le code] La légende de Rabbi Loew[modifier | modifier le code]
Baba Yaga (mythologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Baba Yaga (en russe : баба Яга, en polonais : Baba Jaga) est une figure marquante du conte russe et plus généralement slave, à forte résonance mythologique. Faut-il dire Baba Yaga ou "la baba Yaga" ? Le russe ne possédant pas d'article, il y a là question d'appréciation. Le premier terme: "baba" est un substantif des plus courants signifiant "la femme du peuple, la paysanne". La traduction par "la baba Yaga" permet de résoudre le problème du pluriel: il y a en effet parfois plusieurs baba Yaga (trois en général), dénommées la première, la deuxième, la troisième. Donc, la baba Yaga n'a qu'une jambe. Certains contes évoquent non pas une, mais plusieurs baba yagas : ainsi dans le conte intitulé en français par Lise Gruel-Apert La Fille-roi à la tresse noire[1],[2], elles sont trois sœurs, habitant à distance l'une de l'autre[3].
Kochtcheï Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie slave, Kochtcheï (russe : Коще́й, aussi Koschei, Kachtcheï, Kashchey ou Kościej (en polonais) est un sorcier, représenté sous les traits d'un vieillard hideux, dont la principale fonction est d'enlever les princesses des contes[1]. Kochtcheï est aussi connu comme Kochtcheï l'immortel ou Kochtcheï qui ne meurt jamais (Коще́й Бессме́ртный), aussi bien que comme le tsar Kochtcheï ou Kochtcheï l'Enchanteur. L'écriture de son nom dans d'autres langues slaves (comme le polonais "Kościej") laisse entendre que son nom provient de "kost" (russe кость = polonais kość : os), suggérant donc qu'il a l'apparence d'un squelette. Apparitions et allusions[modifier | modifier le code] Autres reprises du nom[modifier | modifier le code] Parallèles[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code]